Centre culturel Weedon

Au Centre Culturel de Weedon : Une programmation 2023-2024 pour tous les goûts !

Rébecka Lussier, la présidente du C. A. du Centre Culturel de Weedon et la gestionnaire de programmation, a concocté une programmation très intéressante pour cette saison 2023-2024, qui débute le 23 septembre prochain.

Un virage important a été effectué à la Municipalité de Weedon, ces dernières années, pour favoriser une programmation culturelle digne de ce nom pour son Centre culturel. L’édition 2023-2024 en mettra plein la vue et pour tous les goûts, c’est peu dire ! Voilà un élément non négligeable pour améliorer la qualité de vie des Weedonnais et Weedonnaises.
La présidente du conseil d’administration et gestionnaire de programmation de l’organisme municipal, Rébecka Lussier, a concocté avec un enthousiasme contagieux, cette programmation très intéressante débutant le 23 septembre prochain, avec le spectacle très attendu de France D’Amour.
« Au cours de cette nouvelle saison 2023-2024, nous aurons des spectacles très variés dans à peu près tous les domaines, la chanson, le blues, le rock, le folk, le traditionnel, de tous les genres, même les hommages à des groupes musicaux importants, l’humour, même la magie, du théâtre, des spectacles pour toutes les catégories d’âges, comme pour le spectacle spécial de l’Halloween avec les Jukebox Heroes, pour les jeunes, le samedi 28 octobre prochain », énumère Mme Lussier, une passionnée du domaine culturel.
« J’attire aussi votre attention sur les Shirley, un groupe de trois femmes qui chante du rock, qui a fait dernièrement la première partie du spectacle des Foo Fighters, qui vont livrer leurs propres compositions, le samedi 24 février 2024. On aura donc une saison très variée dans tous les domaines. Autre exemple, on ramène Jean-Claude Gélinas, le samedi 23 mars, qui viendra accompagné de son personnage bien connu en la personne de Réjean de Terrebonne ! », ajoute-t-elle.
Contentons-nous de donner quelques autres suggestions au fil des mois à venir, simplement pour attirer l’attention des fans des arts et de la culture, qui aiment bien les divertissements qui font partie de leurs centres d’intérêt. Ceci en espérant qu’aucune autre pandémie ne vienne bouleverser la vie de tous, comme ce fut le cas, malheureusement, dans un passé récent…
L’humoriste Stéphane Fallu suivra l’ouverture de la saison, le samedi 30 septembre avec son nouveau spectacle truffé de nouvelles blagues, dans son style simple, direct et décousu. Guylaine Tanguay, pour sa part, s’amènera à Weedon les vendredi et samedi 10 et 11 novembre, avec ses coups de cœur personnels tirés des répertoires de Ginette Reno et Céline Dion, entre autres.
Le magicien Michel Huot remplira les agendas, le samedi 2 décembre prochain, idem pour Yves Lambert, le vendredi 8 décembre, Maxim Martin le 20 janvier 2024, le multi-instrumentiste Geoffroy le samedi 6 avril, et François Léveillée pour les nostalgiques, le samedi 20 avril. En mai 2024, se suivront Alexandre Barrette et Kaïn, respectivement le samedi 11 et vendredi 17.
Côté théâtre, la troupe Oh La La, de Weedon, présentera la pièce La ménagère apprivoisée, du prolifique auteur québécois Yvon Brochu, pièce qui a fait les belles heures du théâtre d’été un peu partout au Québec, dans le passé. À l’agenda les 25 mai, 8 juin, 6 juillet, 3 août 2024, 20 h.
Tous les spectacles sont à l’horaire à 20 h aux dates indiquées, sauf les deux films-conférences des Aventuriers voyageurs, sur le Portugal le dimanche 31 mars 2024, et sur l’Italie/Toscane, le dimanche 28 avril, tous deux à 14 h, pour les intéressés.

Luc Breton

Premier roman d’un septuagénaire de Marbleton : Luc Breton a publié Le cimetière des aveux

Luc Breton a été tour à tour enseignant, vulgarisateur, formateur et chroniqueur pour la télé et la radio. Il devient maintenant romancier avec Le cimetière des aveux, son premier roman.

Luc Breton est né à Marbleton, il y a plus de 70 ans. Il a vécu plusieurs décennies à Montréal et s’est finalement installé à Eastman, en 2002. Il vient de publier à compte d’auteur son premier roman, Le cimetière des aveux, qu’il qualifie d’autofiction. À partir d’un fait qu’il a vécu jadis dans son village natal, son roman raconte son histoire, mais d’une façon romancée et arrangée.
« À mon âge, j’avais peur que mon roman devienne une œuvre posthume si je passais par un éditeur traditionnel. J’avais déjà essayé cette voie, pour commencer, mais ce n’était pas facile ni rapide ! Alors c’est ce qui m’a fait choisir l’autoédition. Je voulais aussi rentrer dans mes frais rapidement et donner 2 $ par livre vendu à une cause qui me tient à cœur », révèle M. Breton, en entrevue téléphonique.
Le journal de rue de l’Estrie reçoit ce don de sa part. Ancien alcoolique toxicomane, sobre depuis 38 ans, il croit qu’aujourd’hui encore, les tabous dans la société sont très tenaces.
« J’évalue que mon roman se déroule, au début, il y a 60 ans. J’ai beaucoup travaillé et retravaillé les premiers chapitres, avec un style haletant, pour agripper le lecteur dès les premières lignes. Je traite d’un thème universel, mais je fais un parallèle avec la société d’aujourd’hui, soit l’intimidation, le harcèlement et l’humiliation, qui sont maintenant monnaie courante, comme dans les cours d’école et les arénas, ce que plusieurs d’entre nous ont pu vivre durant son enfance. Dans mon histoire, ces réalités refont violemment surface pour un homme qui revient dans son village natal », raconte Luc Breton.
« Mon personnage principal, Geoffroy Gamache, va combattre les souvenirs des années où il a subi lui-même du harcèlement et de l’humiliation. J’ai tenu à ce qu’il y ait une solution, apportée à la fin du livre, quand Gamache va organiser un rituel d’apaisement, dans le cimetière de son village. Il va mettre en terre ses rêves brisés, ses espoirs déçus, et ainsi aider d’autres âmes blessées comme lui. Voilà pourquoi les pierres tombales sont si lourdes, elles bloquent l’accès aux secrets », clame-t-il.
Le récit se déroule effectivement à un rythme effréné, dans un style rapide et nerveux.
« J’ai commencé à recevoir des témoignages de lecteurs qui se reconnaissent dans mon roman, je suis surpris. Je vois l’importance que mon livre les aide à assouplir leur situation et à mettre dans leur tête un peu d’air. Les menaces sont plus pernicieuses de nos jours avec les réseaux sociaux », dit-il.
« Il y a aussi des événements clés dans mon livre, soit le 30e anniversaire de la reconstruction du charnier par la Municipalité. Les gens sont invités à enterrer des objets symboliques, pour se libérer de deuils mal vécus, entre autres. Ils en viennent à faire chacun un cimetière individuel dans leurs jardins. Il y en a qui enterrent leurs livres de recettes, parce qu’ils sont désabusés, d’autres des drapeaux du Québec parce qu’ils savent très bien que l’indépendance ne se réalisera jamais, et d’autres se détachent de drames vécus dans leur village, comme de la violence conjugale que personne ne connaît, c’est l’Omerta du village… C’est traité avec humour, parfois sombre. Mais on n’aide personne en arrêtant de parler de l’intimidation et du harcèlement », conclut-il.
Les intéressés peuvent se procurer son livre Le cimetière des aveux par courriel, à l’adresse lucb@lucbreton.com

