Une rencontre est prévue en juin pour déterminer les détails du projet.
Malgré plusieurs personnes intéressées, l’église Notre-Dame-de-la-Paix, de Johnville, n’a trouvé aucun promoteur, et ce, après deux appels d’offres.
Contrairement à ce qui était mentionné précédemment dans le journal Le Haut-Saint-François, la municipalité a lancé, non pas trois, mais deux appels d’offres, sans succès, depuis le début de l’année, la dernière se terminant le 6 mai. « Pour l’instant, on a donné la chance aux coureurs. C’est sûr que la période qu’on vit présentement, ce n’est pas évident, ce n’est pas facile et notre «timing» n’était pas vraiment bon », exprime Mario Gendron, conseiller municipal à Cookshire-Eaton. Un des projets proposés était un restaurant. Toutefois, en raison du contexte actuel et de la fermeture temporaire des restaurants, le promoteur n’a pas eu l’approbation des établissements financiers.
« Le but ultime, c’est que la bâtisse, je ne lâcherai pas prise, il faut qu’elle reste debout. C’est le point d’ancrage dans le village », mentionne M. Gendron. Selon lui, la municipalité n’a pas l’intention de la détruire. L’élu souhaite profiter d’une prochaine rencontre du conseil municipal pour discuter du dossier et le présenter à Cookshire-Eaton Innovation. Un projet d’aire de repos était prévu en partenariat avec le promoteur qui aurait été retenu. « Mais là, vu que l’église n’a pas de promoteur, au lieu de reconstruire une autre bâtisse à côté de l’église pour l’aire de repos, on se servirait peut-être de la devanture de l’église », explique le conseiller. Un budget était déjà alloué pour ce projet, ajoute-t-il. La prochaine étape sera de trouver des subventions pour pouvoir rénover le bâtiment.
« Ultimement, si ce n’est pas de la restauration, ça va prendre plus un aspect communautaire, culturel, art et culture ou des choses comme ça qu’on peut présenter à l’intérieur de l’église », explique M. Gendron. Une rencontre est prévue en juin pour déterminer les détails du projet.