Forêt hantée de Freddy Angus, créée par Lisa Cormier : Une idée folle qui perdure !

Freddy

Lisa Cormier, l’initiatrice de la Forêt hantée de Freddy Angus, en 2007, a encore à cœur le succès de son activité fétiche.

Si la Forêt hantée de Freddy Angus, présentée chaque année dans le parc des Deux Rivières, à East Angus, a été victime ces dernières années de son immense succès, c’est que les premières éditions ont été implantées avec passion et minutie. Traitée d’idée folle par plusieurs au départ, l’activité a fait son chemin et continue avec brio et efficacité.
La première idée de cette fameuse Forêt est née dans le cerveau des plus créatif de Lisa Cormier, épouse de l’actuel préfet de la MRC du Haut-Saint-François (HSF), Robert G. Roy. Ce dernier occupait alors le poste de conseiller à la Ville de East Angus.
D’ailleurs, l’équipe municipale de l’époque, menée par la conseillère Lyne Boulanger, devenue mairesse par la suite, a fait partie immédiatement, et avec un grand enthousiasme, de l’équipe rapprochée de la Forêt, qui allait devenir, avec le temps, l’activité rassembleuse et motivante que l’on connaît aujourd’hui. Et cela, autant pour l’équipe organisatrice que pour le public visiteur !
« Avoir l’idée, c’était une chose. Mais j’ai eu énormément d’aide, dès le départ, de Lyne Boulanger à la Municipalité, David Fournier, qui était responsable des loisirs, devenu directeur général, de nombreux employés comme Jean-Guy Simard, entre autres. Mais je ne peux pas tous les nommer, vous m’excuserez. Également certains de mes amis, Marc Reid, entre autres, Maxime Robert qui était aussi conseiller à la Ville, Catherine Mailhot, qui ne pouvait pas me dire non, selon elle, et d’autres qui se sont ajoutés avec le temps », évoque Lisa Cormier.
« J’ai également eu de merveilleux commanditaires qui ont été là pour apporter leur support, pas seulement financier. Par exemple, Cascades, pour ses génératrices, Pièces d’autos East Angus, devenu Bumper to Bumper, pour ses batteries d’autos qui ont fourni l’énergie aux stations horribles sur le parcours de la Forêt, BMR, IGA East Angus, etc. Si je peux affirmer aujourd’hui que je n’ai pas vraiment eu de difficultés à démarrer la Forêt hantée, c’est grâce à tous ces bénévoles qui m’ont aidée et à tous ces généreux commanditaires. Le noyau de l’organisation est pas mal le même encore aujourd’hui », reconnaît une Lisa Cormier très modeste quant à sa contribution qu’elle maintient, malgré le temps qui passe.
Le budget de départ dont bénéficiait l’initiatrice se qualifiait de très mince, voire inexistant. Elle s’était inspirée d’une forêt dont elle avait eu connaissance par hasard, qui s’organisait à Shawinigan, se souvient-elle.
« Aujourd’hui, on parle qu’il s’agit de la 13e édition de la Forêt hantée, sans doute à cause de la pause obligée et non souhaitée de la pandémie de COVID, car il me semble que c’est en 2007 que la première édition a été organisée. Au point de départ, il n’y avait que 12 stations montées par des bénévoles et l’activité couvrait une seule journée, le samedi. Le montage se faisait la journée même et l’accueil du public en soirée. Les quatre ou cinq premières éditions, nous nous sommes attelés à trouver des bénévoles pour créer davantage de stations. Il y a la Maison des Jeunes qui a embarqué avec sa Roulotte diabolique, apeurante, qui a contribué à augmenter le plaisir chaque année ! », raconte Mme Cormier qui travaille aujourd’hui à Weedon comme gestionnaire dans le domaine de la santé.
« Mon but en premier était de créer une activité familiale pour tous, à laquelle même les personnes moins nanties pouvaient participer. Le coût d’entrée n’était que de 1 $ ! Nous donnions des colliers lumineux aux enfants, et même un sac de bonbons. Nous avions eu 500 visiteurs, donc 500 $ ont été amassés la première année, et nous avions eu des dons en décorations ! La deuxième année, ce fut 1100 personnes. Nous avons connu une petite baisse de l’affluence, après quelques années », admet-elle.
Elle déclare ensuite qu’elle a été particulièrement fière de la marche de zombies qui a été créée la 3e ou la 4e année. « C’était à la suite d’une fusillade fictive au bureau de Postes Canada d’East Angus, une mise en scène impliquant de barrer la rue, où il y avait beaucoup de monde. C’était une grosse addition et j’ai eu l’aide de David Fournier qui a embarqué avec une grande efficacité. À la ville, il y avait aussi André Aubin et Miguel Fortin, toujours là pour aider, avec Étienne Bouchard pour gérer précieusement la logistique ! »
Elle a réussi à susciter des collaborations au fil du temps. C’est le cas de la polyvalente Louis-Saint-Laurent cette année, où les finissants ont amassé 3000 $ et l’école du Parchemin où les élèves de 4, 5 et 6 ans ont participé en décorant des citrouilles.
Elle a trouvé un petit truc pour le renouveler l’activité au fil du temps, en séparant le parc en trois sections où elle alterne les activités. « À gauche en entrant, au bout du parc, il y a des pierres debout comme à Stonehenge, en Angleterre, j’appelle ça Le Cercle des Sacrifices. Il faut avoir de l’imagination, donc plus d’idées pour les stations à monter ! La deuxième section se trouve au milieu et la troisième, à droite vers la plage. On y place des jeux des enfants, de l’hébertisme et plus. Cela forme trois emplacements différents, en quelque sorte », décrit-elle.
« Cela permet, avec moins de bénévoles qui veulent avoir moins long à marcher, de resserrer l’espace, mais on agrandit le cimetière, avec ces trois sections. Et l’ajout de bénévoles permet qu’on s’ajuste selon le nombre de stations. Il y a aussi de nouveaux immigrants qui se joignent à l’équipe. Nous ajoutons des jeux de lumières laser, dans le cimetière, où on entend des cris, c’est vraiment beau ! Il y a un engouement de la part des 9 – 10 ans et des ados, pour la relève, de plus en plus. Je suis contente de l’aide supplémentaire qu’ils apportent et que l’organisation a obtenue cette année », lance-t-elle en conclusion.
Rappelons qu’à la récente édition de la Forêt hantée, le samedi 14 octobre dernier, près de 2000 monstres et spectres fébriles ont visité la fameuse forêt, au grand plaisir des organisateurs et bénévoles qui les ont accueillis.

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