actualite

Alloprof, une mine d’or pour le corps enseignant et les nouveaux arrivants

En vue de la rentrée scolaire, l’équipe d’Alloprof propose une section conçue uniquement pour les enseignants du primaire et du secondaire afin de mieux les outiller dans leur quotidien, notamment dans la planification des cours. L’organisme propose également un petit guide destiné aux nouveaux arrivants pour bien expliquer le système éducatif québécois et démystifier certains éléments pour favoriser le parcours scolaire de leurs enfants.
Des ressources clés en main pour appuyer les profs
L’organisme propose maintenant une section de son site destinée spécifiquement aux enseignants du primaire et du secondaire, remplie de trucs pertinents pour faciliter la préparation de cours, surtout en début d’année : Alloprof Enseignants. « En 26 ans, Alloprof a développé beaucoup de ressources. On voulait aider les profs à trouver rapidement celles qui répondent le mieux aux besoins de leurs élèves selon leurs difficultés, le niveau et la matière, et leur donner plein de bonnes idées pour optimiser leur utilisation en classe et à la maison. Ça peut être particulièrement intéressant pour les profs en début de carrière qui cherchent à enrichir leur boite à outils », explique Pascal Bonaldo, gestionnaire des services aux élèves et porte-parole d’Alloprof. On y propose, par exemple, des ressources gratuites pour soutenir les élèves et leurs parents, des outils imprimables et des activités clés en main.
Il est également possible de commander gratuitement du matériel promotionnel, comme des affiches pour décorer les classes ou encore des signets pour encourager la lecture et fournir un rappel aux élèves des outils qui peuvent leur venir en aide.
Aider les parents à se préparer à bien vivre la rentrée
« Il n’y a pas de cours pour devenir parent d‘un enfant qui va à l’école ! Même quand on est né ici, il peut être difficile de bien comprendre le système éducatif québécois et le parcours scolaire. Ça peut être encore plus compliqué pour de nouveaux arrivants qui doivent tout apprendre sur leur nouveau milieu de vie », rappelle monsieur Bonaldo. Pour répondre à ce besoin, Alloprof a créé cette année un petit guide pour les nouveaux arrivants qui permet, entre autres, de démystifier les termes scolaires, de comprendre ce qu’il faut savoir pour l’inscription à la maternelle, de démystifier le bulletin et de savoir comment accompagner son enfant s’il étudie dans une langue différente de la sienne.
Grâce à l’appui de la Fondation Desjardins, Alloprof Parents propose aussi un dossier complet sur la rentrée scolaire qui permet d’apprivoiser le stress souvent associé à ce moment de l’année, de faciliter les transitions, de bien s’organiser et d’établir une routine des devoirs efficaces. Enfin, parce que l’entrée à la grande école commence dès la maternelle, l’équipe a travaillé sur un dossier afin d’aider les parents à préparer leurs minis : Prêt pour la maternelle !
Les services réguliers de retour
Alors que le site web d’Alloprof est accessible en tout temps avec plus de 25 000 contenus et une zone d’entraide ouverte 7 jours sur 7 à l’année, les profs reprendront du service en répondant aux questions scolaires des élèves par texto, par clavardage ou par téléphone dès le 5 septembre.
À propos d’Alloprof
Alloprof est un organisme de bienfaisance qui aide les élèves du Québec à transformer leurs défis scolaires en réussites, en offrant gratuitement des services professionnels et stimulants. Pour appuyer sa mission, Alloprof développe et propose des services et des ressources en ligne avec l’aide d’une équipe d’enseignants et de professionnels passionnés.
Alloprof aide annuellement 550 000 élèves du Québec, 60 millions de fois.

Classique Gérard Putter Bernier

Tournoi Putter Bernier : Presque complet

Nous retrouvons Lyne Bernier, David Fournier, directeur général de la municipalité de East Angus, Claude Giroux et Etienne Bouchard, directeur des loisirs et de la vie communautaire de East Angus.

À quelques jours de la 20e édition du tournoi de golf-bénéfice Putter Bernier, qui se déroulera au Club de golf East Angus le 8 septembre prochain, les organisateurs ont le sourire et pour cause on affichait pratiquement complet au moment d’écrire ces lignes.
Lyne Bernier, doyenne de l’organisation depuis le début, se réjouit de la réponse des golfeurs amateurs, commanditaires et souhaite être en mesure d’amasser la somme de 10 000 $. Cet argent est versé à la Fondation Sports et Loisirs de East Angus et sert à venir en aide aux enfants démunis que ce soit pour soutenir les jeunes pour des activités sportives, sociales et culturelles.
Traditionnellement, le tournoi Putter Bernier versait des bourses aux divers gagnants de la catégorie amateur. Cette année, on innove en abolissant les catégories et bourses. L’ensemble des sous amassés sera consacré aux jeunes, d’expliquer Mme Bernier. L’édition 2023 est ouverte à tous et le tournoi se fera sous la formule Vegas. Pour s’inscrire, il suffit de communiquer avec Mme Bernier en composant le 819 832-4786 ou par courriel au letty@videotron.ca. Cette pionnière du tournoi est en poste depuis la première classique qui remonte au 4 octobre 2002. À l’époque, la regrettée Micheline Carignan-Dion et Michel Auger formaient le trio organisateur. S’est ajouté en cours de route Claude Giroux en 2007 et par la suite la Ville de East Angus par le biais de la Fondation Sports et Loisirs depuis 2010. L’organisation tient à remercier le partenaire majeur Promutuel Assurance Centre Sud ainsi que la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, la municipalité de East Angus et le député de Mégantic, François Jacques.

Lumberjack

Ligue régionale de hockey senior A : Les LumberJacks changent de mains, mais demeurent à East Angus

De gauche à droite, Steve Savard, Eric Thibodeau, Louis-Philipe Morin.

L’équipe de hockey les LumberJacks d’East Angus change de propriétaire et passe aux mains d’un groupe de trois personnes Eric Thibodeau, Steve Savard et Louis-Philip Morin. Les nouveaux acquéreurs conservent l’image de l’équipe, « mais nous, on veut l’amener (équipe) à un autre niveau. On aspire aux grands honneurs », d’exprimer M. Thibodeau.
Les trois fans de hockey tentaient depuis trois ans d’acquérir ou développer une nouvelle franchise dans la ligue. La chance leur a finalement souri en faisant l’acquisition de l’équipe locale le 21 mai dernier. Ces derniers savent dans quoi ils mettent les pieds puisque MM. Thibodeau et Savard ont déjà œuvré au sein de l’organisation des défunts Sharks de la ligue senior.
Les nouveaux propriétaires souhaitent, dès cette année, faire quitter l’équipe des bas-fonds de la ligue pour l’amener en milieu de peloton. « Le directeur général, Steve Savard, a travaillé fort pour avoir de bons choix. Le noyau reste le même, mais on a fait plusieurs ajouts. L’équipe va être robuste et capable de marquer. On va avoir une équipe offensive capable de jouer en équipe, » d’exprimer M. Thibodeau. Les nouveaux dirigeants souhaitent développer l’image de l’équipe et pour y arriver, on développera une gamme de produits promotionnels (chandails, tuques et autres).
Saison
Une pratique a déjà eu lieu et le premier match préparatoire se tiendra le 8 septembre à l’aréna Robert-Fournier, à compter de 20 h 30, contre les Nordik Blades de Val-des-Sources. La prochaine rencontre à domicile sera le 23 septembre à la même heure et l’équipe locale recevra celle de Maçonnerie Richard Lauzière et fils de St-Cyrille de Wendover. Pour les parties hors saison, le coût des billets est à moitié prix soit 5 $ et de 10 $ en saison régulière. L’entraîneur des LumberJacks demeure Jean-François Houde et son adjoint, Stéphane Lessard. Le début de la saison régulière s’amorcera le 28 septembre. La date du premier match à East Angus n’était pas encore connue au moment d’écrire ces lignes. Les propriétaires invitent la population à venir encourager l’équipe locale.

