Nous apercevons Angélika, responsable de la mobilisation et vie associative transmettant des informations.
Plusieurs femmes du territoire ont répondu à l’invitation Portes ouvertes du Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, en effectuant une visite des lieux, rencontrer sur place les travailleuses et échanger dans une ambiance décontractée.
L’activité marquait la réouverture du Centre des femmes au grand public sans rendez-vous. Mentionnons que l’organisme offrait tout de même des services, mais l’accès au centre était limité en raison de la pandémie. Travailleuse à La Passerelle, Marilyn mentionne que l’activité Portes ouvertes se voulait une belle occasion d’échanger, de développer un sentiment d’appartenance et démystifier l’endroit dans une ambiance ludique et décontractée.
Les visiteuses, souriantes, ont eu l’occasion de découvrir la panoplie de services offerts tout en apprivoisant le Centre des femmes du Haut-Saint-François. Les participantes effectuaient un parcours de quatre tables où se trouvait une travailleuse qui expliquait la nature de son mandat et les services offerts.
Les visiteuses, explique Vee Langlois, travailleuse au centre, étaient informées sur le mode d’accueil, les types d’approches, la façon dont on peut utiliser le milieu de vie, les horaires, les types de formations que ce soit des travailleuses, les ateliers, la programmation et autres. Parmi les services offerts, on faisait part, au niveau individuel, de l’écoute, des rencontres personnalisées, de l’accompagnement juridique que ce soit pour déposer une plainte, pour remplir des documents, formulaires ou autres. On retrouve aussi des groupes de discussion et des ateliers. « On va aborder des problématiques qui peuvent paraître individuelle, mais là de les amener en groupe, ça les collectivise un peu plus, les expériences, voir qu’on n’est pas la seule à vivre ça », d’expliquer Vee Langlois. La Passerelle permet également de faire des actions collectives comme la vigile annuelle commémorative de l’attentat antiféministe de la polytechnique, les femmes et filles autochtones assassinées, disparues et autres. « On peut aussi faire de la mobilisation selon la volonté des membres », d’ajouter la travailleuse.
Outre la panoplie de services offerts, Marilyn ajoute que les utilisatrices peuvent compter sur l’accès à une tablette, à la bibliothèque contenant une foule d’ouvrages, à du matériel de base comme une trousse hygiénique ainsi qu’un service de laveuse sécheuse pour dépanner. Succinctement, le Centre des femmes du Haut-Saint-François, c’est : s’outiller, agir ensemble, prendre soin de soi et s’entraider. Les services sont offerts gratuitement. La Passerelle se veut un milieu inclusif ouvert aux femmes trans, aux femmes cis, aux personnes queer, non-binaire et les personnes en questionnement sur leur identité de genre. Les services peuvent être offerts en français, anglais, créole et espagnol. Marilyn rappelle qu’il n’est pas nécessaire de vivre une période difficile pour se présenter au centre. « On peut juste venir prendre un café et rencontrer d’autres personnes, discuter d’enjeux qui nous touchent. »