Jacques de Léséleuc, candidat à la mairie d’Ascot Corner.
Pour une deuxième fois en moins d’un an, l’ex-maire d’Hatley de 2003 à 2013, Jacques de Léséleuc, tentera de remporter l’élection municipale d’Ascot Corner, du 11 septembre prochain. Celui-ci veut travailler de concert avec le conseil et s’impliquer activement.
Ex-employé du Centre de recherche d’agriculture Canada, à Lennoxville, M. de Léséleuc est maintenant retraité et souhaite s’investir en donnant tout son temps à la municipalité et aux citoyens.
Rappelons que ce dernier avait été défait, en obtenant 16,98 % des votes en septembre 2021, par Éric Mageau. Celui-ci a quant à lui démissionné du poste de maire en juin, expliquant notamment la difficulté de concilier son emploi régulier et le travail à la mairie. Lors de la dernière campagne, Jacques de Léséleuc dit avoir visité beaucoup de citoyens. « Aux dernières élections, j’ai visité 900 maisons. Lorsque les citoyens verront le nom de Jacques de Léséleuc, ils se souviendront que je suis venu à leur rencontre. »
Résident d’Ascot Corner depuis environ 6 ans, M. de Léséleuc se dit prêt à reprendre le travail commencé par M. Mageau. Il ne veut pas débarquer à l’Hôtel de Ville et y imposer sa vision. Pour l’instant, il désire travailler dans la même direction que le conseil municipal et c’est pourquoi, il sera l’écoute de celui-ci, s’il venait à être élu. « Moi, j’arrive au conseil avec aucune vision personnelle, je vais travailler en harmonie avec le conseil de ville en suivant la vision qui a été adoptée par le conseil. On ne repart pas à zéro, le train est déjà en marche. J’arrive avec 10 ans d’expérience, je suis à la retraite, je peux avoir une présence quotidienne à l’Hôtel de Ville. »
Dans cette course à la mairie, Jacques de Léséleuc sera opposé à Nathalie Bresse qui n’avait pas sollicité de renouvellement de mandat lors des dernières élections, préférant représenter le Bloc Québécois au niveau fédéral. Il s’attendait à voir Mme Bresse se retirer de la course lorsqu’il a annoncé son désir de renouer avec la vie politique municipale pour éviter, selon lui, des dépenses supplémentaires. « C’est presque un 10 000 $ que les citoyens vont payer à nouveau pour la tenue de ces élections. Une somme que les résidents d’Ascot ont déjà payée, il y a un peu plus de 7 mois », indique-t-il.
Conscient qu’il arrive en milieu d’année, M. de Léséleuc ne considère pas le rattrapage des dossiers en cours comme un défi insurmontable. Il se dit confiant de pouvoir rendre service à la population et d’être à l’écoute de
ces derniers