Semaine Marchés Publics

Invitation à célébrer la Semaine des marchés publics

Les résidants du territoire du Haut-Saint-François peuvent se considérer choyés par le nombre de marchés publics qui se trouvent dans leur région. Ici, un bel exemple par le marché de Lingwick, présenté chaque vendredi dès 16 h jusqu’au début de septembre.

C’était déjà la 15e année que la population était invitée à souligner la Semaine québécoise des marchés publics, du 3 au 13 août derniers, encourageant du même coup plus de 2500 producteurs agricoles et artisans bioalimentaires du Québec.
Ces partenaires importants des 32 marchés publics dans la seule région de l’Estrie contribuent, semaine après semaine en été, à une alimentation de proximité qui fait le bonheur des consommateurs, qui peuvent ainsi s’approvisionner localement de produits frais provenant directement des producteurs, et ce, jusqu’en octobre.
L’initiative découle d’une collaboration directe entre l’Association des Marchés publics du Québec (AMPQ) et du Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE). Cet organisme publie chaque année un calendrier des marchés, lequel fournit à la population les jours, dates et heures d’ouverture des différents marchés publics.
« On encourage les Québécoises et les Québécois à visiter plusieurs marchés au cours de la saison, car ils ont tous une particularité et une belle variété de produits, avec plusieurs activités offertes à proximité… que ce soit tout près de chez soi ou sur la route des vacances », a déclaré Johanick Riendeau, directrice du CIBLE.
« Légumes biologiques, viandes, fromages, produits de boulangerie, mets préparés… Chaque marché a sa propre identité selon les productrices et producteurs qui se trouvent sur place. Certains proposent également des produits d’artisanat, le tout dans une ambiance chaleureuse et conviviale ! », a-t-elle ajouté. « Bon été au marché ! »

Scotstown

Fonds spécial pour la dévitalisation : Scotstown aussi remonte la pente !

Rempli d’espoir, le maire, Marc-Olivier Désilets, mentionne que la croissance est de retour à Scotstown.

Inutile de chercher longtemps les causes de la dévitalisation qu’a subie Scotstown au cours des années. Les circonstances et les malchances appartiennent au registre particulier qui veut que les humains à la tête de la Municipalité ne puissent y faire grand-chose. Et n’ont pas aidé les fermetures des industries majeures, Mille et une saisons, Shermag et Bois Beauchesne. De cette époque, seulement Léo Désilets Maître Herboriste a survécu et pris un essor considérable, sous l’impulsion du regretté Léo Désilets.
Bien conscient de la situation et de la tâche ardue qui l’attendait quand il a accepté d’accéder à la mairie, le jeune maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, a pris le taureau par les cornes, avec son conseil municipal dynamique. Incidemment, Marc-Olivier est le petit-fils de Léo Désilets, le fondateur de son entreprise dont il est aujourd’hui directeur général.
« On travaille très fort depuis ces années pour que le monde de Scotstown retrouve le sourire dans leur ville ! On s’améliore, nous connaissons maintenant une belle croissance », lance d’emblée le premier magistrat scotstownois.
« C’est très difficile pour une petite municipalité comme la nôtre, avec seulement un peu plus d’un million de dollars de budget annuel et pas beaucoup plus que 200 payeurs de taxes, nous n’avons pas les ressources financières qu’il faudrait pour maintenir nos infrastructures à jour », émet le jeune homme avec beaucoup de lucidité et de sagesse.
« Mais nous avons de plus en plus d’entreprises qui vivent une croissance appréciable, comme Charcuterie Scotstown, l’épicerie, le camping municipal également. Nous avons aussi deux nouveaux gîtes du passant, ce qui en fait trois au total, avec 16 chambres pour faire dormir nos touristes, ce n’est pas rien quand même ! », convient-il.
« Nous ne sommes pas seulement une ville industrielle. On s’est tourné vers l’alimentaire, le tourisme, la santé. Nous travaillons le côté local, nous encourageons notre économie circulaire. Et il faut parler de notre développement domiciliaire, qui a débuté lorsque nous avons réduit le prix de vente de quatre terrains qui se sont bien vendus. Ça prend un peu de chance, dans la vie, et nous avons un propriétaire d’un grand lot de terrain de 700 acres qui veut développer avec un promoteur de Sherbrooke, un projet sur 10 ans. Nous voulons que les choses se fassent très bien en prenant le temps de bien faire. Une dizaine de terrains ont été cadastrés, et il y en a d’autres à venir, de deux acres et plus, pour créer une proximité avec la nature, profiter du parc, avec les sentiers de randonnée autour », décrit-il.
Une nouvelle notion est née de ces efforts pour loger les nouvelles familles qui viennent s’installer à Scotstown, soit la création d’un « parc aux parcs », une synergie entre le parc local Walter-MacKenzie, et les deux grands parcs, le régional du Marécage-des-Scots et le provincial du Mont-Mégantic, développé par la SÉPAQ.
« En fait, il s’agit de faire travailler l’argent du fonds de revitalisation à long terme pour la communauté. Nous voulons aller plus loin, même si nous ne sommes pas encore sortis du 4e ou du 5e percentile de l’indice de vitalité économique de l’Institut de la statistique du Québec. Nous avons aussi une excellente collaboration avec la Municipalité de Hampden, notre voisine, en créant des activités qui aident à améliorer la qualité de vie de nos citoyens respectifs », se réjouit-il.
Et cela se répercute sur l’école primaire Saint-Paul, à Scotstown, qui était menacée de fermeture, il y a peu de temps, et qui aujourd’hui nécessiterait un agrandissement. « C’est parfois difficile de comprendre l’inconstance du gouvernement québécois qui d’un côté crée un fonds pour revitaliser notre municipalité et de l’autre refuse que son ministère de l’Éducation débloque des fonds pour agrandir notre école parce que plus d’enfants doivent la fréquenter », déplore-t-il.
Il y a près de 90 élèves prévus à la rentrée de septembre prochain, à l’école de Scotstown, alors que seulement une vingtaine s’y retrouvait quand un regroupement avec La Patrie avait été étudié, sans y donner suite. La Patrie vit également une remontée du nombre d’élèves à son école. De plus, la création d’une maternelle quatre ans y constitue aussi une bonne nouvelle et un signe de croissance pour les deux municipalités.
« Nous avons deux comités importants avec Hampden, soit la Société de développement Scotstown-Hampden et le Comité des loisirs Scotstown-Hampden, où nous combinons nos idées en fonction de valeurs pour contrer la dévitalisation et aller plus loin conjointement avec notre voisine. Nous avons des enjeux de ville-centre à Scotstown, en ressources humaines, voirie, etc. C’est dur pour nous et ça va être ainsi pour les 20 prochaines années, car il y a des investissements importants que nous allons devoir effectuer, c’est colossal. Notre développement résidentiel ramène de la richesse foncière pour continuer le développement, il faut que ça avance. Nos conseillers veulent faire avancer les choses et la MRC travaille bien nos projets », conclut le maire, Marc-Olivier Désilets.
Les trois autres municipalités dévitalisées
Des trois autres municipalités dévitalisées du Haut-Saint-François, Chartierville, Saint-Isidore-de-Clifton et Weedon, cette dernière a réussi à se sortir du pétrin avec brio, par une certaine agressivité dans le domaine immobilier et de la construction. Les deux premières ont également pris le bon virage vers la revitalisation, dans une proportion plus relative.
À Saint-Isidore-de-Clifton, on a réussi à maintenir les services de proximité quasi essentiels dans tous les villages, que leur fournit depuis un certain nombre d’années leur Coopérative, soit l’épicerie-dépanneur, qui inclut aussi une quincaillerie, le bureau de poste et la station d’essence. Le budget spécial du programme de revitalisation de la municipalité y est pour quelque chose. Par ailleurs, l’ajout d’une maternelle quatre ans à cet endroit est également un bon signe d’une population qui ne se trouve pas en déclin.
Chartierville, de son côté, a opté pour des efforts sur le plan touristique et des loisirs. Un petit sentier de randonnée longe la rivière dans le village, un mini-putt a été construit et un nouveau local a été prêté au Club d’Âge d’or au bénéfice des personnes âgées, leur permettant d’ajouter à leurs activités. « On veut doubler la superficie du parc d’amusement pour les enfants dans un avenir rapproché. De plus, une piste de vélo de montagne sera fonctionnelle dès la fin d’août, chez nous », a déclaré le maire, Denis Dion, encouragé.

