L’ex-directeur général Marc Reid très content : « Ce fut quand même une belle expérience ! »

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Marc Reid, ex-DG du Club de golf de East Angus, accepte d’aider les nouveaux acheteurs.

L’ex-directeur général du Club de golf de East Angus, Marc Reid, l’homme de confiance de Ghislain Couture, l’ex-propriétaire, se dit heureux et satisfait, comme son patron, de la tournure des événements entourant la vente du club. Si des incertitudes reliées à l’avenir, au point de départ, sont venues compliquer les procédures, le dénouement a quand même bien tourné, dans le bon sens, selon lui.
« Ce fut quand même une belle expérience. Nous sommes très contents. Pendant un temps, ça a demandé de l’énergie en double. On espère que leur façon de faire va être rentable et que ça va durer. Le Club de golf, à East Angus, c’est un joyau. Le but était de le préserver ! », a révélé l’ex-DG.
« M. Couture voulait que le golf continue. Il privilégiait le scénario de maintenir le golf à long terme. Plusieurs offres lui ont été faites, quand le club avait été mis en vente. Il a retenu celle qui offrait la meilleure opportunité que le golf dure longtemps. Il aurait pu mettre plus d’argent dans ses poches. Il a favorisé leur offre sans qu’il ait l’obligation de vendre à qui que ce soit. Il a aidé ces nouveaux propriétaires qui lui donnaient la meilleure opportunité pour le golf. Je leur ai aussi offert toute l’aide possible en rapport avec le golf », a admis Marc Reid.
« Dès février, les nouveaux acheteurs vont avoir déjà des choses à préparer pour la nouvelle saison de golf… Les tournois s’annoncent d’avance, la cédule se remplit, il faut faire imprimer les cartes, faire les entrevues pour les employés supplémentaires, il y a la sollicitation qui arrive pour la publicité, les inscriptions, etc. C’est déjà de plus en plus intense, et il faut y être dès qu’il fait beau, en avril-mai, la préparation du terrain… », énumère M. Reid.
L’avenir du golf ne s’annonce pas facile. Marc Reid fait une comparaison qui permet de comprendre facilement.
« Cela ressemble à ce qui se passe à l’église. Le golf, c’est relié aux baby-boomers, aux vieux golfeurs qui disparaissent petit à petit. Les jeunes ne s’impliquent pas comme la relève qui serait nécessaire. Dans sa forme actuelle, où nous étions rendus, on se demandait ce qu’on pouvait faire. Il y a des églises qui ont fermé, il y en aura d’autres. Les paroisses ne réussissent pas à les maintenir. Il y a un examen de conscience semblable à faire pour le golf. Ça prend des idées nouvelles, de la fraîcheur. M. Couture va continuer à les aider, pour une transition plus agréable », conclut-il.

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