actualite

Le mystère perdure à East Angus : Le directeur général en « congé autorisé 

Plusieurs personnes se demandent ce qui se passe à East Angus pour que le directeur général de la ville, David Fournier, soit « en congé autorisé, pour une durée indéterminée », ce qui a été confirmé en ces termes par la mairesse Lyne Boulanger, lors d’une entrevue téléphonique qu’elle a consentie au journaliste de votre journal.

Lorsque Mme la mairesse a su que des rumeurs circulent au sujet de ce congé autorisé, son com-mentaire s’est limité à affirmer : « Les rumeurs se gèrent à l’interne, au département des ressources humaines. C’est confidentiel. On s’occupe de ça. M. Fournier est un homme qui travaille beaucoup, il est en congé pour se reposer. On ne débattra pas de ça… On va gérer les rumeurs une après l’autre. Ce n’est pas un dossier (NDLR : ouvert). On ne fera pas de commentaires ».

Mme Boulanger ne voulait visiblement pas s’attarder sur le sujet.

Questionnée sur la présence de l’UPAC à East Angus durant une des semaines dernières, elle a émis un bref commentaire.

« L’UPAC a débarqué à East Angus le 14 février dernier, à la suite d’une plainte qui avait été reçue. Ce n’est pas le cas à East Angus qu’il y a quoi que ce soit en cause avec de la corruption. Ils cher-chaient des caméras et des micros. Il n’y a qu’une seule caméra qui était fonctionnelle, parce qu’il y avait eu une demande des travaux publics en ce sens. Cette caméra ne visait qu’à voir la situation de nos routes, s’il y avait de la neige sur la surface de la route, en temps réel. Peut-être que cette camé-ra avait créé un inconfort pour quelqu’un, mais cela n’était pas relié à la situation à propos du direc-teur général », a simplement admis Mme Boulanger.

CaisseDesjardinsHSF

Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : « La Caisse Desjardins sera toujours présente pour la population »

Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, reste confiant et positif face à l’avenir du Mouvement Desjardins, malgré les ajustements nécessaires apportés aux centres de service et aux guichets automatiques, ces derniers ayant 40 ans d’âge technologique. Il reconnaît que les manières de faire et les habitudes sont appelées à se modifier pour être de son temps !