Vol Etang Cloutier

Cookshire-Eaton : Vol à l’étang Cloutier

Deux supports à hamac ont disparu ainsi que plusieurs autres objets servant aux enfants, personnes âgées et autres.

Des pièces d’équipements aménagées sur le site de l’étang Cloutier pour les spectacles de harpe et hamac ainsi que d’autres objets à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment et de la remise ont été dérobés dans la nuit, présume-t-on, du vendredi au samedi du 29 juillet dernier.
Claude Leclair, directeur des communications et vie communautaire à la municipalité de Cookshire-Eaton, déplore les méfaits surtout du fait que les objets dérobés étaient utilisés par des organismes comme la FADOQ, la Relève du Haut-Saint-François et la Galerie d’art Cookshire-Eaton pour desservir la communauté.
Parmi les objets dérobés, on note deux supports à hamac et un parasol abritant l’artiste sur la scène. Les lampes solaires installées sur le sol ont également disparu. Le ou les intrus ont fait main basse sur le filet de volleyball ainsi qu’une corde d’alimentation électrique. Le ou les malfrats ont également forcé le chalet pour s’introduire à l’intérieur et dérober divers objets. La remise servant d’abri pour les jeux utilisés notamment par la Relève du Haut-Saint-François n’a pas été épargnée. Des jeux de société géants ainsi que du matériel ludique ne font plus partie de l’inventaire. La directrice de l’organisme était en vacances au moment d’écrire ces lignes et personne ne pouvait émettre de commentaire quant à l’impact des choses disparues.
Spectacles
De son côté, Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture et porte-parole du Cœur villageois, déplore la situation. « Les gens se lamentent qu’il ne se passe rien à Cookshire-Eaton et quand on fait des choses, on se fait voler. Je trouve ça inadmissible, c’est voler pour déplaire à tous, les enfants, les personnes âgées, la culture. Je trouve ça plate. Mme Carrier assure que les spectacles vont se poursuivre comme prévu et qu’on ajoutera des fauteuils aux deux hamacs manquants.
Selon M. Leclair, le montant des objets disparus pourrait monter à quelques milliers de dollars. Outre l’aspect pécuniaire, le représentant de la municipalité déplore le fait que cela affecte les organismes, souvent peu fortunés, qui utilisaient les équipements au bénéfice de l’ensemble de la communauté.
Au moment d’écrire ces lignes, la municipalité et l’organisme La Relève du Haut-Saint-François avaient porté plainte auprès de la Sûreté du Québec. Une enquête est en cours.

Concert apéro

Des Concerts Apéro qui mettent les mélomanes en appétit !

Les Concerts Apéro de la cuvée 2023, présentés au parc des Braves à Cookshire-Eaton, portent bien leur nom, ce qui est très visible par le professionnalisme, la qualité et l’intérêt que démontre leur programmation. Le Quintette de cuivres De Vito, ensemble composé de cinq Estriens d’origine dont l’angussien Robin Doyon, s’est produit devant plus de 160 mélomanes ayant envahi l’endroit bucolique, au centre de la municipalité. « Un magnifique Concert Apéro qui inaugurait très bien notre scène toute neuve au parc des Braves ! Que du bonheur ! », s’est exclamée Manon Elisabeth Carrier, présidente du Comité Cœur Villageois de Cookshire-Eaton, organisme collaborateur au projet des concerts, avec la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Elle a profité de l’occasion pour inviter toute la population au prochain Concert Apéro du dimanche 27 août, qui mettra sous les projecteurs le Quatuor SaxoLogie, au même endroit, 17 h. À cette occasion, quatre saxophones, un soprano, un alto, un ténor et un baryton ne manqueront pas d’attirer l’attention musicale, respectivement avec les musiciens Louis-Philippe Bonin, Stéphane Jackson, Clio Theodoridis et Jean-Philippe Godard, originaires de Montréal. Fondé en 2012, ce quatuor s’est donné pour triple mission de diffuser en le démocratisant le large répertoire écrit pour saxophone auprès du grand public, de transmettre l’héritage des grands compositeurs, d’ici et d’ailleurs, et d’inspirer la nouvelle génération des compositeurs canadiens et québécois. Ils participent à plusieurs événements, aussi bien locaux et internationaux, enrichissant constamment leur feuille de route musicale.

ACTU-Rachel

HOME CHILDREN

“From 1869 to 1932, more than 100,000 children between the ages of four and 18 were brought to Canada through the British Home Child Program.”
That’s how Rachel Lambie begins her article to be published in the September issue of the Townships Sun. The story is based on a Home Children exhibit currently at the Lac-Brome Museum, where Lambie is curator. The exhibit highlights the role of the Knowlton Distributing Home, with interpretive panels telling the stories of selected children.
The other Townships distributing home was in Sherbrooke, the Gibbs Home for Waifs and Strays. (Many other poverty-stricken children went to foster homes in Ontario or central Canada.)
But there’s more to this story, and our Eaton Corner Museum, in its quiet manner, is telling another important chapter of it in its own display.
In 2009, explained Sharon Moore, the Bampton family “were needing to downsize, so we received the panels with information and a trunk that would have come to Canada with a Home Boy. Since then, we’ve been given two more trunks, books and other documents.”
Sharon Moore is the Eaton Corner Museum’s vice-president. She said Sarge and Pauline Bampton family were the Quebec representatives for the British Home Children Advocacy & Research Association, now known as Home Children Canada. This organization was set up to help former Home Children and their families locate their personal documents, such as their birth certificate, and to connect with each other and with long-lost family members.
“The bulk of the documents from the Brampton’s were deposited with the ETRC [Eastern Townships Resource Centre],” Sharon wrote in an email. The current Home Children exhibit offers much to see, including three trunks that held all the possessions of three different children who probably ended up in the Haut-Saint-François. As part of the complete Museum visit, it is in the Academy building at the Eaton Corner Museum, 374 Route 253, Cookshire-Eaton.
The August opening hours are Thursday to Sunday, from 11 a.m. to 4 p.m., and the September hours are weekends only. Admission charged. Info: eatoncorner59@gmail.com, or call Sharon at 819-837-2643.
The touching story of one Home Boy is told in an article by Heather Darch on 100objects.qahn.org, where the trunk containing his possessions is Object No. 48. His name was Frederick Erasmus Charles Williams. “He was born in Farnham, Kent, England, on February 19, 1897,” she wrote. “He was not an orphan when he boarded the SS Victorian at the age of 15, along with 23 other boys. Everything he owned was packed into a lacquered pine box painted with a red cross on all four sides and stencilled with his final destination, the Gibbs Home.”
Frederick fought in World War I, and died of the Spanish Influenza at the age of 21.
COOKSHIRE PARK, Aug. 27
An outdoor concert by the SaxoLogie Ensemble, a quartet of saxaphones: soprano (Louis-Philippe Bonin), alto (Stéphane Jackson), tenor (Clio Theodoridis), and baritone (Jean-Philippe Godard): Their repertoire of chamber music ranges from baroque to modern, including works by Glass, Piazzola, and Browning. It’s in the Parc des Braves, 85 avenue du Parc, in the heart of Cookshire on Sunday, August 27, at 5 p.m. Free of charge, open to all.
TOWNSHIPPERS’ FESTIVAL, Sept. 9
Townshippers’ Day is back!
After three years off due to the Covid-19 pandemic, Townshippers’ Association has just announced its annual fall event, Townshippers’ Festival, is planned for Saturday, September 9. The festival will be at the Stone Circle in Stanstead, as a feature of Stanstead’s Septemberfest. In partnership with the Stanstead Recreational Association, the festival will include all of the usual attractions music, food, and kiosks for artisans and community groups, family activities, and more.
Septemberfest is an annual event organized by the Stanstead Recreational Association, a not-for-profit group that organizes activities for people of all ages in Stanstead. This popular festival includes music, food and drinks, and activities for children and families. This year, Townshippers’ Association will add some of the ever-popular elements of the Townshippers’ Festival into the mix, including artisan kiosks and kiosks from community and governmental organizations.
Uniquely, the 2023 event combines two popular fall festivals. “This event will offer Townshippers from across the region―and beyond―a chance to discover the municipality of Stanstead, a community that we feel exemplifies the core values of community involvement and inclusion that we, as Townshippers, share. We hope to see you there!” wrote Townshippers’ Association’s President, Donald Warnholtz.
Activities begin at noon and continue until 11 p.m., hosted by PACE, Phelps Helps, and the Haskell Library. A supper of poutine, fries and sausages is slated for 4:30 p.m., with beer from the Coaticook Microbrasserie. Music in the afternoon is by Mike Goudreau, and in the evening by The Midnight Groove. Fireworks are at 8:30 p.m.
For information, contact Paige Frost, Townshippers’ Association’s Festival and Outreach Coordinator at 819-566-5717 or ta@townshippers.org.
BROOKBURY, Sept. 23
A community garage sale is planned for Brookbury Hall on September 23, 8 a.m. to 4 p.m. To reserve a large table (fee $10) and sell your wares, contact Brenda Bailey, 819-884-5984.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. All services in August are at 10 a.m., in varying locations. On August 20, the service is at St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. On August 27, the service is at St. John’s Anglican Church, 436 Batley Road, Brookbury. For details, visit deaneryofstfrancis.com and click on the “Calendar” link. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. All services in August are at 10:30 a.m., in varying locations. On August 20 will be a service at Trinity United Church in Cookshire. On August 27 the service is to be at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by August 21 for August 30.

