Les participantes ont pris soin d’accrocher une boule identifiée du nom des victimes en guise de commémoration.
Quelques femmes ont répondu à l’invitation de La Passerelle du Haut-Saint-François et bravé la température maussade du 6 décembre dernier pour se regrouper et rendre hommage aux 14 victimes de la tuerie, survenue il y a 33 ans, en 1989, à l’École Polytechnique de Montréal.
Pour Andrée, membre du personnel de La Passerelle, il est important de prendre le temps de s’arrêter pour commémorer ce triste moment et dénoncer l’attentat et son caractère sexuel. L’activité clôturait les 12 jours d’action pour l’élimination des violences basées sur le genre qui se déroulaient du 25 novembre au 6 décembre.
« Il est important de dénoncer et crier notre indignation face à ces violences. Au centre, quotidiennement, nous recevons des confidences de femmes qui ont subi des violences. » Des violences peuvent prendre plusieurs formes et les participantes en ont cité à titre d’exemple la notion de consentement lors d’une relation sexuelle, la violence verbale, physique, psychologique, financière et autres. Plusieurs participantes ont pris la parole pour exprimer leur opinion sur le sujet.
Boules de Noël
En guise de commémoration, les participantes ont posé un geste symbolique en accrochant 14 boules de Noël sur lesquelles sont inscrits les prénom et nom de famille des victimes. Les intervenantes ont pris le temps au préalable de nommer ces femmes et préciser leur champ d’études.
Voulant terminer la cérémonie sur une note positive, les participantes ont également fait part de gains survenus au cours des dernières années que ce soit au niveau des lois, de la reconnaissance de la violence, du mouvement Me Too et de diverses initiatives pour dénoncer et lutter contre la violence faite aux femmes.