C’est le directeur général, Daniel Lamoureux, de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF) qui s’exprime ainsi, voulant dédramatiser la tendance erronée voulant que le Mouvement Desjardins abandonne sa clientèle âgée en fermant des centres de service dans les municipalités moins populeuses, de même qu’en faisant disparaître en parallèle des guichets automatiques.
La Caisse Desjardins du HSF a certes annoncé de petits changements concernant un point de service seulement, dans la région, soit celui de La Patrie. « Le guichet automatique de La Patrie demeurera opérationnel, ce n’est que le service au comptoir qui sera fermé », explique M. Lamoureux.
« Ce n’est pas toujours un enjeu de rentabilité, mais plutôt que le nombre de transactions au comptoir a diminué de 50 pour cent, de 2015 à 2019, et d’un autre 50 pour cent de 2020 à 2023. Faites le compte : il ne reste qu’environ 25 pour cent de transactions… On retire le service de caissier, mais Desjardins demeure présent à La Patrie. Dans notre réflexion, il y a là un enjeu de distance, où La Patrie se trouve éloignée, en périphérie. Nous avons voulu continuer à rendre service aux gens de l’endroit », insiste-t-il.
« En 2023, dans le HSF, nous avons investi plus de 180 000 $ pour soutenir des organisations et des projets locaux. On y sera à La Patrie aussi, dans le futur, pour répondre aux besoins qui y seront exprimés », a-t-il confié, avec de la détermination dans la voix.
« Il faut savoir que plus de 50 pour cent des gens âgés de plus de 65 ans ont recours aux services en ligne. Et il y a aussi des gens de 30 ans qui voulaient continuer à utiliser les services des caissiers. Plusieurs personnes ne savent pas que la technologie des guichets automatiques est apparue il y a 40 ans, vers 1980. Pour l’âge de AccèsD, c’est 15 ou 20 ans déjà. Le conseil d’administration de Desjardins a la responsabilité de s’assurer de l’adéquation entre l’offre de service et la demande de services. L’industrie des institutions financières, incluant les caisses et les banques, change. De nos jours, 96 pour cent des transactions s’effectuent à l’extérieur des centres de service. La Patrie ne fait pas exception », relate M. Lamoureux.
« Après la pandémie, nous nous attendions à une remontée du nombre de transactions aux services des caissiers. Mais ce fut une très petite remontée qui ne justifie pas le maintien de ce genre de service. Mais quand même, l’accès à l’argent liquide est encore utilisé à La Patrie. Desjardins ferme son service au comptoir, mais on n’abandonne personne. À ce jour, nous avons contacté près de 200 utilisateurs du centre de service de La Patrie. Nous leur assurons un accompagnement personnalisé, par des solutions numériques et des services téléphoniques pour toutes leurs transactions. Les membres avec des enjeux importants, qui n’ont pas de moyen de transport, comme exemple, on va même jusqu’à transporter les gens. Sur les 200 contactés, il y avait des gens déçus, mais ils comprennent. Nous n’avons pas noté de situations très problématiques. Pour la très grande majorité, c’est un changement d’habitudes plutôt qu’une contrainte », indique-t-il.
« Dans le HSF, aucun guichet automatique n’est retiré. La région conserve ses six guichets et ses trois centres de services, Cookshire-Eaton, East Angus et Weedon. Desjardins est encore l’institution financière la plus présente dans la région », ajoute-t-il.
Le directeur général affirme avoir constaté, lors des appels faits à la clientèle, que les gens pensent qu’ils avaient à ouvrir de nouveaux comptes, ce qui n’est pas le cas. « Les comptes existants fonctionnent encore sur toutes les plates-formes. Je suis fier de la gestion saine et prudente de la coopérative Desjardins, dans le contexte moderne. Et ceci étant dit sans que nous soyons contents des fermetures de centres de service et des disparitions des guichets économiques que nous avons obligatoirement effectuées ailleurs… Le fondateur Alphonse Desjardins, je crois, serait fier de son bébé. C’était un progressiste qui a lui aussi fermé des caisses populaires, dans son temps, qui fonctionnaient moins bien », a conclu Daniel Lamoureux.

Hockey

Le Tournoi de hockey Atome de Weedon : Pour le plaisir des jeunes et de leurs supporteurs !

L’équipe des Bombardiers de Valcourt, en noir, vient de marquer un but, en deuxième période de la partie qui l’oppose aux Jets de Saint-Hubert, en blanc, durant la classique de hockey de Weedon, après avoir déjoué habilement le jeune gardien et son défenseur sûrement dépités.

