Johnville : Une aire de repos à l’église Notre-Dame-de-la-Paix

air de repos

La conseillère, Josée Pérusse, Isabelle Côté, adjointe administrative et conseillère pédagogique au CPE Il était une fois, le maire, Mario Gendron, Vicky Champagne, directrice générale du CPE, et Martin Tremblay, directeur général de la municipalité, procèdent à la coupe du ruban.

Cyclistes, marcheurs et visiteurs ont désormais un endroit pour s’arrêter dans le secteur Johnville à Cookshire-Eaton, plus précisément à l’aire de repos de l’église Notre-Dame-de-la-Paix.
Récemment réaménagé avec l’ameublement nécessaire, le parvis de l’ancien lieu de culte est en mesure d’accueillir 25 personnes assises. Sur place, les gens ont la possibilité d’utiliser des toilettes.
C’est dans le cadre d’une conférence de presse que l’on a récemment procédé à l’inauguration officielle du site qui est accessible depuis le 1er mai, et ce jusqu’au 31 octobre de 7 h le matin à 21 h, sept jours semaine. La réalisation de ce projet au coût de 50 000 $ fait partie du plan de développement des infrastructures et installations de loisirs de la municipalité. D’autres travaux similaires sont ou seront en cours sur l’ensemble du territoire municipal.
Rappelons que l’édifice abrite actuellement, de façon temporaire, le Centre de la petite enfance (CPE) Il était une fois. Il accueille une quarantaine d’enfants et ce nombre grimpera à 63 lorsque la construction du nouveau centre, situé juste derrière l’église, sera complétée vraisemblablement à l’automne 2024. Rappelons qu’il s’agit d’un investissement de plus de 2,4 M$.
Pour le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, le projet de l’aire de repos et le CPE symbolisent bien ce que la mobilisation du milieu peut accomplir en collaborant avec les différents paliers gouvernementaux et divers organismes à vocation socio-économique. « Bien qu’initialement une mauvaise nouvelle pour la communauté de Johnville et la ville de Cookshire-Eaton, la fermeture de l’église paroissiale s’est transformée en une occasion de répondre à d’autres besoins criants de nos citoyens. On se retrouvait avec un édifice dont la vocation pouvait être transformée et adaptée aux nouvelles réalités de la communauté. Avec le temps, on s’apercevait que la démolition de cette église aurait été un gaspillage et une destruction de tout le patrimoine du milieu, lequel jadis abritait un lieu de pèlerinage. La question est vraiment de savoir si on pouvait se permettre de laisser aller une partie de notre histoire sous les yeux des citoyens qui ont contribué largement à sa survie tout au long des années. La réponse était plus qu’évidente aux yeux de la communauté et des partenaires impliqués. C’était non », précise-t-il. La municipalité en a donc fait l’acquisition au coût de 1 $.
M. Gendron insiste pour dire qu’il était important de préserver le bâtiment et le patrimoine qu’il représente. Il ajoute, lorsque le CPE temporaire s’installera dans son nouveau local, l’église ne deviendra pas une coquille vide pour autant. Elle accueillera éventuellement la bibliothèque du centre communautaire et sera située dans l’ancienne partie sacristie et l’intérieur du bâtiment deviendra un centre culturel. D’autre part, le volet lieu de culte ne sera pas mis aux oubliettes pour autant puisque l’on prévoit aménager à l’extérieur un mémorial avec statue représentant la période où se tenaient des pèlerinages. Les passants auront donc l’opportunité de se familiariser avec l’histoire du site ou autres. Le maire est d’avis qu’il était primordial de sauver l’église. « Dans n’importe quel village qu’on se promène au Québec, il y a un lieu commun de rassemblement qui a été soit une église. Un milieu comme ici qui a été un lieu de pèlerinage, c’est d’autant plus important de conserver l’historique. Pour les gens de la place qui ont participé à ça, c’est important de leur laisser cet héritage-là, c’est très important pour moi, plus qu’un multilogement. On a d’autres endroits pour du multilogement qui ne viennent pas prendre le centre du village », complète le maire de Cookshire-Eaton.

Article précédentArticle suivant
Pierre Hébert
Pierre a été le directeur général du Journal pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite en 2023.
©2024 Journal Le Haut-Saint-François