Rangée du haut, de gauche à droite, Isabelle Couture, membre du comité, Lily-Mai Archambeault, Kayla Spooner et Maud Rioux, membre du comité. Dans la rangée du bas, dans le même ordre, Laurence Dudemaine, coordonnatrice, Clément St-Cyr, Julien Roy, Alexie Archambeault, Thomas Fontaine, Maude Charbonneau, coordonnatrice et Julie Daillaire, membre du comité. Absents de la photo, Mégane Poulin et Vincent Heusdens-Bibeau.
La saison 2021 de la Coopérative d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) du Haut-Saint-François se termine, laissant ses jeunes participants remplis d’expérience. Âgés de 12 et 13 ans, ils repartent de leur aventure avec un certificat et leur premier curriculum vitae.
Les coordonnatrices du programme, Maude Charbonneau et Florence Dudemaine, s’affirment satisfaites de leur expérience. Bien qu’ayant connu un début plus tranquille, l’équipe a finalement réussi à dénicher des contrats pour les jeunes. « Une fois qu’ils en ont eu, ils en ont tellement eu qu’à la fin, ils ont dû en refuser », exprime Mme Dudemaine. Parmi les contrats reçus, l’un provenait de la municipalité de East Angus, soit 30 heures par participant pour diverses tâches reliées à la patrouille verte. Les responsabilités consistaient à faire du porte-à-porte pour de la sensibilisation auprès des citoyens ainsi que de faire la cueillette des déchets dans les rues et les parcs. Outre ce contrat, les jeunes ont rempli plusieurs fonctions, entres autres, la cueillette de fruits et légumes, du désherbage et de la peinture. Pour les sœurs Lily-Mai et Alexie Archambeault, cette première expérience est gratifiante. Pour Lily-Mai, c’est l’organisation des contrats qui la stimulait, alors que pour Alexie, c’étaient les formations et l’apprentissage. « Je trouve que c’est une belle fierté. C’est leur première expérience et elles sont vraiment contentes », exprime leur mère, Marie-Ève Péloquin. Pour elle, ce programme leur a permis non seulement de se dégêner, mais cela les a rendues plus autonomes.
La cohorte 2021 partageait une belle complicité, explique Mme Dudemaine, ce qui amenait une belle dynamique. « C’est un groupe d’âge qui demande beaucoup de discipline, surtout qu’ils se sont tous très bien entendus, donc ils parlaient beaucoup », lance-t-elle en riant. Pour Thomas Fontaine, cette expérience a fait ressortir son côté entrepreneur. « Ça m’intéresse de créer ma propre entreprise plus tard », exprime-t-il. Pour sa mère, Geneviève Boulanger, la CIEC est une opportunité pour développer des qualités entrepreneuriales, de leadership et la prise de décision.
Lors de cette journée de fermeture, les jeunes ont d’abord profité d’un brunch en plein air. Par la suite fut la remise de diplômes et de curriculum vitae, ainsi que d’un petit gala de prix citron.