Centre d’éducation aux adultes : Le nouveau service (FAD)

Éducation aux adultes

Nathalie Roy, directrice au Centre d’éducation aux adultes, et Safran Bizier, enseignante, ont confiance que la nouvelle offre de service FAD obtiendra du succès auprès des utilisateurs.

Le Centre d’éducation aux adultes du service scolaire des Haut-Cantons à East Angus offre de la formation à distance. Implanté l’année dernière, le service a été peaufiné et est en mesure de répondre adéquatement à la clientèle.
« On a toujours offert de la formation à distance, mais ce n’était pas structuré nos affaires. Donc, l’année passée, on a retravaillé notre formule et maintenant on a une plateforme Moodle », d’exprimer Safran Bizier, enseignante d’anglais et sexualité. « Cette année, ajoute-t-elle, on a bonifié nos choses, on a continué à la retravailler et là on la déploie à plus grande échelle. » Sur la plateforme, on retrouve des explications, des exercices, des vidéos explicatifs, voir comment utiliser la plateforme et les travaux qui sont à faire. Il est possible d’y déposer les devoirs. Les enseignants ont également du temps disponible pour répondre aux élèves. Les étudiants peuvent donc communiquer avec eux soit sur la plateforme Team ou par téléphone, par courriel ou Messenger.
« L’année dernière, c’était une année de rodage, on l’a bonifié. Cette année, c’est vraiment au point » , d’insister Mme Bizier. Nathalie Roy, directrice du Centre d’éducation aux adultes, ajoute qu’il s’agit d’une plateforme en ligne, mais ce n’est pas de la formation synchrone. Les gens, explique-t-elle, ne sont pas devant leur ordinateur à suivre le cours. La formation aux adultes, ça reste de la formation individualisée. Les gens peuvent la suivre à leur rythme et selon leur disponibilité. « Donc, si une personne travaille, elle peut le faire le soir. Nous, on peut se donner de petits moments de rencontre idéalement une fois par semaine. Ça peut être jusqu’à 15 minutes, quelques échanges de courriel. Ils nous envoient leurs travaux, on les corrige, on fait une rétroaction. Ils n’ont pas besoin de beaucoup de temps avec l’enseignant », d’exprimer Mme Bizier.
L’objectif, précise Mme Roy, « est d’aller chercher plus d’élèves et de répondre aux besoins variés de la clientèle qui ne trouve pas toujours le temps de venir à l’école, particulièrement ceux qui travaillent, des personnes qui ont des enfants à la maison, certaines personnes malades, des personnes qui ne peuvent se déplacer en présentiel. Ça démocratise l’accès à l’éducation. » L’année dernière, la FAD a enregistré 31 inscriptions. En novembre dernier, on en était à 15, mais les intervenantes étaient confiantes que ce nombre allait augmenter au cours des prochaines semaines. L’inscription à l’éducation aux adultes se fait de façon continue et à sortie variable. Les gens peuvent s’inscrire en tout temps, particulièrement pour la formation à distance. Les utilisateurs du service au régulier cherchent à compléter leur formation scolaire que ce soit du 3e au 5e secondaire afin d’obtenir éventuellement un diplôme d’études professionnelles (DEP) ou un diplôme d’études secondaires (DES). Il est possible de poursuivre le cheminement scolaire en présentiel, en classe, ou à distance. Bien que les usagers de la FAD peuvent faire leur cheminement à distance, ils devront néanmoins faire leurs examens en présentiel.
Pour s’inscrire à la FAD, il suffit de joindre le Centre d’éducation aux adultes en composant le 819 832-3637 poste 1100. On vous donnera un rendez-vous avec la conseillère en orientation qui déterminera avec la personne le profil de formation et les besoins pour atteindre les objectifs. Le service s’adresse aux personnes de 16 ans et plus avant le 30 juin de l’année en cours.
Le centre de formation aux adultes compte pas moins de 600 élèves répartis dans les trois centres, soit Coaticook, Mégantic et East Angus. La formation, dite régulière, n’est qu’une facette des services offerts. On offre également des formations pour les élèves en déficience ou handicapés, les élèves avec le spectre de l’autisme, d’autres éprouvant des problèmes de santé mentale et des gens sur des plateaux de travail en insertion socioprofessionnelle.

Article précédentArticle suivant
Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
©2024 Journal Le Haut-Saint-François