« On fait tout ça pour que les enfants s’amusent. Nous sommes des passionnés, nous voulons qu’ils développent leur amour du hockey, mais surtout qu’ils s’amusent. On est heureux aussi de faire connaître Weedon par la bande ! Plusieurs équipes nous ont surpris en demandant “Où est-ce, Weedon ?!!” Nous avons aussi une quinzaine de parents bénévoles qui nous donnent un coup de main et on compte aussi sur le hockey récréatif de Weedon et de la Municipalité, qui nous aide par son responsable des loisirs, Billy Filion-Gagné », résume rapidement Michel Provencher, porte-parole de l’organisation du tournoi.
Visiblement, ce dernier en mange du hockey, lui qui a joué professionnel et a agi comme entraîneur pendant 22 ans en Europe, après une carrière dans le hockey scolaire au Québec. Il a été difficile à rencontrer pour effectuer une entrevue, car il se démenait comme une vraie queue de veau, il avait trop à voir un peu partout dans l’aréna de Weedon, pour la bonne marche de son tournoi.
Il admet ensuite que ce serait plus facile si le comité organisateur pouvait s’adjoindre un plus grand nombre de bénévoles, pour les prochaines éditions. « C’est beaucoup de travail avant le tournoi pour la gestion des équipes à accueillir, c’est Billy Filion-Gagné qui s’en est occupé. Prévoir les arbitres, il en faut cinq qui font une rotation, à deux par partie, un juge de ligne et un arbitre en chef », indique-t-il.
« Mais on ne parle pas de tournoi, pour notre activité. C’est plutôt une classique qu’il faudrait dire. La différence, c’est que nous garantissons quatre parties aux équipes, ce qui est apprécié surtout par celles qui viennent de loin. Dans un tournoi, il n’y a que deux parties garanties, l’équipe qui perd sa deuxième partie s’en retourne à la maison. Cela nous a obligés à refuser plusieurs équipes, car sur deux jours, l’horaire nous limitait pour que chacune des équipes joue quatre parties comportant trois périodes de 12 minutes, les deux premières avec le temps qui court même pendant les arrêts de jeu, mais avec la troisième chronométrée », explique M. Provencher.
Rappelons que la classe Atome, au hockey, concerne les joueurs de 10 et 11 ans d’âge. Mais l’organisation a permis à l’équipe de Québec, entre autres, d’aligner des joueurs Novices Élite, les meilleurs éléments âgés de seulement 7, 8 et 9 ans, parce que le bassin des joueurs d’âge Atome y vit une pénurie.
Outre Québec et une équipe de Weedon, la classique recevait des équipes de Saint-Hubert, Valcourt, Magog, Lac-Mégantic, Saint-Jean-sur-Richelieu et Petite Nation, cette dernière située en Ontario et alignant des joueurs autochtones avec des franco-ontariens.
Le froid pénétrant ressenti dans l’aréna a incommodé une des équipes visiteuses, au cours du tournoi. Le porte-parole a enregistré le problème. « Nous avons l’intention de nous inscrire à Hockey Kraft pour le futur, afin d’améliorer les installations de l’aréna. Le prix convoité de Hockey Kraft est de 100 000 $, ce qui serait bienvenu pour tempérer le froid de l’aréna, qui peut être dérangeant pour les jeunes. Cela fait partie de nos plans », a-t-il assuré.
Ce qui est certain, tournoi ou classique, c’est toujours un moment ultime pour tous les joueurs de tous âges, même les pros. Que ce soit pour remporter la fameuse Coupe Stanley, ou pour gagner un trophée plus modeste qui porte souvent le nom d’un grand sportif local, ou même le sigle de l’entreprise qui agit comme commanditaire principal, ou encore pour de simples médailles d’or, d’argent ou de bronze… quand même étincelantes aux yeux des jeunes qui ont la chance de les posséder enfin, un tournoi, pour tout joueur dans sa carrière, c’est un défi et un summum d’émotions, qu’il soit de n’importe laquelle catégorie, de l’Atome jusqu’à Professionnel !

Sophie Leclerc

Résidante de Cookshire-Eaton : Sophie Leclerc, médaillée d’argent en judo

La jeune judoka Sophie Leclerc, à droite, peut compter sur le support indéfectible de ses parents, particulièrement de sa mère Marie-Pier Beaulieu, à gauche, qui a les yeux pleins d’éclats passionnés quand on lui parle de sa fille. Sophie arbore déjà son gilet vert des Jeux du Québec, fin prête pour mars prochain !

