Les élèves de 5e année posant fièrement avec la première récolte de l’année, accompagnés de leur enseignante, Mychèle Morin, et du directeur général chez Moisson HSF, Carl Lajeunesse.
Les élèves de 5e année de la classe de Mychèle Morin à l’école Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ont entrepris de cultiver divers légumes biologiques à l’aide d’un jardin hydroponique intérieur. Ces jeunes entrepreneurs motivés ont décidé d’offrir en don leur première récolte à Moisson Haut-Saint-François qui les remettra aux usagers de l’organisme.
« Je trouve ça super de voir de jeunes élèves avoir autant d’enthousiasme dans un projet comme celui-ci. Leur don fait chaud au cœur, surtout qu’à l’organisme, il est assez difficile d’avoir et d’offrir des légumes », d’exprimer Carl Lajeunesse, directeur général chez Moisson Haut-Saint-François.
Les agriculteurs en herbe étaient très fiers du résultat de la récolte et heureux de choisir un organisme aidant les gens dans le besoin.
Ce sont neuf élèves qui ont pris en charge l’entièreté du projet, de la mise en terre des graines jusqu’à la récolte, passant par le contrôle du PH dans l’eau et la qualité des nutriments absorbés par les plantes. L’hydroponie permet la culture de plantes sans terre. Ce système est très efficace puisque les racines reçoivent une alimentation optimale, et n’ont pas besoin de se développer à la recherche d’eau, donc plus de plantes dans moins d’espace. De plus, en hydroponie, plusieurs économies sont possibles puisque l’eau avec les nutriments est réutilisée.
Les sept semaines destinées à la production de la première récolte ont été chamboulées par quelques petits pépins, mais les élèves ont été en mesure de relever les défis et trouver des solutions à leur problème en équipe, souligne l’enseignante Mychèle Morin.
Cette école fait partie du programme Santé globale et les saines habitudes de vie sont une priorité pour l’établissement, les enseignants et les jeunes le fréquentant. Derrière ce projet se cache aussi un désir de promouvoir l’achat local. Consommer localement permet de produire moins de déchets et tous les légumes provenant de l’école Notre-Dame-de-Lorette n’ont été soumis à aucun produit nuisible pour la santé.