Les membres de la famille de M. Rodrigue mettent la main à la pâte lors des activités.
Retraité depuis cinq ans, Charles Rodrigue, ancien travailleur à la mine Graymont à Dudswell, demeure actif au sein de sa communauté à Weedon. Grand Chevalier de Colomb de cette municipalité, il s’implique au sein de l’organisme depuis plus de 35 ans et n’a pas l’intention d’arrêter, au contraire. Il transmet sa passion d’aider les plus démunis aux membres de sa famille.
Au fil des années, il a réussi à attirer dans son giron ses deux fils et les gendres de ses trois filles. Bien que l’organisme soit accessible seulement aux hommes, M. Rodrique a réussi d’y greffer, tous les membres de sa famille (femme, filles et certains petits-enfants) à participer aux diverses activités. « Les petits-enfants, on leur montre à être compréhensif. »
Lors des brunchs, maintenant suspendus en raison de la pandémie, ce n’était pas rare de voir ses proches impliqués. Même certains petits-enfants pouvaient donner un coup de main à débarrasser les tables ou à autres choses. « Pour moi, les Chevaliers de Colomb, c’est un organisme catholique qui vient en aide au monde. J’aime ça faire des actions, ça me rend heureux. Moi, je suis confortable avec ça. Tous mes garçons et gendres sont actifs. Je les ai tous fait entrer. » Un des fils de M. Rodrigue enseigne la catéchèse auprès de jeunes, ajoute-t-il avec une fierté évidente. « Pour la famille, le bien des autres, c’est important et les Chevaliers, c’est comme une grosse famille. »
Même si l’organisme a cessé sa principale activité de préparer des brunchs, on tente de poursuivre l’implication sociale sous une autre forme. « On aide avec différentes bannières, comme le Centre d’action bénévole en participant à la guignolée et Moisson Haut-Saint-François pour l’aide alimentaire. »
M. Rodrigue ne cache pas sa hâte de reprendre les activités régulières comme les brunchs. « On a très hâte de reprendre les brunchs et la communauté aussi. » En attendant, l’organisme est à la recherche d’activités qui pourraient se dérouler au cours de l’été prochain et favoriser des rencontres familiales tout en respect des normes sanitaires. Celui qui est à la tête de l’organisme regroupant quelque 160 membres n’a pas l’intention de baisser les bras. « Ça fait 35 ans que je suis dans les Chevaliers. Tant que je vais vivre, je vais continuer. Je ne laisserai pas tomber mon organisme », complète-t-il avec détermination.