Sophie Leclerc n’a que 14 ans, de Cookshire-Eaton, mais elle fait preuve d’une confiance en elle et d’une maturité qui semble précoce, à la suite de ses neuf années de compétition en judo. Elle compte déjà 15 podiums lui ayant valu une récolte impressionnante de 15 médailles, au fil du temps, 10 d’or, 4 d’argent et une seule de bronze !
Sophie vient de remporter la médaille d’argent à la Coupe Daniel Hardy, à Québec, le 11 février dernier, en catégorie U16 des moins de 16 ans, plus de 70 kg. Une journée bien remplie de quatre combats, où elle a excellé, gagnant trois de ces combats par « ipon », le terme de judo qui signifie des notes quasi parfaites, des victoires incontestables.
Cette performance lui permettra de participer aux Jeux du Québec, à Sherbrooke en mars prochain, devenant par le fait même un espoir de médaille d’or pour l’Estrie. Car elle s’est ainsi réinscrite au tableau des victoires, après deux défaites dont l’une due à une blessure.
Sophie fait la fierté de ses parents, Marie-Pier Beaulieu et David Leclerc, bien sûr, mais une fierté qui rejaillit aussi sur toute la région du Haut-Saint-François.
« Chaque médaille a une histoire, une source de souvenirs qui lui est rattachée et représente des efforts et des sacrifices », dit-elle, très lucide, avec une passion bien évidente dans les yeux.
Elle fait référence à son sport de prédilection, le judo qui, certes, se révèle une discipline très technique qu’il faut connaître et acquérir. Le tout échappe au commun des mortels, à première vue.
Élève de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, en Santé globale, ce qui lui aide beaucoup pour ses performances en judo, elle étudie en musique. Elle a atteint le niveau de ceinture verte, en judo, et s’applique vers la bleue, suivant les traces de son frère aîné, Félix Leclerc.
« Elle a fait ses débuts à cinq ans, avec ses petites lulus qui lui ont permis d’attirer encore plus l’attention », raconte son père David, en riant. « Elle suit deux à trois cours de judo par semaine, avec des combats d’entraînement, nous sommes bien fiers d’elle, elle est très sérieuse dans son sport et est devenue une combattante redoutable ! », admet-il.
Sophie reste modeste malgré ses exploits. Pour elle, le judo lui a fourni « une belle leçon de vie, ayant acquis de bonnes valeurs, comme le respect de l’adversaire, la confiance en elle, le sang-froid qu’il faut garder, la rigueur du travail et la discipline », précise-t-elle. Et ce n’est pas tout, elle ajoute « le savoir-perdre. Ce n’est pas tout le monde qui l’acquiert facilement. On apprend beaucoup quand on tombe et qu’il faut se relever. Perdre de façon élégante, ce n’est pas donné naturellement à tout le monde ! » philosophe-t-elle, malgré son jeune âge.
« Sophie a acquis la capacité de s’adapter rapidement à son adversaire, avec intelligence, quel qu’il soit. C’est par son expérience acquise que cette qualité est apparue. C’est important d’avoir des passions, une détermination et une persévérance afin d’atteindre ses objectifs. Elle sait également performer sous la pression », ajoute son père.
Justement, ses objectifs lui font viser l’or aux Jeux du Québec, mais par la suite, elle espère participer aux Jeux du Canada, aux mondiaux et pourquoi pas, aux Jeux olympiques en 2028. Et elle verra par la suite !
Une communication de dernière heure transmettait qu’en plus de Sophie Leclerc, une autre judoka de Cookshire-Eaton a été sélectionnée sur l’équipe de l’Estrie, pour participer à la 58e Finale provinciale des Jeux du Québec, à Sherbrooke. Il s’agit de Mayva Shank, membre du Club de judo To Haku Kan, de Sherbrooke, tout comme Sophie. Les deux judokas ont été confirmés pour les Jeux du Québec lors de la finale régionale du 9 décembre dernier.

trophee

Votre journal veut connaître ce qui se passe chez vous !

Le Journal Le Haut-Saint-François n’invente rien. Votre journal, à la base, est neutre et ne crée absolument rien, il n’invente pas la nouvelle.
Votre journal doit être alimenté. Il a faim de vos belles histoires et de tout ce qui se passe dans la région du HSF. Que ce soit sur une base personnelle, parce que vos enfants se distinguent de quelque manière que ce soit, que votre entreprise connaît un essor formidable par l’obtention d’un contrat qui sort de l’ordinaire, ou encore que vous animiez une classe particulière dans une école du HSF, ne vous gênez pas, nous voulons connaître tous vos faits d’armes et vos expériences enrichissantes.
Nous avons à cœur de faire valoir le côté humain de vos actions, l’émotion que vous générez et qui met un peu de chaleur dans le quotidien des autres…
Que ce soit sur une base de bénévolat, dans le cadre de votre emploi ou de votre carrière professionnelle, n’hésitez pas à contacter votre journal qui est très ouvert à vous rencontrer pour une entrevue, prendre une photo en pertinence avec le fait ou le bon coup que vous souhaitez mettre en évidence, cela sans qu’il y ait de frais.
Ou encore, ceux qui préfèrent procéder par écrit, cela est également accepté pour nous faire part de vos belles histoires ! Ronald Martel 819 875-5501, ronald@journalhsf.com

France Lebrun

Programme ITMAV pour aider les aînés vulnérables : Le CAB du HSF reçoit 150 150 $ pour briser leur isolement

France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole.

Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François (HSF) a reçu une bonne nouvelle, dernièrement, soit l’obtention d’une aide financière de 150 150 $ pour la mise en place ou le maintien de travailleurs de milieu qui rejoignent et soutiennent des aînés en situation de vulnérabilité ou à risque de fragilisation.
C’est le député de Mégantic, François Jacques, qui en a fait l’annonce, au nom de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, Sonia Bélanger.
Les fonds proviennent du Programme Initiatives de travail de milieu auprès des aînés en situation de vulnérabilité (ITMAV). Les objectifs de ce programme visent à repérer des personnes aînées en situation de besoin, à les accompagner vers les ressources utiles à leur situation et contribuer à briser leur isolement, favoriser leur santé et leur bien-être, de même que les soutenir dans leur maintien à domicile.
La directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du HSF, France Lebrun, s’est réjouie de pouvoir bénéficier de cette aide financière.
« Cette subvention permettra à de nombreuses personnes aînées en situation de vulnérabilité d’être accompagnées vers des ressources pouvant répondre à leurs besoins et ainsi contribuer à leur bien vieillir. Le projet s’étend jusqu’en mars 2026. Nous souhaitons d’ores et déjà une reconduction, comme dans les régions bénéficiant de ce service depuis de nombreuses années », a déclaré Mme Lebrun.
« Nous venons tout juste de procéder à l’embauche d’une personne accompagnatrice de milieu, Mme Annie Bouchard, dont les expériences professionnelles l’ont désignée pour ce poste. Nous remercions toutes les personnes et organismes qui nous ont appuyés pour ce projet. Contribuons ensemble au mieux-être et au mieux-vivre de nos aînés », a-t-elle conclu.
Pour sa part, François Jacques s’est dit heureux de l’appui qu’il a apporté à la communauté du HSF.
« Cette aide va faire une très grande différence dans notre capacité à continuer de proposer des services de qualité pour les personnes aînées. C’est une mesure qui contribue à leur maintien à domicile en santé et en sécurité. Merci à nos organismes pour cet accompagnement au quotidien », a exprimé M. Jacques.
Cette mesure s’inscrit dans la nouvelle approche de gériatrie sociale qui s’est déployée en 2019, visant à outiller les organismes à but non lucratif qui déploient ces travailleurs de milieu contribuant à améliorer le bien-être des personnes aînées, à favoriser leur autonomie et à maintenir leur participation active dans la communauté.

ClubGolfEastAngus

Nouveau restaurant ouvert dans la région : Le Mulligan Smokehouse, au Club de Golf East Angus

Les actionnaires du Club de Golf East Angus savent bien s’entourer pour assurer le succès de leur nouveau restaurant, Le Mulligan Smokehouse. De g. à dr., le nouveau chef cuisinier, Martin Grenier, la cheffe du service, Mélodie Côté, et le directeur général, Ghislain Brière.

