Conte d’hiver numérique audiovisuel extérieur : Une première prometteuse

Conte hiver

Près d’une centaine de personnes ont participé à la première du conte numérique audiovisuel extérieur qui se déroulait les 3 et 4 mars derniers au parc des Braves, à Cookshire-Eaton. Jeunes et adultes ont découvert la technologie de projection artistique architecturale à travers le conte, Les hivers qu’ils nous restent à compter.
Cette création, l’œuvre du cinéaste-réalisateur, Sébastien Croteau, de L’inconnu dans le noir, a ravi les spectateurs. Près d’une centaine de personnes ont visionné une des 20 présentations étalées sur les deux soirées, totalisant 4 heures de diffusion. M. Croteau aurait souhaité davantage de participants, mais se dit fort satisfait « compte tenu que l’activité se déroulait à l’extérieur, en soirée, l’hiver et dans un contexte post-pandémie. C’est plus difficile, le monde sort moins qu’avant. Ça reste quand même un succès. Il y a eu beaucoup de monde en début de soirée », d’exprimer l’artiste.
Créateur de Les Murmures du Canton projeté sur les murs extérieurs des trois bâtisses patrimoniales entourant le parc des Braves, M. Croteau a poussé son expertise plus loin. « En tant que cinéaste, j’avais le goût de poursuivre ce type de création, mais en racontant une histoire sous forme de conte afin de nous amener à réfléchir à notre impact sur la Nature. Je voulais m’adresser autant aux adultes qu’aux enfants dans un espace de diffusion sortant de l’ordinaire à la fois intimiste et immersif. Les hivers qu’ils nous restent à compter, c’est un véritable conte (narration audio) accompagné de musique et d’animations numériques projetées sur une reconstitution d’un petit village en impression 3D d’environ 30 pi3, avec une montagne en arrière-plan entourée d’un écran de 15 pi2. C’est ce qui rend le tout unique comme expérience. »
Le compte raconte l’histoire d’un petit garçon qui entretient une relation d’amitié profonde avec un bonhomme de neige, mais chaque année, le réchauffement climatique fait toujours un peu plus fondre cette relation. Le garçon prend alors la décision de transporter son bonhomme de neige dans la montagne afin de prolonger sa vie, causant l’émoi dans le village. Le tout se termine sur une note joyeuse et encourageante quant à l’avenir climatique.
Avenir
Satisfait de la production, M. Croteau mentionne qu’elle est facilement transportable et pourrait être présentée dans les autres municipalités ou dans les écoles primaires. Quoi qu’il en soit, il semble déjà assuré qu’elle sera à nouveau présentée l’an prochain à la même période.
D’autre part, mentionnons que les projections de la production Murmures du Canton, sur les murs extérieurs des bâtiments patrimoniaux situés aux abords du parc des Braves, reprendront pour la saison estivale. Il s’agira de la troisième édition.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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