La vérificatrice générale de la Ville de Sherbrooke, Andrée Cossette, a déposé un rapport accablant concernant la gestion de l’aéroport de Sherbrooke. Elle propose 26 recommandations pour corriger les lacunes.
Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François et membre du conseil d’administration de la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke (CDAS), situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, ne croit pas que le rapport de la vérificatrice générale de la Ville de Sherbrooke, identifiant plusieurs lacunes quant à la gestion de l’organisme, cause préjudice sur les divers projets en cours.
Reconnaissant le travail effectué par la vérificatrice, Andrée Cossette, M. Roy précise que cela « ne signifie pas la fin de l’aéroport. Pour les autres projets, ça va continuer », insiste-t-il.
Rappelons que la vérificatrice générale a récemment déposé son rapport, qualifié d’accablant par la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, et rapporté dans le quotidien régional La Tribune. Le rapport soulève plusieurs lacunes entre autres, l’absence de planification stratégique, la composition du conseil d’administration, des mécanismes de contrôle insuffisant et des données financières dépassées notamment dans le projet de desserte commerciale. La vérificatrice suggère 26 recommandations en lien avec les problématiques identifiées.
M. Roy n’était pas en mesure de commenter le rapport au moment de l’appel téléphonique précisant qu’il était en voie d’en faire la lecture. « Elle (vérificatrice) a fait une présentation; à savoir si je suis tout en accord, c’est autre chose. Je vais lire le rapport pour bien comprendre et après je vais en discuter avec les gens (membres du conseil d’administration). »
M. Roy mentionne retrouver des éléments importants à l’intérieur du rapport et souhaite prendre le temps de bien les analyser. Il avoue être surpris de la teneur du document sur certains aspects, mais veut prendre le temps d’approfondir sa réflexion et compréhension. Le préfet souhaite que le contenu du rapport soit discuté en conseil d’administration.
M. Roy voit d’un bon œil que Mme Beaudin siège au sein de la CDAS.