Le candidat conservateur, Pierre Tremblay, souhaite tirer le maximum du gouvernement qui sera élu au bénéfice de la population du comté.
À près d’une semaine de la tenue du scrutin générale, le candidat conservateur dans Compton-Stanstead, Pierre Tremblay, dit sentir une vague de mécontentement contre le chef du Parti libéral et premier ministre du Canada, Justin Trudeau. M. Tremblay entend bien capitaliser sur cette perception et sillonne le comté en clamant bien haut qu’il n’est pas un homme de promesses non tenues, mais d’action. « Ce que je sens sur le terrain, c’est un mécontentement généralisé contre M. Trudeau, ça, c’est évident.
Récemment, le dossier de l’aéroport régional de Sherbrooke a refait surface, M. Tremblay se réjouit du plan annoncé par son chef, Erin O’Toole, pour développer et moderniser les infrastructures régionales au Québec. « Notre chef a annoncé qu’il avait une enveloppe de prête pour les aéroports régionaux, il veut assurément les garder en vie. Moi, je ne ferai pas de promesses de ce côté-là. Mme Bibeau a fait ses deux dernières campagnes là-dessus et n’a pas livré rien. Alors moi, je m’engage à faire, c’est de garder ce dossier ouvert. » M. Tremblay prône un changement de stratégie. « Je crois qu’il a été principalement chapeauté par la Ville de Sherbrooke, mais je crois que pour arriver à avoir quelque chose d’intéressant de ce côté-là avec l’aéroport, il faudrait travailler beaucoup plus avec les MRC environnantes. Je ne pense pas que c’est juste une question pour Sherbrooke, mais bien pour l’ensemble de la région. »
Logement
Quant au manque de logements à coût abordable, le candidat rappelle que l’approche stratégique à ce sujet appartient au parti. « Je tiens à souligner que notre chef va agir pour le Québec, pour le Canada. Moi je vais agir pour les gens d’ici. Donc, j’ai l’intention de m’asseoir avec chacune des MRC, voir à quels endroits seront les points stratégiques. C’est une analyse que je vais faire avec chacune des MRC. Il faut trouver les bons endroits où les mettre les logements. Si quelqu’un a décidé de vivre dans une municipalité et de gagner sa vie, élever sa famille, il a le droit de pouvoir profiter de sa retraite et des meilleurs soins possible à cet endroit. Faut être sensible à ça et faire attention à eux. »
Femmes
Les conditions des femmes se sont détériorées au cours de la pandémie et les agressions s’inscrivent malheureusement à la hausse. M. Tremblay dit être sensible à cette problématique. « Je suis très sensible, c’est quelque chose de totalement inacceptable, évidemment, ils (organismes) vont pouvoir compter sur mon appui. » Le candidat, qui est également conseiller municipal à la Ville de Sherbrooke, mentionne qu’il avait annoncé remettre une partie de son salaire, le temps de la campagne, à un organisme œuvrant auprès des femmes. L’organisme n’était pas encore choisi au moment d’écrire ces lignes. M. Tremblay profite de l’occasion pour encourager les femmes à tenter d’obtenir de l’aide.
Agriculture
Le candidat reconnaît que la main-d’œuvre étrangère peut faire partie de la solution pour venir en aide aux producteurs agricoles. Il rappelle que son chef s’est engagé envers le Québec. « On va laisser au gouvernement du Québec le choix du nombre de travailleurs immigrants dont il aura besoin. Moi, de mon côté, dans mon futur bureau de circonscription, les gens qui seront à mon bureau seront mandatés pour aider ces gens-là à pouvoir compléter leur demande de subvention etc… Une chose qui est certaine, c’est que ces gens-là auront un support de la part des gens qui vont travailler dans mon bureau de circonscription. Tout ce qui sera mis en place comme programme, nous, on va les accompagner là-dedans. On fera en sorte que ce ne soit pas la lourdeur de tout ce qui est bureaucratique qui pourrait les empêcher d’obtenir de l’aide. »
D’autre part, le candidat mentionne avoir remarqué que plusieurs entreprises étaient en détresse faute de main-d’œuvre. Il souligne que le contexte est inespéré pour les étudiants soucieux de prendre de l’expérience. Quant aux différentes mesures d’aide financière accordée par le gouvernement « je trouve inacceptable que des gens au Québec perçoivent plus d’argent en ne travaillant pas et que des personnes âgées retraitées qui ont travaillé à la sueur de leur front toute leur vie et ne reçoivent même pas le montant que ces jeunes-là reçoivent, c’est vraiment désappointant. » Le candidat est d’avis que des incitatifs pour stimuler les gens à aller travailler serait une meilleure approche qu’un chèque.
À l’instar du Québec, le Haut-Saint-François est frappé par le manque de places en garderie. Le candidat Tremblay en est bien conscient et rappelle que son chef a pris l’engagement de s’asseoir avec les représentants du Québec pour une négociation dans les 100 premiers jours de son élection. « Est-ce que les gens veulent une promesse de 6 G$ de M. Trudeau qui la plupart du temps ne tient pas ses promsesses ? Moi j’aime mieux avoir quelqu’un qui est transparent, qui est honnête, qui dit attendons, assoyons-nous, trouvons la meilleure méthode, la meilleure façon d’améliorer la situation. Est-ce que c’est tout le temps envoyer des milliards que ça règle les problèmes ? Non, ça ne règle pas les problèmes. C’est quand chacun des députés dans sa région fait son travail, rapporte ses besoins, c’est comme ça qu’on est en mesure de bien répartir l’argent. »