Amélie Lemay-Choquette a fignolé son parcours d’artiste très articulée, où l’osmose qu’elle crée, qu’elle vit ou qu’elle sent avec la nature l’influence jusqu’à l’intérieur d’elle-même.
L’artiste en arts visuels et danse, Amélie Lemay-Choquette, expose ses œuvres grands formats, colorées, vibrantes jusqu’à en devenir spirituelles. Des œuvres splendides, impressionnantes, à la peinture spéciale sur le verre recyclé, transparentes et avec une opacité partielle qui parle de Nature, à grands cris. Son exposition s’appelle Appar.être, un jeu de mots sorti d’elle-même, comme ses œuvres spéciales, où la réalité, sa réalité «appar.est» par couches, par strates vivantes, presque.
« La Nature m’habite dans mon quotidien, la Nature m’inspire énormément, c’est un ressenti d’être bien dans mon environnement. Je vois comment l’œuvre se métamorphose sous mes yeux, c’est un travail de confiance dans mon intuition, quelque chose qui se manifeste un peu malgré moi, très liquide, ça bouge beaucoup. Je donne, le contact se fait entre le verre et les couleurs, même entre elles, ça travaille ensemble. J’interviens ou je laisse agir, il y a beaucoup d’observation de ma part, d’émerveillement, comme dans la nature même ! », affirme l’artiste.
Dans un autre registre, elle rend compte des témoignages que lui transmettent les visiteurs à la galerie d’art.
« Les gens me font des commentaires touchants. Il y en a qui m’ont dit : C’est comme lorsque je me promène dans des sentiers, je me sens comme en forêt. C’est un sentiment de bien-être, d’être détendu, d’être bien, c’est curieux… D’autres m’ont avoué : Je me sens comme dans la mer, avec des coraux autour de moi, la végétation marine… », raconte Amélie.
« J’ai trouvé que les gens passent plus de temps que d’habitude dans la galerie d’art, les gens sentent plusieurs niveaux de curiosité, ils vont en arrière des toiles de verre transparent, ils voient une autre perspective, comme un 3D immersif. Il y a les projections qui se répercutent sur le mur, sur le sol, avec la transparence de mes œuvres. Dans la spirale, ils découvrent les couches superposées, avec l’effet de transparence. Il y a des couches nouvelles à découvrir », juge-t-elle.
« La galerie Pierre-Bougie, ici, magnifie mon travail. L’espace est grandiose, et mes œuvres grands formats, dans un tel grand espace, je ne les avais jamais vues ainsi. C’est riche d’avoir pu les présenter ici, je peux juger de mon travail dans tout son potentiel. Et j’ai pu documenter cette expo, avec un vidéo qui amène l’autre discipline de ma démarche, la danse, et ma dimension performance, également importante », conclut-elle.
À la Galerie d’art Cookshire-Eaton, jusqu’au 20 novembre prochain, à voir à coup sûr par tous les amoureux des arts, au 125 rue Principale Ouest. www.galeriedartcookshireeaton.com