L’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, se dit heureuse de fermer le dossier et de passer à autre chose.
L’ex-mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, devra payer 800 $ d’amende pour les deux chefs de culpabilité retenus sur les 21 qui lui étaient reprochés pour manquement au code d’éthique et de déontologie lors de sa comparution devant la Commission municipale.
Mme Lapointe avait déjà reconnu sa culpabilité au chef 19 de manquement pour « avoir utilisé ou avoir permis d’utiliser les ressources ou services de la municipalité (deux employés du Service des travaux publics), à des fins personnelles ou à des fins autres qu’aux activités liées à l’exercice de ses fonctions, pour le déplacement d’un équipement du Manoir de l’EAU VIVE. » Mme Lapointe devra payer à la municipalité l’équivalent du salaire des deux employés pour la tâche effectuée, soit 49 $.
L’ex-mairesse devra également payer une amende de 750 $ relativement à sa culpabilité à l’article 15 du code soit « pour s’être prévalue de sa fonction pour influencer ou tenter d’influencer la décision du directeur général, de l’inspectrice municipale et des membres du conseil municipal afin qu’une rencontre ait lieu avec les représentants du Manoir de l’EAU VIVE concernant leur projet d’agrandissement. » « Il semble que j’ai insisté, c’est ce qui a été retenu. » Elle ajoute que l’autre partie réclamait 5 000 $ alors que le juge a précisé dans son jugement que Mme Lapointe n’exerçait plus son rôle de mairesse, qu’il n’y avait plus de risque de récidive qu’il s’en tenait à la pénalité de 750 $.
Satisfaite
L’ex-mairesse s’est dite satisfaite malgré tout. « C’est sûr que j’aurais aimé juste une réprimande, mais je suis très contente. On va fermer le dossier ». Elle ajoute déplorer que cette histoire coûtera plus de 34 000 $ aux contribuables alors que ça aurait pu se régler autrement, par une simple rencontre. « Ça aurait pu être évité. C’est une tempête dans un verre d’eau. » Mme Lapointe travaille présentement comme agente à l’administration pour le CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Elle collabore, pour l’instant, à la clinique de vaccination basée à Windsor. « Je travaille en administration, je fais de la saisie de données. Je suis aux oiseaux. Je pars le matin, j’arrive le soir chez nous et c’est fini là. C’est autre chose, le téléphone sonne plus, je ne comprends pas », lance-t-elle en riant.