OnRush Project : Une entreprise avec jeunes passionnés

ON Rush

L’équipe de OnRush Project de gauche à droite, Thomas Roy, Jackob Ménard, Xavier Bourgault et Laurence Carrier. Absents de la photo Malik Bilodeau et Frédéric Gagnon.

Des jeunes du Haut-Saint-François, des copains regroupant d’anciens et actuels étudiants de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent se lancent en affaires. Remplis d’enthousiasme, débordant d’idées et d’une énergie bouillonnante, ces gens d’affaires gèrent depuis un an leur petite entreprise d’impression de vêtements, OnRush Project.
C’est dans un petit local à Cookshire qu’ils s’activent à répondre aux demandes sans cesse croissantes de leur clientèle. Xavier Bourgault, propriétaire, Thomas Roy, copropriétaire, Malik Bilodeau et Frédéric Gagnon, membres ainsi que Jackob Ménard, gérant, trippent sur le développement de l’entreprise. Cette nouvelle génération est à l’ère de son temps et propose les produits sur son site Internet. Ils sont également actifs sur plusieurs plateformes comme TikTok, Instagram, You Tube et Facebook.
L’entreprise spécialisée dans l’impression de logo, écritures sur T-shirt et gilets ouatés offre une dizaine de modèles et s’apprête à lancer sa collection d’été, si ce n’est déjà fait. Avec l’aide de leur designer graphiste, Laurence Carrier, les jeunes hommes d’affaires développent les divers logos. Pour l’instant, la vente des produits se fait en ligne sur le lien https://onrushproject.ca, mais on songe à ouvrir une boutique dans un avenir rapproché. En consultant le site, les gens pourront découvrir l’identité de ces artisans qui affichent fièrement les divers modèles qui sont unisexes, précisent ces derniers. Ils ajoutent que le prix des T-shirts et cotons ouatés est hautement compétitif, variant de 20 $ à 55 $. Il est également possible de trouver les produits chez un de leurs partenaires, Snack Planet, à Sherbrooke. Les jeunes demeurent également très actifs sur les médias sociaux, s’efforçant de publier du nouveau contenu de façon quotidienne. Par cette façon de faire, ils permettent aux abonnés de suivre de près les nouveautés et l’évolution de l’entreprise.
Pour l’instant, tous les membres de l’équipe travaillent par passion et œuvrent au développement de l’entreprise. Aucun n’est rémunéré. « On est une équipe et pour l’instant, on commence, on réinvestit tout ce qu’on fait », d’exprimer Xavier Bourgault. Les efforts semblent porter fruit. « Depuis huit mois, là on charbonne », d’exprimer Jackob.
Le propriétaire, Xavier Bourgault, avoue son goût pour démarrer des choses. « J’ai décidé de créer l’entreprise pour pouvoir créer ce que moi j’aimais. Chaque design a comme sa propre personnalité. » L’entreprise s’approvisionne en chandails d’un fournisseur au Canada, mais effectue la conception, l’impression et l’assemblage du logo.
Comme de véritables hommes d’affaires, les intervenants ont refusé de dévoiler leur chiffre d’affaires, se limitant à dire que ça allait bien. Parmi leurs clients, figure la Ville de East Angus qui a commandé des chandails pour les sauveteurs et les camps de jour. « Une commande de près de 5 000 $. C’est plus de 400 chandails qu’on va faire », d’exprimer avec une fierté évidente Jackob. Parmi les perspectives, « bien moi, c’est sûr que je vais ouvrir mon propre magasin. J’aimerais ça avoir un barbier à l’intérieur du magasin pour faire un peu de mélange, c’est toujours à la mode. Ça, c’est à moyen terme. À court terme, ça serait vraiment de faire les festivals. On aimerait ça faire partie aussi des show. On a déjà fait des démarches pour ça. » D’ailleurs, l’entreprise devrait avoir un petit kiosque pour vendre ses produits lors de la Fête nationale à East Angus. « Notre but, ce n’est pas de rivaliser contre d’autres compagnies, d’exprimer Jackob, c’est juste de montrer notre produit. On ne fait pas la même chose que les autres. On développe une histoire en même temps que la marque. Les gens peuvent acheter à cause de notre histoire. Le nom de l’entreprise OnRush Project signifie qu’il y a toujours des projets en route par rapport à la marque », d’expliquer Jackob. « Même si le plus gros projet, c’est la vente, il y en a toujours d’autres qui s’ajoutent, du contenu sur Internet, les festivals qui s’ajoutent et ça ne finit jamais », exprime-t-il avec enthousiasme.
L’objectif serait de développer suffisamment l’entreprise pour être en mesure d’avoir des employés salariés. « Pour l’instant, ce qu’on fait, comme on ne peut pas payer l’équipe, on s’offre parfois un petit souper en gang, une petite sortie, quelque chose comme ça. » Quant à la clientèle « on en a eu pas mal de tous les âges entre 14 et 50 ans. » Concernant l’appréciation, les représentants mentionnent à l’unisson que les gens sont satisfaits. « Tout le monde nous dit qu’ils sont prêts à en racheter et que la qualité est super. Ils n’ont pas peur que nos logos se détachent au lavage. On veut avoir un produit qui va durer à long terme, que tu ne sois pas obligé de t’en racheter un aux deux mois, même si ça nous ramenait plus d’argent à nous, ce n’est pas notre but parce qu’on veut promette un bon produit à nos clients. Même avant qu’on démarre notre site Internet, on a travaillé gros sur la qualité », d’insister Xavier.
Les jeunes entrepreneurs sont sérieux dans leur démarche et tiennent à respecter la valeur des trois P soit Patience, Persévérance et ce qu’ils considèrent la plus importante, la Passion. L’entreprise est enregistrée. « On veut se développer au Québec et même représenter le Québec par notre marque ailleurs. Ce n’est pas parce qu’on est dans un petit village qu’on ne peut pas faire quelque chose de grand. C’est ça qu’on veut prouver par cette compagnie-là », de conclure Xavier.

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Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
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