La deuxième couche de surfaçage entre Lingwick et Scotstown devrait être complétée si ce n’est déjà fait.
L’important projet de réfection de la route 257, impliquant les municipalités de Weedon, Canton de Lingwick, Scotstown, Hampden et La Patrie, est passablement avancé, mais sera complété au printemps prochain. Prévu au coût global de 17 M$, le projet connaîtra un dépassement de plusieurs centaines de milliers de dollars, mais on n’était pas en mesure d’en établir l’ampleur au moment de l’entrevue puisque les travaux ne sont pas complétés.
Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, attribue ce dépassement à l’augmentation du coût de l’essence du printemps dernier. « Avant l’augmentation de l’essence, on respectait nos coûts et là on dépasse. L’an passé, si je prends nos tronçons qu’on a fait Weedon-Gould, La Patrie-Scotstown, on était dedans aucun dépassement de coût. Cette année, tout ce qui touche à l’essence (bitume, camionneurs) a augmenté. Il a fallu revoir les municipalités pour leur expliquer et les cinq étaient d’accord à l’assumer. » Rappelons que les municipalités participantes ont confié la gestion du projet et l’entretien subséquent de la route à la MRC du Haut-Saint-François. Cependant, le comité de la 257 regroupant les cinq municipalités demeure l’instance décisionnelle. Le projet devait se terminer cette année. Le préfet attribue ce retard à des facteurs externes comme la grève des ingénieurs au MTQ et des négociations impliquant la municipalité de Scotstown avec le gouvernement concernant la coordination des travaux d’aqueduc et égout avec un autre ministère que celui des Transports pour la réfection de la 257.
Travaux
La réfection de la route 257 sur les quelque 40 kilomètres traversant le territoire des cinq municipalités est passablement avancée, d’expliquer M. Roy. Au moment de l’entrevue, la semaine dernière, on s’apprêtait à compléter la deuxième couche de recouvrement de bitume entre Lingwick et Scotstown. La section Weedon et Lingwick est complétée et celle de Scotstown en direction de Hampden et La Patrie également. Si tout va bien, il devrait rester les accotements et un peu de signalisations à installer, d’exprimer M. Roy. Il reste donc que le surfaçage du tronçon de la rue Albert jusqu’à la limite de Lingwick et la rue Ditton à l’intérieur du périmètre urbain de Scotstown qui seront complétés au printemps prochain. Cette dernière partie comprendra des travaux d’infrastructure, voirie et resurfaçage.
Le maire du Canton de Lingwick, Robert Gladu, et celui de Hampden, Bertrand Prévost, sont satisfaits des travaux effectués. M. Gladu est particulièrement heureux que le surfaçage partant du cimetière jusqu’à Scotstown se fasse avec du bitume et non du macadam, ce qui était initialement prévu. « On est heureux d’avoir deux couches d’asphalte de façon qu’on puisse avoir une belle route organisée, structurée qui va être une route touristique qui va aller directement vers les États-Unis. » Du côté de Hampden, le maire mentionne que les travaux sont complétés depuis le printemps. « Tout va bien, on est très satisfait du job. » M. Prévost réitère également sa satisfaction de l’entente des municipalités quant au partage à parts égales des coûts.
Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du comité de la 257, est satisfaite du déroulement des travaux, malgré le retard qu’elle attribue à des circonstances incontrôlables. Quant au dépassement de coûts, elle admet qu’il existe, mais préfère attendre la fin de travaux pour se prononcer. Les municipalités iront jusqu’au bout, laisse-t-elle entendre, « on n’a pas le choix, on veut que ça se fasse. »
Avec son enthousiasme habituel, Mme Delage manifeste tout de même sa satisfaction envers les divers professionnels contribuant au projet et les maires des municipalités concernées. Elle réitère que l’entente intervenue, entre ces dernières, de partager à parts égales les coûts du projet « même si on n’a pas le même kilométrage, c’est unique au Québec et doit servir d’exemple. On est cinq municipalités qui travaillent ensemble, s’il y a quoi que ce soit qui arrive, on s’assoie, discute et prend une décision. On est un bel exemple de regroupement municipal, on se tient et on va se tenir encore pour un bout. »