François Jacques désire poursuivre le travail amorcé

Francois Jacques

François Jacques.

Comptabilisant quatre années d’expérience à titre de député de Mégantic, François Jacques, candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ), considère qu’il n’est pas le même qu’à sa première campagne de 2018. Les acquis qu’il a développés au cours de son mandat font de lui, estime-t-il, un bien meilleur candidat dont la population pourra bénéficier.
Parmi les réalisations dont il est fier, le député sortant mentionne la révision des horaires de factions des ambulances qui a entraîné des changements dans le comté soit à Weedon, East Angus, Mégantic et Disraeli.
Il mentionne avoir appris à travailler avec les élus en cours de mandat. « J’ai appris à travailler avec les maires. Je suis une personne qui travaille pour les compromis. » Il cite en exemple la route 257 qui est sur le point d’être complétée. « C’est une belle réalisation, autant des cinq maires de la MRC et du côté du gouvernement. On a été capable de s’adapter, avoir de la souplesse pour adapter les programmes. » Ce dossier figure parmi les réalisations dont M. Jacques semble le plus fier. « La 257, c’est quelque chose qui avait été promis depuis plusieurs années et non réalisé. Peut-être que c’était dur à croire pour tout le monde que ça se réaliserait, mais on a travaillé fort (maires, mairesses, MRC et gouvernement) sur ce projet-là. »
La Coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres Weedon est un autre bel exemple d’implication du milieu auquel aime se référer M. Jacques. « Il y a eu beaucoup d’embûches dans ce projet et les gens n’ont pas baissé les bras. On a travaillé, on les a soutenus. On a la chance d’avoir la bâtisse levée, habitée, ça c’est des gens qui vont rester dans leur milieu. »
À l’opposé de belles réalisations, le député avoue qu’il aurait aimé que Valoris soit réglé du point de vue gouvernemental. Il reconnaît que la régie intermunicipale regroupant la municipalité de Sherbrooke et la MRC du Haut-Saint-François avait du travail à faire, ce qui a été fait. « On a soutenu Valoris tout au long autant François Bonnardel (ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie) que moi et le ministère de l’Environnement. Je pense qu’on s’en va vers quelque chose. »
Engagements
Conscient que la couverture Internet pour les mal desservis connaîtra un retard pour certains foyers, M. Jacques demeure confiant que l’ensemble sera desservi à court terme. En attendant, précise-t-il, les personnes auront la possibilité d’obtenir une solution temporaire avec Starlink.
Il enchaîne en faisant sien un engagement national de son parti politique, afin de rendre la couverture cellulaire accessible partout. « Un des enjeux majeurs sur le territoire, c’est la couverture cellulaire. C’est aussi un enjeu de sécurité. »
M. Jacques veut travailler au développement de l’occupation du territoire en contribuant à l’amélioration des milieux de vie (petit parc, petite infrastructure sportive pour l’ensemble de la population) et autres pour maintenir la vitalité des municipalités. Le candidat ajoute que son gouvernement, s’il est élu, investira dans les bâtiments du CLSC et CHSLD à Weedon afin d’améliorer la qualité de vie des résidants. « Je pense que ces bâtiments ont besoin d’un peu d’amour. »
Quant au développement du logement social, le candidat soutient qu’il doit reposer sur la volonté du milieu. Il cite en exemple la Coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres Weedon qui a permis la création d’un bâtiment de 26 logements. Avec l’implication sociale de l’ensemble des acteurs, il est possible de faire une sorte de partenariat avec le privé, estime M. Jacques. « L’ensemble des municipalités peut travailler avec leur milieu communautaire et faire avancer le dossier du logement et je vais être là pour les soutenir », précise-t-il.
La pénurie de main-d’œuvre frappe le Haut-Saint-François comme partout ailleurs. Le député sortant est d’avis qu’une partie de la solution passe par la modernisation et l’automatisation des équipements. Évidemment, le besoin en logements doit également être pris en considération, ajoute-t-il.
Au secteur agricole, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ne cachent pas leur crainte quant à la protection du potentiel acéricole sur les terres publiques. M. Jacques se dit préoccupé par la problématique et mentionne avoir eu plusieurs discussions avec les autorités concernées. Il ajoute l’importance de bien définir l’enjeu d’une terre contiguë à une production acéricole. Le candidat admet l’importance économique de l’acériculture, mais ajoute qu’il est important de trouver une façon dont tout le monde puisse profiter de la forêt, les marcheurs, les chasseurs et les compagnies forestières.
La violence conjugale et la maltraitance sexuelle font malheureusement partie de la réalité du Haut-Saint-François et M. Jacques en est conscient. Il mentionne que les ressources en place ont obtenu du financement supplémentaire. Il ajoute qu’un projet pilote est en cours en Estrie aux palais de justice de Mégantic, Sherbrooke et Granby pour les victimes de violences conjugales et sexuelles pour protéger celles-ci et qu’elles obtiennent un accompagnement particulier notamment dans les palais de justice. Il ajoute qu’une équipe de professionnels est en place pour soutenir ces personnes. M. Jacques encourage la dénonciation. « Ce n’est pas juste la personne qui doit dénoncer, c’est l’employeur, la famille, les voisins. C’est une responsabilité commune de protéger les gens. »

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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