François Jacques.
Satisfait du travail accompli, le député sortant François Jacques, candidat de la Coalition Avenir Québec, dans Mégantic, n’a pas l’intention de modifier sa façon de faire qu’il qualifie de structurée. « C’est un combat de tous les jours être député, travailler avec la population pour pouvoir lui rendre des services, les entreprises, les municipalités pour aider à grandir. Les gens ont l’air satisfaits du travail qu’on a fait et là, il faut travailler pour l’avenir. »
M. Jacques se dit dévoué à la cause de faire progresser le comté. « Moi, je suis un gars qui fait tout pour rendre des services. On fait ça parce qu’on aime ça et on a le goût de servir. Les gens qui ne le font pas pour ça, bien ils n’ont pas d’affaire là. » Le candidat sortant se voit donc à sa place et manifeste clairement l’intention de poursuivre.
Celui qui en est à sa deuxième campagne électorale admet que celle-ci est différente de la première où, dit-il, sa formation politique était vouée à remplacer le gouvernement libéral sortant. À la première campagne, le candidat mentionne avoir senti chez l’électorat le désir « de tasser les libéraux de là. Maintenant, c’est nous autres qui sommes au pouvoir et je ne sens pas la volonté de nous tasser de là. » Le candidat caquiste ne cache pas néanmoins sentir une certaine rancœur d’une partie de la population envers les mesures restrictives liées à la COVID-19.
À quelques jours de l’élection générale, le candidat réitère ses engagements qui sont notamment de sécuriser la route 112 entre Ascot Corner et Dudswell. L’amélioration de la couverture locale en santé notamment par la rénovation de plusieurs établissements du réseau dans Mégantic, dont le CLSC à Weedon s’inscrit sur sa feuille de route. M. Jacques rappelle la volonté de sa formation politique d’investir 900 M$ pour répondre au souhait des personnes âgées qui veulent demeurer chez eux ainsi qu’à l’amélioration des services professionnels et l’ajout de médecins. La couverture du réseau cellulaire sur l’ensemble du territoire est une évidence pour le développement du comté, insiste le candidat. Soutenir les municipalités en développant les noyaux urbains en créant de la construction autour des villages et aider à revitaliser les municipalités autant sur le plan culturel et de la qualité de vie de ces milieux est important aux yeux du député sortant. Il rappelle que plusieurs investissements ont déjà été effectués dans ce sens par son gouvernement.
M. Jacques soulève un enjeu qu’il qualifie d’important, soit la protection des lacs, des rivières, de l’érosion et particulièrement des espèces envahissantes. Il rappelle notamment « que le plan bleu va servir entre autres à s’occuper des espèces envahissantes, mais aussi de prolonger et peut-être de bonifier la subvention pour les installations septiques privées. Faut faire un travail exemplaire pour protéger les lacs, empêcher l’érosion des ruisseaux, les bassins de rétention doivent être conformes. »
Interrogé au fait que les municipalités réclament davantage d’aide financière du gouvernement pour les appuyer dans leurs nombreux projets de mise à niveau que ce soit infrastructures, logements, parcs et autres, le député sortant se dit sensible à cette volonté. Il rappelle néanmoins que son gouvernement a considérablement contribué. « Dans le dernier mandat, le pacte fiscal avec les municipalités a été au-delà des espérances des municipalités. On a même ajouté d’autres argents pour aider les municipalités sur divers aspects », de préciser, M. Jacques. Le candidat rappelle l’engagement du premier ministre du Québec, François Legault, lors du sommet électoral de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) de pérenniser le transfert de la croissance d’un point de la TVQ aux municipalités. » Le député sortant ajoute l’intervention du gouvernement pour la création du Fonds régions et ruralité avec une enveloppe de 1,3 milliard de dollars sur cinq ans et la bonification du programme de partage des revenus des redevances sur les ressources naturelles.
Au secteur acéricole, notamment la production en forêt publique, les producteurs demandent au député sortant de se prononcer à savoir s’il est favorable à la protection de 200 000 ha au Québec dont 5 000 en Estrie de forêt publique pour préserver le potentiel acéricole des coupes forestières. M. Jacques mentionne travailler sur ce dossier depuis quatre ans, précisant que des avancées ont été effectuées. Il est d’avis que chacune des demandes doit être étudiée individuellement. Il reconnaît le potentiel de ce champ d’activités autant en forêt publique qu’en forêt privée. « C’est un moteur économique important pour la circonscription de Mégantic. Je vais défendre les producteurs et le développement acéricole de l’ensemble du territoire de la circonscription. C’est un travail que je vais continuer de faire. »
Invité à énumérer succinctement les besoins du Haut-Saint-François, le candidat caquiste mentionne développer le sentiment de fierté sur le territoire, des logements sociaux avec l’implication du milieu et de garderies.