Le Resto du Club de Golf East Angus est mort… Vive Le Mulligan Smokehouse !
Après une rénovation spectaculaire, l’ouverture officielle a été effectuée dernièrement pour le public, la clientèle visée et les fournisseurs.
Réglons tout de suite le questionnement se rapportant au nom : un mulligan, c’est un terme de golf qui signifie coup de reprise. Dans une partie de golf amicale, reprise d’un coup que les golfeurs s’accordent, souvent au premier trou. L’origine du mot mulligan serait un nom de famille anglais. Trois des quatre nouveaux actionnaires propriétaires du Club de Golf, Ghislain Brière, directeur général, Marc Fournier et Sylvain Brière, semblaient bien fiers de faire visiter les lieux revampés au journaliste, un décor haut de gamme qui vaut le détour.
« Notre restaurant se veut un resto pub sportif qui n’accueille pas seulement les golfeurs. Il s’adresse à toute la population, en tout temps. Même ceux qui ne jouent pas au golf sont les bienvenus ! », précise Ghislain Brière, avec un enthousiasme contagieux.
« Nous avons déjà un heureux problème : depuis l’ouverture, notre stationnement est plein, régulièrement, et le golf n’est même pas ouvert ! Le restaurant va opérer à l’année, c’est évident, et nous pensons déjà être obligés d’agrandir le stationnement, pour faire de la place aux golfeurs quand ils vont arriver », s’exclame M. Brière.
« Comme nous ne sommes pas des restaurateurs, dans la vraie vie, on se demandait ce qu’on devait faire ? Après un brainstorming, nous avons décidé de lancer une invitation à un ami chef cuisinier, mais qui travaillait déjà ailleurs. Il a finalement accepté le défi de devenir notre chef cuisinier, ce qui faisait bien notre affaire ! C’est Martin Grenier. Même chose pour la partie service, nous avons engagé une cheffe serveuse d’expérience, Mélodie Côté. Tous deux sont des partenaires du restaurant, avec nous. Ils nous ont enlevé une épine dans le pied ! », reconnaît le directeur général.
La catégorie menu du restaurant qui a la mention smokehouse, soit fumoir en français, toutes les pièces de viande seront fumées, il va de soi, même le poulet. Les côtes levées ne figureront au menu qu’occasionnellement.
« On souhaite que l’ambiance du restaurant soit sportive. Nous avons présenté le Super Bowl le 11 février, et nous présentons tous les matches du Canadien de Montréal, au hockey, au bénéfice des sportifs. Nous attendons de recevoir sous peu un mégafumoir que nous avons commandé », révèle M. Brière.
« Les motoneigistes et les quadistes sont également les bienvenus. L’ouverture a produit un engouement, on se croisait les doigts ! On veut aussi créer bientôt un service de livraison, seulement après avoir atteint un service impeccable en salle, avec l’offre de divertissement Golf In, pour compléter le 9 trous, orientation confirmée après une consultation de nos membres », évoque-t-il.
Pour ce qui est de faire de la place aux projets immobiliers du groupe, le directeur général admet qu’ils ont commencé une première étape, soit le dézonage d’une partie du terrain, mais tout reste à faire. Un pas à la fois.

Nancy Bibeau

Nancy Bibeau, une denturologiste qui peaufine les services à sa clientèle

Aménagé comme un vrai salon de détente, avec goût et selon des règles de design intérieur, le bureau de la denturologiste Nancy Bibeau, sur la rue Angus Sud à East Angus, vise le confort et le bien-être de sa vaste clientèle.