Mariage 75 ans

75 ans de mariage du couple Casavant-Delage de La Patrie : Amour et esprit de famille garants du bonheur 

Les héros de la journée du 30 juillet dernier, où ils ont célébré leurs 75 ans de mariage, Victorien Delage et Béatrice Casavant, assis à l’avant. Ils ont vu trois personnes se joindre à eux pour la photo de famille : debout à l’arrière, Jean-Claude et Bernadette Casavant, frère et sœur de Béatrice, et Johanne Delage, belle-fille du couple Casavant-Delage. Bernadette est âgée de 90 ans, on l’a taquinée, en la qualifiant de beaucoup plus jeune que sa sœur !

Ce n’est vraiment pas tous les jours qu’on a la chance de rencontrer des personnes persévérantes extrêmes de l’Amour, des gens qui forment un couple éternel qui célèbrent 75 ans de vie à deux ! C’est un événement très rare de nos jours. Il faut avoir commencé jeunes et perdurer dans le temps, évidemment.
C’est le cas de madame Béatrice Casavant et de son mari Victorien Delage, mariés depuis le 31 juillet 1948, un an jour pour jour après leur première rencontre, alors qu’elle n’avait encore que 19 ans et lui 20 ans. Mme Casavant a fêté ses 95 ans le 2 août dernier, alors que M. Delage aura, pour sa part, 96 ans le 15 septembre prochain. Probablement le plus vieux couple de l’Estrie par leurs 75 ans de longévité !
Victorien Delage est né à La Patrie et il a vécu toute sa vie dans la maison paternelle, une maison de ferme où il a aidé ses parents agriculteurs. Il a aussi travaillé dans les camps de bûcherons, aux États-Unis.
Née à Magog, Béatrice Casavant a par ailleurs vécu son enfance principalement à Granby, à s’occuper de ses 11 frères et sœurs dès l’âge de neuf ans, dans une grande pauvreté. Elle a d’abord hésité entre devenir religieuse et aller travailler, mais ses parents avaient besoin de son salaire pour la survie de la famille. Elle a d’abord travaillé dans une usine de couture, la Miner Rubber spécialisée dans la fabrication de chaussures et d’imperméables en caoutchouc. Puis elle a œuvré à l’Imperial Tobacco, à Granby.
« Nous nous sommes rencontrés au mariage de mon cousin. Lui, il m’avait remarquée quelque temps auparavant, à une autre occasion, mais moi, je ne l’avais pas vu. Il m’a raconté ça plus tard ! », rappelle Mme Casavant, à qui on ne donnerait que 80 ans à peine, avec toute sa lucidité et sa jovialité.
« Au pied du lit de ma mère mourante, j’ai demandé à Dieu de me donner un homme bon, qui ne fumerait pas, ne sacrerait pas et ne boirait seulement qu’un petit peu ! », avoue-t-elle en souriant. « Et c’est ce que Dieu m’a donné ! »
Ils ont eu 10 enfants. « Deux filles, six garçons et deux autres filles », compte Mme Casavant elle-même. « La petite dernière, Julie, c’est mon mari qui l’a mise au monde, le docteur n’avait pas eu le temps d’arriver. Ce dernier m’avait d’ailleurs dit que je n’aurais pas d’autre enfant. Il s’est trompé ! Ce fut un vrai cadeau que j’avais demandé au bon Dieu, car ma fille précédente était gâtée comme une vraie petite princesse. Avoir une petite sœur l’a aidée à mieux se comporter ! », admet-elle. Elle a 22 petits-enfants et 30 arrière-petits-enfants, dont un dernier petit-fils, Jacob, né en juillet. « Je vais le voir pour la première fois aujourd’hui ! »
Leurs meilleurs souvenirs
« J’en ai plusieurs bons souvenirs, dans ma vie, car j’ai été heureuse. Définitivement la journée de mon mariage, c’est mon meilleur souvenir. Et j’ai été très contente 10 fois à la naissance de tous mes enfants ! On les a aimés égal, en plus. J’ai aidé tous mes enfants de toutes les manières. Aujourd’hui, ce sont eux qui nous reçoivent et nous le rendent bien. C’est partie remise. Nous avons la chance qu’un de nos enfants soit devenu proche aidant, il demeure avec nous ! », se réjouit-elle.
Son secret pour avoir atteint 75 ans de mariage : « Je suis toujours bien positive. Quant à mon mari, ses parents ont été un peu durs avec lui, ils ne l’encourageaient pas et ne lui donnaient pas de responsabilités. Il se fie beaucoup sur moi aujourd’hui. Il ne vous parlera pas de ses souvenirs à lui, car il fait de l’Alzheimer. Tous ses frères et sœurs sont décédés, il est le dernier encore vivant de 13 enfants », confie-t-elle.
Elle a aussi un secret de longévité et de bonheur pour ses 95 ans : « Se parler et s’entendre, et surtout ne pas oublier de faire une prière de temps en temps ! J’ai été chanceuse, aussi, j’ai eu plusieurs dons de la part de Dieu, en plus de mon mari… Comme faire à manger, le tricot, je suis habile dans les travaux manuels, j’ai fait de la dentelle, de la broderie, des catalognes, j’ai tricoté au moins une centaine de paires de pantoufles. J’aime aussi le coloriage, j’ai une quinzaine de livres à colorier déjà remplis », dit-elle avec fierté.
Tout ce qu’elle déclare, sa sœur Bernadette et son frère Jean-Claude le confirment, eux qui se tiennent proche d’elle pendant l’entrevue avec le journaliste.
Béatrice n’en a pas parlé elle-même, mais quelqu’un de son entourage nous a révélé « qu’elle a suivi son cours d’agente de pastorale alors qu’elle était âgée dans la soixantaine. Dieu avait une grande place dans sa vie. Et Mme Casavant, c’était toute une artiste. Et elle en déplaçait de l’air ! » Pas difficile de le croire, elle démontre encore du dynamisme à 95 ans.
Incidemment, Béatrice Casavant et Victorien Delage sont les beaux-parents de la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, mariée à leur fils Jacques depuis 48 ans !

