Robert Roy, préfet MRC du Haut-Saint-François.
Dans le but de présenter à la population son Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) et de recevoir les commentaires qu’il a suscités aux participants, la MRC du Haut-Saint-François (HSF) a tenu deux séances de consultations publiques, les 20 et 21 novembre derniers. La première a eu lieu à Cookshire-Eaton et la deuxième à Scotstown.
Parmi les personnes présentes à ces deux rencontres, le préfet Robert G. Roy a accueilli des citoyens, des conseillers municipaux et des représentants de groupes d’intérêt du HSF. Les questions du public ont porté sur la gestion des matières résiduelles et le traitement de matières particulières, et ont été transmises à la MRC sous forme de mémoires. La MRC a reçu les mémoires jusqu’au 31 décembre et elle a apporté les modifications au projet de PGMR qui s’imposaient, lequel sera adopté à nouveau par le conseil de la MRC et ensuite envoyé à Recyc-Québec pour sa validation. L’adoption finale surviendra par la suite au courant de 2024.
Le coordonnateur en environnement à la MRC, Julien Pagé, a apporté des précisions sur le PGMR. « C’est la planification de notre gestion des matières résiduelles pour les sept prochaines années. Il se veut plus ambitieux que le dernier plan et couvre une multitude d’actions qui seront mises en place. Il inclut la sensibilisation, des cafés réparation, un élargissement du service des écocentres, la mise en place d’une patrouille verte et plus encore », a-t-il énuméré.
Le projet de PGMR se veut une optimisation des ressources de la MRC et de ses municipalités constituantes, sur le principe de tandem optimal, où les investissements profitent d’économies d’échelle et de gains en efficacité lors possible.
L’équipe du département de l’environnement, à la MRC, veut remercier la firme Stratzer pour son accompagnement en services-conseils, le préfet Robert G. Roy qui a démontré son grand support lors des deux soirées de consultations publiques, et la Municipalité de Scotstown.
« La performance du Haut-Saint-François en matière de gestion des déchets est déjà bonne. Mais plutôt que de s’en contenter, j’y vois le meilleur des tremplins pour s’améliorer encore plus ! Je souhaite que de plus en plus de nos citoyens adhèrent au Mouvement j’y participe. Agir concrètement à réduire les déchets, c’est un défi que nous avons tous intérêt à relever ! », a déclaré le préfet.
Ce dernier a ensuite fait référence aux bénéfices financiers de la réduction des déchets, soit la diminution du tonnage enfoui et la durée de vie prolongée des cellules créées chez Valoris, de même que le retour de compensation. Il a fait valoir que le coût des mesures prévues par le PGMR est facilement remboursé par ces économies.