Le bureau haut de gamme de la denturologiste Nancy Bibeau, situé au 161, Angus Sud, porte 2, à East Angus, se veut confortable pour que ses clients s’y sentent bien, un vrai salon ! Son horaire a été pensé, agencé et bonifié pour magnifier le temps à accorder à chacun. De plus, elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour s’adapter aux besoins que sa clientèle exprime.
« Mon bureau, où se trouvait une clinique dentaire précédemment, je ne voulais pas qu’il puisse rappeler de mauvais souvenirs à mes clients. Chacun a pu être traumatisé par sa visite chez le dentiste auparavant. C’est courant. Alors je l’ai aménagé en conséquence », commence-t-elle.
« Je porte ma région dans mon cœur. Je veux le bien-être de mon monde. Je suis native d’East Angus. Je dessers un grand territoire. Quand je suis arrivée ici, après mes études, il y avait déjà une denturologiste qui couvrait seulement deux jours et demi par semaine, c’était insuffisant », commente-t-elle.
« J’ai fait le choix personnel de ne pas avoir de secrétaire, je gère le tout moi-même, mon agenda de rendez-vous, l’accueil des clients, le téléphone, les urgences, la réponse aux questions et aux besoins. Je priorise à tout moment ce que je veux. Je n’ai pas besoin de récupérer de l’argent pour payer une secrétaire, je ne suis pas pressée », indique Mme Bibeau.
« Je prends le temps qu’il faut avec mes clients, qui sont principalement des gens âgés. Je ne veux pas qu’ils angoissent avec l’incertitude reliée à leurs dents. De nos jours, la vie est trop rapide. Je ne les vois pas comme seulement des gens qui ont besoin d’un dentier, mais comme des personnes humaines ! Je prends le temps de les rassurer, de répondre à leurs attentes et à leurs questions, je les accompagne dans leur démarche, de les enrober… Comme professionnelle, je fais passer leurs besoins avant les mieux, en leur expliquant chaque étape importante de ce que je fais pour eux ! », précise-t-elle.
Elle prend l’exemple du programme dentaire canadien, qui en est à l’étape de la création, actuellement. Elle se réjouit que les denturologistes en fassent partie, à l’avenir. « Les gens y auront droit par groupes d’âge, et par étapes, dans les mois qui viennent. C’est commencé en décembre. Je me suis inscrite comme fournisseure de services, à cet égard », révèle-t-elle.
Elle a complété son cours de denturologiste au Cégep Édouard-Montpetit, à Longueuil. « La formation, je la trouvais importante, car j’avais travaillé très jeune comme assistante dentaire à temps partiel. Après l’école, je venais à la clinique du dentiste François Aimé, j’avais 14 ans, et j’aimais ce domaine d’activité, mais je me demandais ce que je pouvais faire de plus. J’ai ajouté une corde à mon arc en graduant en 2013. J’ai voyagé matin et soir entre East Angus et Longueuil, car j’avais deux garçons, Antoine et Mathis, tout a quand même bien fonctionné. Mon but était de graduer avant l’âge de 40 ans », raconte Nancy Bibeau.
« J’offre quatre jours-patients et une journée de laboratoire, qui se trouve chez moi. Je distance mes rendez-vous pour accorder le plus de temps possible à ma relation avec mes clients, je ne les pousse pas, j’ai suivi un cours de psychologie de la personne, je peux sentir leur bien-être ou leur angoisse, ce qui est un plus ! », conclut-elle.

Mély Canin

Melany Bouffard, une commerçante qui aime bien les animaux de ses clients !

Melany Bouffard, photographiée devant son commerce Mély-Canin, à Cookshire-Eaton, en compagnie d’un de ses chiens Airedale Terrier, de très beaux chiens très sociaux et doux pour les enfants.

