Nouveau service du CJE du HSF : Une collaboration infirmière-pharmacien pour la population

CJE

Le nouveau service du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), accessible à la population du HSF, sera offert par l’infirmière Marie-Soleil Larouche-Roberge, à droite, en collaboration étroite avec le pharmacien Daniel Desruisseaux, de la Pharmacie Proxim d’East Angus, à gauche. Au centre, la coordonnatrice des services en intervention du CJE, Judith Olson, se réjouit de la bonification des services que peut rendre son organisme pour améliorer la qualité de vie et le bien-être de la population régionale.

C’est bien connu qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir ne serait-ce qu’un rendez-vous, dans le domaine de la santé, pour l’obtention de certains services de base, de nos jours. Le Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François (HSF) veut briser ce mythe ou cette légende urbaine (?) en mettant au service de la population de notre MRC une collaboration infirmière-pharmacien. Pour débuter, le service s’étalerait sur une demi-journée seulement par mois, mais il serait bonifié éventuellement, si les besoins se révèlent plus criants.
Ainsi, un mardi par mois, de 9 h à midi, débutant le 7 novembre prochain, l’infirmière Marie-Soleil Larouche-Roberge sera au CJE du HSF, au 150 rue Angus Sud, à East Angus. Elle pourra compter sur la collaboration du pharmacien Daniel Desruisseaux, de la pharmacie Proxim, située à côté du bureau du CJE, au centre commercial de East Angus. Elle sera accessible avec ou sans rendez-vous, au 819 832-1513, ou encore au 819 849-9102, poste 57076.
« L’initiative revient au CJE, en collaboration avec le CLSC local, la Santé publique et la pharmacie Proxim. Ce nouveau service s’adresse à tous les individus du HSF, âgés de 14 à 107 ans, donc toute la communauté en somme ! », précise Judith Olson, coordonnatrice des services en intervention du CJE.
« Les services impliqués peuvent être très nombreux. Cela peut aller de la simple prévention, par de l’information et l’enseignement au sujet des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), l’arrêt nicotinique (tabac et vapotage), les tests de grossesse, la fourniture de serviettes hygiéniques ou d’un kit de consommation stérile, initier une contraception, une intoxication aux opioïdes, etc. », énumère Mme Olson.
Le pharmacien Daniel Desruisseaux enchaîne, pour sa part, en évoquant qu’il peut s’agir « d’une clientèle qu’on ne voit pas nécessairement en pharmacie, à qui on peut compléter l’offre de service, alors que l’intervention avec l’infirmière rend plus facile d’établir une certaine confiance. De cette manière, on va se compléter au niveau des services. C’est un très beau projet, qui ne sera pas compliqué à mettre sur pied, avec notre engagement d’une aide et d’un complément d’intervention, car parfois nos services sont méconnus de la population », indique-t-il.
« Comme il existe beaucoup de projets-pilotes qui sont accessibles, on pourrait peut-être même voir d’autres professionnels de la santé s’impliquer un jour dans le même genre de projets », spécifie l’infirmière Larouche-Roberge.
« Séparément, l’infirmière et notre pharmacie constituent deux portes d’entrée. Mais notre collaboration va générer toute une synergie, en facilitant beaucoup de choses, en doublant notre influence », renchérit M. Desruisseaux avec enthousiasme.

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