Une procession effectuée dans l’église, avant la messe, réunissait plusieurs porte-drapeaux arborant les bannières d’associations locales et communautaires, accompagnant les deux célébrants de la cérémonie, l’abbé Donald Thompson et le curé d’East Angus, l’abbé camerounais Pierre Célestin Onazué.
Afin de célébrer dignement les 100 ans de l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, le comité organisateur a pensé présenter une messe québécoise, à l’occasion du samedi 24 juin, Fête nationale du Québec, et une autre solennelle le dimanche 2 juillet, jour pour jour avec la date du 2 juillet 1923 où s’ouvraient les portes de l’église pour la première fois, il y a 100 ans.
Une procession à l’intérieur de l’église, avec des porte-drapeaux transportant les bannières d’associations locales et communautaires, avait ouvert la messe, en accompagnant les célébrants, l’abbé Donald Thompson et le curé de la paroisse, l’abbé Pierre Célestin Onazué, originaire du Cameroun, en Afrique.
Le président d’honneur du centenaire, l’architecte Rémi L. Petit, a commencé par souhaiter la bienvenue à tous, introduisant dans son discours une volée de cloches, qui ont d’ailleurs retenti pour inviter la population au rassemblement.
Une bonne partie de l’animation qui a suivi avait été préparée pour être déclamée par deux étudiants en théâtre de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent, Arnaud et Gabrielle, qui se relançaient dans un super élan oratoire. Ils ont évoqué de larges pans de l’histoire du Canada, avec des liens entre les ancêtres pionniers jusqu’aux acteurs actuels, les populations d’aujourd’hui, et des interinfluences entre eux, par le biais des différents métiers de la société.
La messe présidée par l’abbé Donald Thompson a donné lieu à plusieurs moments émouvants, comme lors de l’appel, par le prêtre, des fidèles des différentes générations, des anciens jusqu’aux plus jeunes, les baby-boomers, les générations X, Y, Z et Alpha, en alternant avec le couplet principal de la très belle chanson Gens du Pays, de Gilles Vigneault.
L’abbé Thompson a maintes fois évoqué la vie de saint Jean-Baptiste, au cours de la célébration. Une belle foule d’environ 250 à 300 personnes avait envahi l’église. Une paroissienne assise à proximité du journaliste a émis le commentaire suivant : « Je viens à l’église tous les samedis et lundis, et ce serait bien si l’église était tout le temps aussi remplie qu’aujourd’hui ! »
Quelques chansons québécoises ont aussi agrémenté la messe, comme le bel Hymne au Printemps, de Félix Leclerc, juste après le mystère de l’Eucharistie, et la chanson de Jean Lapointe, Si on chantait ensemble, après la communion. Elles ont été interprétées avec brio par le Chœur Saint-Louis, relié à la paroisse. Et à la fin de la messe, comme une boutade, envoyée à la volée, appelant à la fête, La danse à Saint-Dilon, que l’abbé Thompson a accompagné d’une invitation à danser dans l’église, mais les fidèles ont fait preuve d’une grande retenue !
Le dimanche 2 juillet, la messe solennelle se voulait beaucoup plus protocolaire, présidée par l’Archevêque de Sherbrooke, Monseigneur Luc Cyr, avec là aussi, procession au son des cloches. De nombreuses invitations avaient été lancées, visant à réunir plusieurs dignitaires, élus, donateurs, religieuses et anciens prêtres et curés de la paroisse, en présence du président d’honneur Rémi L. Petit, architecte qui a travaillé depuis de nombreuses années sur les rénovations de l’église. Après la messe, un cocktail a poursuivi les libations, avec un léger goûter.
Une brochure souvenir du centenaire de l’église, sorti récemment des presses, pouvait être acquise par la population au prix modeste de 5 $.