Faire du bénévolat : L’histoire d’une vie pour Roger Robitaille

Robitaille

Bien qu’il ait réduit le rythme, Roger Robitaille n’a pas l’intention d’arrêter de faire du bénévolat.

Roger Robitaille d’East Angus fait du bénévolat pour aider les gens. Il ne compte plus, depuis longtemps, les années qu’il s’implique auprès de la communauté. « Moi, le bénévolat, ça fait partie de ma vie depuis longtemps. J’ai fait toutes sortes de choses bénévolement », lance-t-il en riant.
Depuis plus de 30 ans, il fait bénévolement des rapports d’impôts pour les plus démunis. Bien qu’il ait réduit le rythme, il poursuit son implication au sein de ce service offert par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François et n’a pas l’intention de s’arrêter. « Tant que je serai en santé, je vais continuer », lance-t-il le plus sérieusement du monde.
« Le bénévolat, ça remplit ma vie. Plutôt que d’être à ne rien faire assis à regarder la TV, ça me tient occupé. Le bénévolat, ça m’apporte une certaine satisfaction de pouvoir aider les gens et faire une bonne action. Ça me fait sentir utile. » Pour M. Robitaille, son implication n’a pas de date d’expiration. « Tant que je vais être capable et que les gens auront besoin, je suis là, si la santé me le permet. »
Le retraité rappelle avoir eu une vie bénévole bien remplie. Il s’est impliqué au sein de la pastorale, la préparation au baptême, le service aux messes, les repas paroissiaux. Il s’est impliqué pendant plusieurs années au sein de la Maison des jeunes Actimaje sans compter sa participation auprès du Club Lions. Lui et sa conjointe ont même accueilli, un certain temps, une famille cambodgienne.
M. Robitaille a réduit ses activités en conservant exclusivement le service d’impôt. Cependant, ç’a été plus fort que lui, il offre un service d’accompagnement. « Je fais de l’accompagnement pour les gens de la résidence qui n’ont pas d’auto, qui ont des rendez-vous. Ça a commencé, par un ami ici que je connais depuis longtemps, qui m’a demandé pour un rendez-vous, pis là ça s’est parlé dans la résidence. Quand quelqu’un a besoin, ils savent que j’en fais. Je n’ai pas fait d’annonce. » Ce petit service occupe quand même M. Robitaille pour au moins deux à trois accompagnements par semaine. « J’aime ça me promener en auto pis voyager. C’est plus un plaisir pour moi. » M. Robitaille ne compte pas les heures ou les services qu’il rend. Ce qu’il retient, c’est la satisfaction de faire du bien autour de lui.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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