Picnic

Pique-nique interculturel à Lingwick : Près de 200 participants

Près de 200 personnes, des gens de la communauté colombienne, mexicaine et locale, ont fait connaissance par un bel après-midi ensoleillé aux abords du pont couvert McVetty-McKenzie de Gould.

Près de 200 personnes, dont la majorité représentant les communautés colombiennes et mexicaines, ont participé au récent pique-nique interculturel qui se déroulait sur le terrain du pont couvert McVetty-McKenzie au Canton de Lingwick.
L’activité, la troisième du genre, se déroulait dans le cadre du programme RurAltérité visant à favoriser le jumelage avec la communauté locale. Suzanne Jutras, conseillère municipale et responsable de l’activité, avec Edwin Moreno, de la CDC du Haut-Saint-François, se réjouit de l’intérêt que suscite ce genre d’initiative. « On avait des travailleurs saisonniers mexicains de Weedon et des familles colombiennes. Ç’a été très plaisant. Il y avait des jeux, de la musique et de l’animation. Edwin avait apporté deux paniers de produits pour mettre en tirage. » Mme Jutras rappelle que l’objectif est de faciliter l’intégration et « de faire connaître notre municipalité. C’est dans le but de se connaître mutuellement. »
La municipalité tiendra un total de quatre activités interculturelles au cours de la période estivale. La première et la seconde rencontre se déroulaient au marché public et mettaient en évidence de la nourriture colombienne en plus d’une touche culturelle avec la démonstration de trois danses folkloriques. La quatrième et dernière rencontre se déroulera le 18 août prochain sur le site du marché public et mettra en évidence l’artisanat colombien. Mme Jutras soutient que cet endroit chaleureux est propice aux échanges « avec les gens de la place. »
La responsable est satisfaite des résultats de l’initiative. « Je suis satisfaite. J’ai constaté que oui, il y a un échange qui se passe. » Mme Jutras précise que 34 colombiens ont participé à la première activité, une trentaine à la seconde et n’était pas en mesure de chiffrer le nombre pour la troisième activité. Elle espère encore une belle participation pour la dernière rencontre de ce vendredi. Rappelons que le programme RurAltérité vise à faciliter l’intégration culturelle dans les régions.

Brandon Ward

Une très grande tradition qui date de 176 ans : L’Exposition agricole de Cookshire, toujours plus importante d’une année à l’autre !

Le président de l’Expo agricole de Cookshire, Brandon Ward, en est à sa deuxième année à la tête de l’organisme. Il est appuyé par toute une troupe de bénévoles et de collaborateurs, entre autres, spécialement les membres de son comité organisateur.

Un événement annuel qui fait figure de très grande tradition, à Cookshire-Eaton, comptant au bas mot 176 ans d’existence, en 2023, tous en conviendront : c’est l’Exposition agricole, qui est en grande préparation. Le comité organisateur, présidé pour une deuxième année par Brandon Ward, à la tête de nombreux bénévoles, a décidé d’apporter certaines modifications à sa programmation pour 2023, du 17 au 20 août prochains.
Ainsi, les activités retirées cette année, « qui n’auront pas lieu : le gala de lutte du jeudi soir, la compétition de bras de fer du samedi après-midi, la tire de chevaux du dimanche soir et la fiesta mexicaine du dimanche après-midi », énumère le président de l’Expo, Brandon Ward, rencontré à son bureau de Lennoxville.
« En 2022, nous avons connu une année record, une année exceptionnelle ! Mais l’Exposition est aussi importante, chaque année, que la précédente. Nous espérons que Dame Nature sera de notre côté cette année. C’est elle qui décide beaucoup de choses à l’Expo Cookshire ! Pour les plus jeunes, les jeux gonflables sont de retour. De plus, ils ont plusieurs divertissements, sans oublier les manèges », rappelle-t-il.
« Notre mascotte est une véritable vache à lait, dans les deux sens, c’est un jeu de mots en plus ! Il faut voir le Centre Mc Auley, où se trouvent le bar, avec les «bands» qui jouent de la musique, et l’endroit pour danser, les vendredis et samedis soir. Et j’attire votre attention sur la jeune relève, cette année, par les jeunes 4-H ! », fait remarquer M. Ward.
« Au chapitre des nouveautés, la clientèle des adolescents n’a pas été oubliée, elle est invitée dans une remorque de jeux vidéo sur place, et cela sans frais par-dessus le marché ! Une soirée de karaoké a aussi été ajoutée, le jeudi soir à 19 h, avec Lisa Addis, au chapiteau Winslow. À ne pas manquer, les Olympiques des fermiers, le jeudi soir, la chasse au trésor du samedi à 14 h, et la tire de mini tracteurs modifiés, le dimanche à 18 h, par le Club des p’tits tracteurs de tire modifiés, de même que les jeux de société extérieurs géants. Les groupes qui feront les frais de la musique, cette année, seront Slightly Haggard, vendredi et samedi soir, et Country Swingers dimanche après-midi », complète le président.
À noter que les prix d’entrée à l’Exposition agricole de Cookshire, cette année, seront de 10 $ le jeudi, 20 $ les vendredi et dimanche, et 25 $ le samedi. Mais au lieu des 75 $ pour les quatre jours, un laissez-passer est disponible pour toute la durée de l’expo, à raison de 45 $ si acheté en ligne, ou 50 $ si acheté à la porte.
Et l’Exposition agricole, il faut se le dire, c’est aussi des jugements d’animaux, comme les chevaux légers, les chevaux de trait au licou, les petits animaux, les moutons et chèvres, les bovins de boucherie, les bovins laitiers, etc. De plus, il y a des compétitions équestres, des parades d’animaux, une grande parade générale, l’arrivée des mascottes, des attelages de chevaux variés, une course au trésor animée par les jeunes éleveurs… Il faut consulter l’horaire des activités pour plus de précision ! C’est recommandé de consulter le dépliant officiel de l’Expo, qui regorge de détails et d’informations utiles, de même que le site web de l’organisme : www.expocookshire.com
« Une bonne exposition à tous… ! », conclut M. Ward.

tire tracteur

Des tires de tracteurs et camions pour tous les goûts !

Les tires de tracteurs et de camions réguliers reviennent cette année à l’Expo Cookshire, et cela à cause de leur très grande popularité. Tellement que l’activité a éclipsé les habituelles tires de chevaux que plusieurs trouvaient plus difficiles à justifier en termes de bien-être et de droits aux bons traitements des animaux. L’activité présente la tire des tracteurs de ferme et camions de rue, le vendredi 18 août à 19 h 30, et la tire de tracteurs modifiés et camions le samedi 19 août à 19 h, les deux fois devant la grande estrade. Des activités organisées en collaboration avec l’Association sportive de tire de tracteurs du Québec (ASTTQ). Tant et si bien que la tire de chevaux du dimanche soir a été retirée de la programmation de cette édition de 2023. D’ailleurs, au chapitre des nouveautés, une tire de mini-tracteurs modifiés a été ajoutée le dimanche 20 août, à 18 h, en collaboration avec le Club des p’tits tracteurs de tire modifiés, devant la grande estrade. C’est à ne pas manquer, émotions fortes assurées !

