Pouvant compter sur du personnel stable, Artisanex poursuit son développement malgré la pandémie.
Depuis cinq ans, l’entreprise Artisanex d’East Angus produit du mobilier intégré tel des bibliothèques, des façades de foyer et autres modules fixes auxquels s’ajoutent des armoires de cuisine, comptoirs, vanités, et cabinets de salle de bain. Artisanex ne jure que par la qualité dans sa production haut de gamme.
« Que ce soit pour des armoires d’allure moderne ou pour du style champêtre en bois massif, Artisanex possède toutes les compétences pour que le rêve de la clientèle devienne réalité », annonce Alex Vézina, dynamique entrepreneur qui n’a pas encore trente ans. Sa jeunesse ne nuit en rien à l’excellence de sa production. Au contraire ! Sa curiosité naturelle l’incite à se tenir au courant de la dernière innovation dans le domaine. Lui-même, avec l’expérience acquise, imagine, dessine et planifie le moindre meuble qui sort de son usine.
Outre le fait que la clientèle peut espérer des concepts esthétiques osés tout en respectant la fonctionnalité, elle peut choisir une large gamme de matériaux et de finitions pour ses projets. Bois massif, bois laqué sur place, laminés européens ou provenant de Tafisa de Lac-Mégantic, il n’y a qu’à demander. « Nous sommes ouverts à toutes les tendances du marché », complète le jeune entrepreneur. Les fixations, les garnitures et les accessoires tirent leur origine des meilleurs fournisseurs et se situent à la fine pointe de la technologie, qu’il ajoute.
La progression de l’entreprise est qualifiée de fulgurante par son propriétaire. Installé, au début, dans un garage de quelque 2 400 pi carrés, il a déménagé ses pénates dans un autre six fois plus grand, localisé sur la rue Georges Pinard, derrière Viandes Giroux. De six employés, Artisanex en embauche aujourd’hui une vingtaine. « C’est une entreprise familiale », explique M. Vézina. « J’ai dix personnes de ma famille et de celle de ma femme qui travaillent chez nous », démontre-t-il.
Les autres travailleuses et travailleurs ont été recrutés par le biais de Facebook, LinkedIn et Emploi-Québec. « J’ai travaillé fort pour trouver du personnel qualifié et qui resterait à l’emploi », confie l’employeur. Et la COVID dans tout ça ? « L’an dernier, on a dû fermer en février », mentionnait-il. Et il renchérissait : « Malgré tout, même si on est surchargé d’ouvrage, ça fonctionne bien quand même. » La sécurité au travail, l’attention portée pour éviter les contaminations et la qualité des relations entre le personnel et l’employeur priment à l’usine, secret de leur fidélisation.
En témoigne ce commentaire de sa part sur son site internet Artisanex : « Vendredi passé, nous avons livré l’un des projets les plus techniques que nous avons faits ! Nous faisons cette publication pour remercier nos employés en or d’avoir contribué à ce magnifique projet et même, pour certains, d’avoir fini leur quart à 4 h am. Nous avons un team de feu sur qui on peut compter et nous vous en sommes très reconnaissants ! Soyez fiers de ce que vous avez accompli ! » y est-il écrit.
Fort de ses études en ébénisterie à l’école 24-Juin de Sherbrooke, M. Vézina, copropriétaire de l’usine Artisanex avec son père Pierre, a complété son apprentissage au centre de formation de cuisiniste l’Académie du Haut Design, au CÉGEP de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il s’agit d’une école spécialisée en production d’équipements de cuisine et salle de bain fonctionnels et esthétiques.
Cette formation lui permet d’accéder à une clientèle, dont 40 % proviennent du marché de l’est des États-Unis, de New York au New Hampshire en passant par Boston. Une autre partie émane, en importance équivalente, de la région de Montréal. L’autre 20 % tire son origine de l’Estrie, de Bromont à notre MRC.