À l’instar des autres organismes, le Carrefour jeunesse-emploi s’est adapté pour maintenir et offrir un service efficace malgré la pandémie.
À l’instar des autres organismes, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François s’est adapté en période de pandémie. Si certains services de groupe ont dû être abandonnés, on a accentué les initiatives d’intervention et de soutien qui a permis d’accompagner un grand nombre d’adolescents francophone et anglophone du territoire.
Voilà ce qui se dégage de la dernière année d’activité présentée lors de la récente assemblée générale annuelle virtuelle du CJE. « Le personnel a fait preuve de résilience et d’ouverture pour adapter et maintenir les services », d’exprimer le président de l’organisme, Stephen Gauley. L’équipe a utilisé les différentes plateformes numériques et les médias sociaux afin de rejoindre et servir leur clientèle. « On s’est vraiment assuré que la communauté allait bien, on a vraiment rappelé 400 personnes qui avaient eu des services au Carrefour jeunesse-emploi pour s’assurer qu’ils étaient bien, est-ce qu’ils avaient besoin de la PCU, quelles ressources ils avaient droit, si côté santé mentale ça n’allait pas bien. Donc, on s’est assuré que les gens pouvaient traverser cette pandémie avec les ressources auxquelles ils avaient droit. On s’est adapté à tous les niveaux et on s’est assuré que la communauté puisse avoir tous les services », d’exprimer Judith Olson, coordonnatrice aux services d’intervention. Elle ajoute que 2020 s’est révélée une année où les jeunes étaient « plus en réflexion sur leur chemin de vie, en introspection, en temps d’arrêt, en détresse financière aussi. Les intervenants, ajoute Mme Olson, ont mis en place tout ce qu’il faut pour que la personne puisse atteindre son plein potentiel, ç’a été une année axée sur ça. » « Notre objectif, c’est vraiment comme tout le monde de pouvoir revenir au normal le plus rapidement possible pour pouvoir retravailler avec nos partenaires de façon plus proche comme on faisait dans les dernières années. Les projets sont prêts, c’est juste le go qui manque », de compléter le directeur général, Sylvain Lessard.
L’organisme a tout de même été en mesure de tenir la jeune coop du Haut-Saint-François, mais avec un nombre restreint de participants, en diminuant le groupe à huit. L’initiative se poursuivra encore cette année.
Place aux jeunes
Est-ce un signe de la pandémie ? Les intervenants n’étaient pas en mesure de le confirmer, quoi qu’il en soit l’année 2020 s’est révélé un record pour le nombre de migrations réussies dans le Haut-Saint-François. Ce sont 12 participants de Place aux jeunes et 10 membres de leurs familles qui se sont établis sur le territoire de la MRC. De ce nombre, on en retrouve deux à Ascot Corner, cinq à Bury, trois à Cookshire-Eaton et deux à Dudswell. Habituellement, la moyenne annuelle s’élevait approximativement à quatre.