Winslow dancers

Les Winslow Dancers, toujours une attraction importante à l’Expo

La danse est à l’honneur à l’Expo, grâce aux Winslow Dancers, une école de danse qui anime le site au grand plaisir des amateurs de ce sport tout en douceur ! C’est toujours présenté au Chapiteau Winslow, d’une bonne grandeur 90 pi x 90 pi, avec une piste de danse très utile et adéquate, en bois. L’endroit est muni de tous les équipements électroniques requis pour faire un succès de toute expérience de danse régulièrement très appréciée. Dès le vendredi soir, 18 août, de 19 h à minuit, de même que le samedi 19 août, de midi à minuit – 12 heures de danse possible, presque un marathon en bonne et due forme – en présence des professeurs et animateurs de l’École de danse Winslow Dancers. Fondée en 2006, celle-ci compte 21 professeurs dévoués, qui opèrent un peu partout au Québec. Citons que la danse connaît un engouement spécial pour la génération plus jeune qui compte de nombreux passionnés par la danse traditionnelle et en ligne. C’est donc une invitation à tous ceux qui veulent s’initier à la danse, quelle qu’elle soit, la danse en ligne et la danse en couple !

Brandon Ward

A great tradition that dates back 176 years : The Cookshire Agricultural Fair, Bigger and Better Every Year!

Cookshire Agricultural Fair president Brandon Ward is in his second year at the helm. He is supported by a whole troop of volunteers and collaborators; among others are, especially, the members of his organizing committee.

The annual Agricultural Fair, all will agree, is a very great tradition in Cookshire-Eaton, counting at least 176 years of existence as of 2023, and it is in great preparation. The organizing committee, chaired for a second year by Brandon Ward, at the head of many volunteers, has decided to make certain changes to its August 17 to 20 programming.
Thus, the activities withdrawn this year, “which will not take place,” listed the Fair’s president Brandon Ward at his Lennoxville office, are “the wrestling gala on Thursday evening, the arm wrestling competition on Saturday afternoon, the horse pull on Sunday evening and the Mexican fiesta on Sunday afternoon.”
“In 2022, we had a record year, an exceptional year!” he recalled. “But the Fair is as big, each year, as the previous one. We hope that Mother Nature will be on our side this year. She is the one who decides a lot of things at Expo Cookshire! For the youngest, inflatable games are back. In addition, they will have lots of entertainments, not to mention the rides.”
“Our mascot is a real vache à lait, [both a cash cow and a milk cow]. It’s a pun and more! You have to see the Center Mc Auley, where the bar is located, with the bands playing music, and the dance floor, on Friday and Saturday evening. And I draw your attention to the younger generation, this year, the 4-H youth!” said Ward.
“In terms of novelties, teenagers have not been forgotten. They are invited to an on-site video game trailer that is, on top of everything, free of charge! A karaoke night has also been added Thursday evening at 7 p.m., with Lisa Addis, at the Winslow tent. Don’t miss the Farmers’ Olympics on Thursday evening, the treasure hunt on Saturday at 2 p.m. and the modified mini-tractor pull on Sunday at 6 p.m. with the Club des p’tits tracteurs, as well as giant outdoor board games. The bands that will provide the music this year will be Slightly Haggard, Friday and Saturday evening, and Country Swingers on Sunday afternoon,” added the president.
Admission to the Cookshire Agricultural Fair this year will cost $10 on Thursday, $20 on Friday or Sunday, and $25 on Saturday. But instead of $75 for all four days, a pass is available for the entire duration of the expo, for $45 if purchased online, or for $50 if bought at the door.
The Cookshire Fair, it must be said, also includes the judging of animals, such as light horses, draft horses with halters, small animals, sheep and goats, beef cattle, dairy cattle, etc. In addition, there will be equestrian competitions, animal parades, a big general parade, the arrival of the mascots, various horse teams, and a treasure hunt led by young breeders…. The schedule of activities gives the particulars! It is recommended to consult the official Fair brochure, which is full of details and useful information, as well as the organization’s website: www.expocookshire.com.
“A good Fair for everyone!” concluded Ward.

tracteur modifié

Tractor and Truck Pulls for All Tastes!

Regular tractor and truck pulls are returning to the Cookshire Fair this year, by popular demand. So much so that the activity eclipsed the usual horse-pulling that many found more difficult to justify in terms of animal welfare and their right to good treatment. In fact, the Sunday evening horse pulls were removed from the 2023 program.
The activity features farm tractors and street trucks pulling on Friday, August 18, at 7:30 p.m., and modified tractors and trucks pulling on Saturday, August 19 at 7 p.m., both times in front of the grandstand. The activities have been organized in collaboration with the Association sportive de tire de tracteurs du Québec (ASTTQ). In terms of novelties, a pull of modified mini-tractors was added on Sunday, August 20, at 6 p.m., in collaboration with the Club des p’tits tracteurs de tire modifiés, in front of the grandstand. It’s not to be missed; strong emotions are guaranteed!

Mc Auley Center

Le Centre Mc Auley, point névralgique d’animation de l’Expo

Les activités d’animation à l’Expo Cookshire s’avèrent nombreuses, intenses et souvent colorées. Elles se passent régulièrement au Centre Mc Auley, impossible à manquer sur le terrain de l’Expo. Il abrite un bar et une piste de danse achalandée, devenant facilement incontournable pour tous les participants et visiteurs. Par exemple, les vendredis et samedis, 18 et 19 août, 21 h, le groupe Slightly Haggard fera les frais de la musique, sur laquelle il sera possible de danser, pour le plaisir des amateurs. On y présente aussi le Bingo du jeudi 17 août, à 19 h, une activité qui attire toujours plusieurs fans de ce jeu de hasard ! Puis le dimanche 20 août, de 14 h 30 à 19 h, la danse y est encore possible, cette fois avec les Country Swingers. C’est une invitation.

actualite

105 883 $ à 19 employeurs du HSF

La nouvelle ministre du Revenu du Canada, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, a annoncé dernièrement que 19 employeurs de la MRC du Haut-Saint-François recevront une aide de 105 883 $ leur permettant d’engager 33 jeunes cet été, via le programme Emplois d’été Canada.
Globalement, ce sont 84 employeurs de sa circonscription qui recevront tout près de 700 000 $ pour créer 161 emplois s’adressant à des jeunes de la région, ce qu’elle officialisait de cette manière.
« Cette année, une attention spéciale a été accordée aux jeunes qui font face à des défis particuliers. Ils ont ainsi la chance d’obtenir des emplois de qualité qui leur permettent de développer leurs compétences, d’acquérir de l’expérience et de gagner de l’argent », a signifié Mme Bibeau dans son communiqué de presse.
« Je sais à quel point les camps de jour sont importants pour la vitalité de nos communautés rurales et c’est pour ça qu’on a priorisé les demandes des municipalités et des organismes qui offrent ce genre de services », a-t-elle souligné.
Le programme Emplois d’été Canada fait partie de la Stratégie emploi et compétences jeunesse du gouvernement fédéral, qui aide les jeunes non seulement à acquérir de l’expérience de travail, mais aussi, dans la plupart des cas, à poursuivre leurs études.

Martial Gaudreau

Sur le territoire du Haut-Saint-François : La rentrée scolaire s’annonce sous contrôle

Martial Gaudreau, DG du CSSHC.

