Église Saint-Pierre à La Patrie.
Dans le cadre des Journées du patrimoine religieux, le samedi 9 septembre dernier, à l’église Saint-Pierre de La Patrie, on a mis l’accent toute la journée sur le grand bazar situé au sous-sol de l’église, ouvert à l’année. Un endroit qui a des airs de caverne d’Ali Baba, rempli du plancher jusqu’au plafond de tous genres d’objets hétéroclites. « On y trouve de tout », assure Nicole Labrecque, secrétaire de l’église et du cimetière de La Patrie, et bénévole à ses heures.
« Les dons d’objets y sont acceptés, puis revendus pour le bénéfice des familles qui peuvent ainsi se meubler à moindres coûts, entre autres, ce qui nous permet d’amasser des fonds pour aider aux dépenses communes générées par la Fabrique Saint-Joseph-des-Monts, qui regroupe sept églises de la région, incluant La Patrie », précise-t-elle.
On se souviendra que ce temple catholique a été fermé durant toute l’année 2018, parce qu’à Noël 2017, on y découvrait des souches du champignon de la mérule pleureuse, dans le vide sanitaire sous l’édifice qu’on a failli perdre. Pendant un an, on a excavé, creusé, décontaminé et restauré, sortant plusieurs voyages de terre par d’innombrables camions 10 roues. On a ainsi créé une vraie salle paroissiale, avec un plancher en ciment tout neuf, radiant et chauffant, en plus d’installer une fournaise à la biomasse qui chauffe l’église plus régulièrement, permettant de la sauver de la démolition.
« Plus de 200 personnes sont passées ici depuis 10 heures cet avant-midi », se réjouissait Mme Labrecque. « Le bazar permet de donner une deuxième vie à tout ce qui s’y trouve. C’est très apprécié, même par les enfants qui l’appellent le magasin de l’église ! Ils apprennent à gérer un peu d’argent, car avec 5 $, ils peuvent acheter beaucoup de choses », dit-elle en souriant.
« Je tiens à remercier les six membres du Conseil de gestion de l’église, présidé par Mario Audet, des bénévoles très dévoués », a-t-elle ajouté.
Dans le cadre de ces Journées du patrimoine religieux, qui faisaient connaître en tout une dizaine d’églises dans le Haut-Saint-François, on présentait aussi, en soirée, après un cocktail de bienvenue et une visite libre de l’église, un concert d’orgue tout à fait gratuit. Ce concert était l’œuvre de l’organiste chevronnée Dorothée Lacasse, qui décrivait elle-même chaque pièce musicale classique composée par les grands musiciens de ce genre, la musique d’église, soit les Mendelssohn, Haendel, J. S. Bach et Franck. On y acceptait les contributions volontaires de la part des participants locaux et des visiteurs.