Lors d’une conversation téléphonique, Myriam Genest-Denis a réussi à résumer, en quelques minutes, les événements d’envergure qui ont été savourés durant cette Saison Musique exceptionnelle de ce printemps-été 2023. Convenons que les arts et la culture sont entre bonnes mains, dans la région du Haut-Saint-François (HSF) et de Cookshire-Eaton, avec le tandem que sont les grands passionnés Gilles Denis et sa fille Myriam.
Ils ne se font pas prier pour en parler avec éloquence, surtout Myriam Genest-Denis en tant qu’inspiratrice et « dénicheuse d’artistes de talent », pour les activités présentées dans la région. « Fin mai, nous avons présenté un concert à propos des compositions étonnantes de Lili Boulanger, une artiste française du début du siècle dernier, grâce à deux collègues qui avaient pour programme fabuleux ses œuvres pour la faire connaître. C’était à l’église Trinity Church, ce qui a constitué un beau grand retour dans ce lieu de prédilection pour nos spectacles de grande qualité, après la pause de la pandémie », a raconté Myriam.
« Puis nos trois concerts Apéro, dans le parc des Braves, ont été un acte de médiation, parce que les spectateurs représentaient peut-être une catégorie qui n’entre pas si facilement dans des salles de spectacles, car ce sont beaucoup des familles, avec même des enfants, qui ont pu s’initier à la musique classique. Le premier présentait des artistes jouant de la flûte, le maître et l’élève, un prof de flûte de l’Université de Sherbrooke et son élève dynamique de cours privé, figurant la relève et toute la complicité qui peut exister entre les deux », a-t-elle ajouté.
« Ensuite, il y a eu le gros succès du quintette de cuivres de Robin Doyon qui attire toujours de plus en plus de gens, même de l’extérieur, chaque fois qu’il regroupe chez nous ses musiciens. Nous sommes fiers de les ramener à Cookshire-Eaton. C’était aussi, par la suite, la première fois que nous présentions quatre saxophones, des virtuoses d’une très grande qualité professionnelle. Leur prestation, c’était magnifique ! Les avoir avec nous, c’était super… Et que dire de la série Sérénité sous les étoiles, avec des spectacles uniques de harpe, exceptionnels malgré l’été pluvieux. C’était chaque fois des surprises (la température), car il n’y avait pas d’option intérieure. Quelques annulations et reprises plus tard, nous avons géré le stress, donnant une expérience extraordinaire en passant chaque fois une heure dans une chaise hamac, quand même ! », s’extasie Myriam, à l’autre bout du fil.
« Je suis très fière de la saison que nous avons vécue, qui prouve que les gens veulent ce genre de nouveautés, ce fut excitant. On fait parler de Cookshire par des gens de l’extérieur. On leur a permis de découvrir Cookshire, eux qui venaient de Sherbrooke, Montréal, de la Montérégie, etc. Évidemment, les gens de la place ont vu la variété des spectacles et de la culture que nous avons présentés. On répond vraiment à un besoin de la population », a conclu Myriam Genest-Denis, spontanée et passionnée.