« Si on est chanceux… », a spécifié à deux reprises le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, au sujet de la rentrée scolaire 2023, qu’il souhaite se dérouler sous un contrôle le plus complet possible, dans la région du Haut-Saint-François (HSF).
Il y a peu de temps, il craignait que la rentrée soit chaotique dans certaines écoles où était prévue une hausse significative du nombre d’élèves, écoles qui s’étaient cependant vues refuser un projet d’agrandissement des locaux pour leur faire une petite place supplémentaire jugée nécessaire lors de la rentrée imminente.
Celle-ci s’effectuera le 28 août pour tous les élèves du primaire et du secondaire, alors que les enseignants seront déjà au travail le 23 août prochain. Au moment d’écrire ces lignes, la préparation de la rentrée allait bon train.
« Nous sommes en plein dans la phase d’affectation de postes pour le personnel enseignant. Nous souhaitons maintenant que notre personnel reste au rendez-vous. Nous avons favorisé les postes de 30 à 35 heures. Quant aux techniciens en éducation spécialisée, il y en a au moins un dans chaque école, et ça c’est une bonne nouvelle », se réjouit le directeur général.
« Le recrutement, c’est un enjeu principal pour nous. Avant la COVID-19, c’était serré, mais pendant cet épisode et en 2022, il y avait des trous, la situation était catastrophique. Il y avait vraiment une pénurie, pour le HSF aussi. Mais avec l’Université de Sherbrooke, on s’en sortait. Il y avait des jumelages de postes intéressants. Mais actuellement, tout va bien dans les écoles », rassure M. Gaudreau.
Finalement, il n’y a aucun débordement à signaler à l’école Saint-Paul, à Scotstown, où il y a même une légère baisse du nombre d’élèves, avec 88 pour septembre qui vient, alors qu’il y en avait 95 en 2022. Même chose à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, où on s’attendait à 750 – 760 étudiants, mais il y en aura finalement que 721.
« À cet endroit, ce sera la première année que les élèves de secondaire 5 auront accès au programme de santé globale, qui leur permet une période à l’extérieur, pour les faire bouger, en lien avec les saines habitudes de vie, que ce soit d’aller à vélo, faire du sport, etc. Ce programme a été implanté il y a cinq ans, quand il y avait eu un exode des étudiants vers les écoles privées, et que les parents avaient demandé cet accès à la santé globale, alors que nous n’offrions que le cours secondaire régulier », explique Martial Gaudreau.
« La réussite des élèves est assez bonne chez nous, en général. Ce programme fait en sorte que le gouvernement fournit un montant de 300 $ par enfant, ce qui diminue grandement la part que les parents doivent assumer », indique-t-il.
Parmi les travaux d’agrandissement, il signale que l’école du Parchemin est en construction à East Angus, « pour l’ouverture d’une maternelle quatre ans à la rentrée de 2024. Pour ce qui est de l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton, des travaux ont été réalisés, mais on est en attente d’une réponse pour la construction plus audacieuse de l’agrandissement de la portion du haut de la butte, parce que le terrain est en pente. C’est là où se retrouveront la bibliothèque, le service de garde, etc. Ce sera pour le futur, si cela retarde trop pour la rentrée cette année. Car il s’agit d’un bon investissement, pour la démolition et la reconstruction », conclut-il.

piscine

Projet de piscine intérieure à la polyvalente d’East Angus : Des vagues à l’horizon !

En raison des nouveaux coûts financiers, le projet de piscine intérieure pourrait bien revenir à l’ordre du jour à la Table des maires.

Annoncé le 6 juillet 2022, le projet de piscine intérieure qui devrait être construit à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, semble battre de l’aile. Les coûts de construction ont littéralement explosé, passant de 8,5 millions de dollars à près de 11 millions. Il s’agit d’un projet piloté par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), en collaboration avec la MRC du Haut-Saint-François (HSF).
« Oui, c’est encore un projet important pour notre MRC. Des préliminaires ont été déposés, mais il y a des éléments qui ne sont pas encore finalisés. C’était ma crainte qu’il y ait des dépassements de coûts. C’est un gros projet, mais nous ne le réaliserons pas à n’importe lequel prix, quant à moi », affirme d’emblée Robert G. Roy, préfet de la MRC.
« Je n’ai qu’une parole : je me suis engagé pour un projet de 8,5 millions de dollars, pour un montant de 2,5 millions payé par la MRC, via la Table des maires. Mais mon comité sera-t-il intéressé à bonifier sa contribution au projet, qui est finalement beaucoup plus cher que prévu? Il faudra retourner à la Table des maires, qui devra revoir le projet. Les municipalités devront prendre la décision finale. Je crois qu’il faut penser aux payeurs de taxes », insiste M. Roy.
« Le dépôt du projet final aura lieu en septembre prochain. Le CSSHC en fera la présentation aux maires et ces derniers prendront la décision d’aller de l’avant ou non. Ce projet ne faisait pas l’unanimité à l’avance, à tort ou à raison. Pour ma part, je tiens à la limite que nous nous sommes imposée. C’est certain qu’on va revenir sur le montant », ajoute M. Roy.
Le préfet est conscient que le projet de piscine risque de devenir assez lourd à supporter en tant qu’équipement régional, pour ses municipalités.
« Si je parle avec mon cœur, la politique des rêves, c’est une chose. Moi, je pense à la population, il faut en être conscient. La MRC mettait 2,5 millions au total, à même les taxes des contribuables, je ne suis pas certain qu’elle puisse investir davantage. J’ai un comité spécifique pour ce projet, dont la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, est la présidente », indique-t-il.
« Le comité va recevoir les modifications au projet, en septembre, concernant les coûts, et on va statuer, on va décider à ce moment-là. Des dépassements de coûts, il y en a partout. Mais je deviens tellement frileux, concernant les ententes avec le gouvernement, entre autres, en cas de dépassements de coûts, qui paie quoi? » Je vais faire ajouter cette phrase aux ententes, avec une réponse obligatoire. Car c’est toujours les municipalités qui paient pour les dépassements, jamais le gouvernement qui s’en lave les mains. Les villes, il va falloir qu’on se protège. Je suis rendu là. Nous avons des budgets, nous aussi. Je ne signerai pas si je n’ai pas de garantie, à l’avenir, que le gouvernement paiera sa part des dépassements », conclut-il.
Des nouvelles du CSSHC
Le maître d’œuvre du projet de piscine, c’est le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), nouveau nom de la commission scolaire, en collaboration avec la MRC et ses 14 municipalités.
Consulté à ce sujet, le directeur général de l’organisme, Martial Gaudreau, s’est montré transparent en confirmant les dépassements de coûts du projet.
« C’est un beau projet. L’estimation des coûts suit son cours. Je suis content du respect de l’échéancier. C’est une infrastructure très importante. Au point de départ, le projet s’élevait à 7,8 millions $, financé à 5 millions $ par le gouvernement. Le reste devait représenter l’apport du milieu. Mais les nouveaux coûts vont s’élever entre 10 et 11 millions $. Nous avons obtenu la nouvelle que la subvention du gouvernement sera bonifiée d’un million $. Cela va laisser de 4 à 5 millions $ pour le milieu », évalue le gestionnaire.
« Nous comptons également sur un comité de promotion et d’une campagne de financement, qui solliciteront des investissements privés et des commandites. Déjà, un montant intéressant a été amassé, ça se passe bien. Les élus municipaux avaient voté un budget équivalent à 30 pour cent du projet. C’est un travail conjoint avec eux, tout va bon train. Actuellement, du travail s’effectue pour le dessin du projet, des calculs et du financement », ajoute le DG.
« Notre échéancier demeure le même : le printemps 2025. Nous maintenons notre souhait que les usagers puissent profiter de cette infrastructure importante à titre gracieux, qui implique la gratuité pour la population. Il n’y aura probablement des frais que pour les cours, les sauveteurs et l’organisation d’activités particulières de loisirs », termine M. Gaudreau.

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