Stratégie de concertations intégrées : Une façon de réaliser des choses en groupe

DCI

Nous apercevons des partenaires participant à une des deux rencontres d’information du dévoilement de la DCI.

C’est dans le but d’améliorer les services de proximité, de développer le plein potentiel de la jeunesse et de briser l’isolement et l’exclusion sociale que l’on a procédé en décembre dernier au dévoilement de la Démarche de concertations intégrées (DCI) pour le Haut-Saint-François.
Une cinquantaine de représentants de partenaires locaux, régionaux et du monde municipal ont participé aux deux rencontres organisées (COVID-19 oblige) afin d’être mises au parfum sur cet outil d’intervention en plein développement.
« On voulait présenter vers où on s’en va pour les trois prochaines années et mobiliser les partenaires autour de cette stratégie pour les informer, pour mettre aussi des balises claires et transparentes que tout le monde soit informé », d’exprimer Julien Fontaine-Binette, agent de développement communautaire pour la Démarche de concertations intégrées.
La DCI souhaite bâtir une stratégie partenariale permettant d’améliorer les liens, les communications entre les tables de concertation du Haut-Saint-François en y incluant le développement social, culturel, économique et durable. On désire également donner des outils permettant aux coordinations des concertations d’augmenter leurs compétences en animation, en recherche de financement ainsi que dans tous les domaines qui concernent l’action collective. On souhaite aussi augmenter la capacité d’agir de toutes les concertations en leur dotant des coordinations stables permettant de lever des projets. Avoir des leviers financiers permettant de démarrer des projets structurants et d’envergure ainsi que d’augmenter l’impact social des concertations en arrimant les actions de la démarche Ose le Haut avec les actions de développement social s’inscrit à l’intérieur de la démarche.
En fait, la DCI souhaite donner les moyens aux concertations d’agir dans le milieu. Pour y arriver, on a identifié trois enjeux « parapluies » qui sont transversaux et qui permettent de canaliser les énergies et les moyens vers des objectifs qui permettront le développement social du Haut-Saint-François.
Parapluies
Les trois enjeux parapluies sont les services de proximité, la jeunesse ainsi que l’isolement et exclusion sociale. Différents thèmes se retrouvent sous chaque parapluie. Le logement, le transport, l’alimentation, les services de garde et le travail de proximité visent à améliorer les services de proximité. Le décrochage scolaire, l’insertion socioprofessionnelle, les relations intimes, la réduction des méfaits se retrouvent sous le parapluie jeunesse. L’isolement et maltraitance des personnes aînées, le racisme, sexisme, capacitisme, développement des compétences interculturelles, l’inclusion des personnes d’expression anglaise font partie du parapluie isolement et exclusion sociale.
Le document remis aux participants indique que « toute la stratégie de la DCI est basée sur l’appui des concertations qui sont les lieux des prises de décisions, les lieux de connaissances et les lieux d’actions collectives. L’objectif de la stratégie de la DCI n’est pas de se substituer, d’imposer ou d’orienter les décisions ou les actions des concertations, mais d’appuyer, d’aider et d’accompagner les concertations afin d’augmenter leurs capacités d’agir. » « La DCI ne vient pas dédoubler des choses, assure Jinny Mailhot, membre du comité de pilotage de la DCI et directrice de la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François. La stratégie vient s’ajouter. C’est un projet partenarial dont les objectifs sont exclusivement sociaux. On prend l’action collective concertée et on va agir sur des changements sociaux. En gang, qu’est-ce qu’on peut faire ensemble avec notre intelligence collective pour aller soutenir le plus de personnes vulnérables ? »
La DCI dispose d’argent provenant de diverses sources qui lui assure une durée de vie de trois ans, jusqu’en novembre 2024 en y incluant une ressource. Le montant pour cette période est d’une valeur de 2,2 M$. Cela inclut la contribution des partenaires en temps (333 000 $), celle en coordination des partenaires (225 000 $), celle des partenaires pour les projets (874 000 $) et la contribution de la Fondation Lucie et André Chagnon (FLAC) de 807 000 $).

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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