Le sculpteur Claude Sévigny, devant sa petite agora bâtie à un endroit stratégique de son sentier de sculptures, où il souhaiterait, dans le futur, en faire une place multidisciplinaire, qui pourrait accueillir, entre autres, une journée sculptures et littérature, doublée d’une émission de radio.
Il y en avait pour tous les goûts, sur le territoire du Haut-Saint-François (HSF), à l’occasion des Journées de la culture, cette année, des activités étalées sur trois jours, les 29, 30 septembre et 1er octobre. À l’image du monde culturel lui-même, vaste et significatif, les prestations avaient de quoi ne laisser personne indifférent.
Le samedi 30 septembre, à Chartierville, au 170 chemin Verchères, tout près de Saint-Mathias-de-Bonneterre, l’artiste multidisciplinaire et surtout sculpteur dans l’âme, Claude Sévigny, avait mis sur son 36 son sentier pédestre d’un demi-kilomètre, très impressionnant sous le thème Les balais de sorcières. C’est le nom donné aux excroissances de branchages qui naissent spontanément sous l’œuvre d’un champignon, aux faîtes des sapins, une maladie qui déguise ces arbres, souvent bien avant l’Halloween, en œuvres d’art de la nature !
« J’ai beaucoup de projets, ce serait bon que je m’adjoigne un animateur, peut-être à l’agora que j’ai librement aménagée sur mon sentier pédestre, où je tiendrais une journée sculptures et littérature, en même temps qu’une émission de radio diffusée sur place. Il s’agirait d’y amener l’électricité pour réaliser le tout, et même plus, de rendre l’exposition itinérante, pourquoi pas ? Je songe à un OBNL pour financer mes activités artistiques, pour qu’elles demeurent gratuites pour le public, ou en demandant simplement des contributions volontaires », envisage M. Sévigny, débordant de concepts, d’images et d’idées de sculptures à peaufiner, tout en même temps, sur le sentier qui est devenu un élément important de sa vie d’artiste !
Ébéniste, sculpteur, concepteur artistique, auteur, idéateur et penseur, Claude Sévigny voit dans tout élément trouvé sur son vaste terrain du chemin Verchères des animaux fabuleux, des éléments humoristiques ou sérieux, des parties de concepts, des débuts de pièces à jumeler à d’autres pour donner des résultats imprévus et indicibles au point de départ, mais assurément des trouvailles de tout acabit et de toute utilité !
Un sentier de sculptures inénarrables qui ont toutes leur raison d’exister et qui valent le déplacement, sentier surprenant de découvertes et de surprises assurées pour les visiteurs de tous les âges.
Exposition de photos et vêtements sacerdotaux
À l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, pour les Journées de la culture, dans le cadre du Centenaire de l’église, une exposition de photos réunissait des photographes notoires de la région, Alain Coulombe, Guy Saint-Onge, Martin St-Laurent, Nathalie Laplante et Jean-Guy Paré, présents lors du passage du journaliste.
Les photos exposées aux regards des visiteurs valaient à elles seules le déplacement, doublées des propos des photographes auxquels chacun pouvait s’adresser. Alain Coulombe, qui a été cinq à six ans professeur durant sa carrière de 55 ans, constituait le pilier du groupe, par sa longévité et son expérience. Guy Saint-Onge, pour sa part, un photographe animalier, présentait toute une collection de photos d’oiseaux de tous les genres, dont un pan de mur d’oiseaux de proie exceptionnels. Photographe animalier depuis 1982, il a admis faire la promotion de l’ornithologie.
« On fait des choses belles et intéressantes, et par cette exposition, on veut les faire découvrir aux autres, on expose pour que les gens voient de belles images sur papier », a-t-il mentionné.
Martin St-Laurent, quant à lui, s’est qualifié de photographe sportif, une discipline qui n’est pas facile, car les moments importants, dans les sports, ne préviennent pas avant de survenir. Jean-Guy Paré, finalement, fixe dans son appareil les beautés de la nature en région, les paysages, qu’il a accumulés, au nombre de 60 000 photos environ.
« C’est un mode d’expression, un hobby, un plaisir de faire de la photo et de partager le résultat avec le public. Cela nous encourage à continuer, c’est une expression de soi qui nous anime », a fait valoir M. Paré au nom du groupe de photographes.
Pour l’expo de vêtements religieux, l’organisation a indiqué que cela avait été demandé par le public, qui voulait se rendre compte de la richesse du patrimoine religieux, datant du début de l’église centenaire !
Trio des Cantons, à Dudswell
À Dudswell, secteur de Marbleton, le Trio des Cantons, groupe de musique folklorique, s’exécutait à la plage P.-E.-Perreault, dans le cadre des Journées de la culture. Une fête populaire y était organisée s’adressant à toute la population de Dudswell. La responsable de la bibliothèque municipale, Jasmine Marcotte, avait été mandatée par la municipalité pour orchestrer l’événement rassembleur.
« Nous voulions une fête rassembleuse pour tous, pour la famille, pour toutes les générations. L’équipe de la bibliothèque municipale chapeaute l’activité. Outre moi-même, elle se compose de Véronick Beaumont, Isabelle Bibeau et Marie-Pier Collin. Nous sommes toutes des bénévoles. Le budget qui nous a été alloué est en fonction que toutes les friandises qui sont offertes ici sont gratuites pour que tout le monde puisse y participer. Nous sommes très inclusifs », a indiqué Jasmine Marcotte.
La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, également présente, opinait dans le même sens. « Nous avons voulu regrouper nos générations dans un milieu agréable et festif. La température est, en plus, de notre côté. Nous voulions une formule différente pour ces Journées de la culture. Notre bibliothèque a été fondée il y a déjà 16 ans. Avec l’agrandissement de l’école ici, nous avons pu y réinstaller notre bibliothèque avec plus d’espace, que l’on partage avec l’école. Nous sommes fiers d’investir dans la Culture, pour nos citoyens, en réalisant ce qu’ils veulent », a déclaré Mme Paré.
« Et je veux également dire que nous sommes très contents de la participation de nos citoyens », a ajouté Mme Marcotte, en conclusion.