Dans la pire situation que nous n’avons jamais vécue mon mari et moi, mon mari était atteint de la maladie neurocognitive Corps de Lewy et moi perdant mon statut d’épouse pour devenir sa proche aidante. Nous n’avons été entourés que par le meilleur surtout grâce à la présence assidue et constante du CLSC du Haut-Saint-François.
Je songe à notre premier répondant, l’ergothérapeute, qui s’est toujours démarqué par son écoute attentive. Notre gestionnaire de cas s’est révélée une authentique fée tombée du ciel. Elle a su prévoir et répondre à nos besoins tout autant à mon mari qu’à moi. Quant aux infirmières et infirmier, je peux témoigner, sans réserve, avoir vu de véritables soignants dans l’âme. Les accompagnatrices pour les soins d’hygiène et/ou de répit veillaient à bien prendre soin de nous. Je pense aussi au transporteur des équipements du CLSC qui, par sa compassion, nous a aidés à porter un regard libérateur sur la souffrance en insistant sur le meilleur et le beau que mon mari nous laisse. Certes, le personnel-cadre, que nous n’avons jamais vu, est sûrement là pour autoriser, favoriser et faciliter un tel accompagnement qui rend possible concrètement le maintien à domicile.
Je tiens également à souligner la chance exceptionnelle que nous avons eue d’être soutenus par les voisins, amis et famille… qui se sont mobilisés, bien avant la pandémie, venant ainsi tisser de façon plus serrée notre filet de sécurité. En plus, un bénévole des plus présents s’est ajouté. Il s’est adapté, semaine après semaine, à la situation de mon mari.
À toutes ces personnes, recevez toute notre reconnaissance !
Violette Longpré, Weedon
Au nom de la famille Daniel Rivard
Pour le meilleur et pour le pire
Article précédentAlloprof : Nouvelles récupérations interactives