Melany Bouffard, propriétaire de l’Animalerie Mély-Canin, du 47 rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton, aime beaucoup les animaux, même ceux de ses clients, on s’en doute ! Ultimement, cela a pesé dans la balance lorsqu’elle a ouvert son commerce.
Mais elle a débuté très jeune à travailler avec les animaux, d’abord dans des écuries de Magog et Austin, auprès de chevaux de race, haut de gamme, de grande valeur, dans des haras pour la reproduction chevaline. Elle a ensuite délaissé les grands animaux que sont les chevaux, pour travailler dans une animalerie à Windsor, où elle a pris de l’expérience. Par la suite, elle a décidé de suivre un cours de toilettage pour chiens et chats.
« C’était à Laval, dans l’une des meilleures écoles du Québec. J’ai travaillé par la suite à l’Hôpital Vétérinaire Vimont pendant deux ans, où mon cours de toilettage aidait aux techniciennes vétérinaires. Revenue à Drummondville, j’ai travaillé pour un salon de toilettage, et à Windsor, là aussi dans un salon de toilettage qui se trouvait dans une animalerie. Je me suis partie à mon compte », raconte-t-elle, qui a été assez active dans le domaine des animaux, comme on peut le voir !
Son conjoint, qui travaille pour la compagnie Pepsi, lui donne une bonne aide pour la comptabilité de son commerce, entre autres.
Ses parents vivaient sur une ferme à L’Avenir, près de Drummondville, où Melany est allée à l’école. Il y a sept ans, la ferme de ses parents a été vendue. Elle a habité à Sherbrooke un temps, avant d’arriver à Cookshire-Eaton en 2014. Elle demeure actuellement à Bury où elle vit sur une fermette. Elle y fait l’élevage de chats du Bengale de race, accrédités, de chiens caniches miniatures et de chiens Airedale Terriers, avec un permis du MAPAQ.
« Ce sont de très beaux chiens, les Airedale Terriers, très doux pour les enfants », souligne-t-elle.
Elle possède un cheval, pour elle-même, et en a un autre pour son garçon, Aymrick, qui avait un mois seulement quand elle a ouvert son animalerie Mély-Canin, il y a 10 ans. Elle a donc deux raisons pour souligner ce double anniversaire prévu pour l’automne prochain, en 2024.
« À l’ouverture, j’étais très motivée, j’avais un enfant, c’était un plus pour moi, socialement… Je l’emmenais à l’animalerie, il courait partout avec les chats… ! Ce ne fut pas toujours facile, surtout au début, mais je m’en suis très bien tirée », tient-elle à préciser.
Elle offre des services de nourriture animale de qualité, plus naturelle et de santé, recommandée par les vétérinaires, avec moins d’agents de conservation, plus de viandes et de vrais légumes.
« Ayant suivi une formation de diététicienne animale, je peux fournir des conseils. Nous vendons aussi des produits pour animaux, des antiparasitaires, vermifuges, probiotiques, des bonnes litières dépoussiérées, de l’huile pour les poils, produits pour les dents, désinfectant pour les soins dentaires, en liquide ou en poudre pour faire tomber le tartre et désinfecter la bouche des animaux, des produits naturels pour les soins, des crèmes de vétérinaire, pour les intolérances alimentaires », énumère-t-elle.
« Évidemment, pour ce qui est des animaux, nous sommes spécialisés dans les chiens et les chats, mais nous avons aussi des perruches, des pinsons, un couple de cochons d’Inde, hamster, poissons, etc., de même que tous les accessoires de base pour ces animaux, aquariums, cages, etc. », indique-t-elle.
Elle peut donner aussi toute une panoplie de conseils. « Un exemple seulement : attention aux plantes que vous pouvez avoir chez vous, qui sont toxiques pour vos chiens et chats. Il faut les connaître. Je peux vous aider à ce sujet-là », recommande-t-elle.
Une femme déterminée, passionnée, qui connaît une réussite commerciale, ayant eu le courage de se lancer elle-même au point de départ, dans cette grande aventure !

table

Journée internationale des droits des femmes : Le Centre des femmes La Passerelle dénonce des injustices

Le Centre des femmes La Passerelle, en atelier de travail, prépare le vernissage photo qui sera présenté dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Profitant de l’occasion privilégiée du 8 mars prochain, la Journée internationale des droits des femmes, le Centre des femmes du HSF, La Passerelle, souhaite dénoncer des situations qui briment, encore de nos jours, des droits fondamentaux qu’a la gent féminine dans notre société.
« C’est important de souligner la date du 8 mars dans le Haut-Saint-François (HSF), de notre point de vue. C’est par un vernissage photo, que nous voulons le faire, avec un accent mis sur le temps. Le comité responsable qui a été formé a choisi un thème qui va toucher individuellement et collectivement, à propos de plusieurs sujets : le sexisme, la violence conjugale, l’anxiété, les femmes en politique, le diagnostic TDAH, le vieillissement, la maternité, etc. Le thème national s’écrit comme suit : Ça gronde ! », émet une co-coordonnatrice du Centre des femmes La Passerelle, Andrée Larrivée.
Ce vernissage photo sera présenté le jeudi 7 mars prochain, de 17 h à 20 h, au Pavillon des Mésanges, au 205 route 112, à Dudswell.
« Le thème national, c’est Ça gronde ! Il fait suite, à l’automne dernier, aux multiples grèves dans les secteurs de l’Éducation et de la Santé, où ce sont majoritairement des femmes qui y travaillent, où les ententes conclues avec les autorités sont insatisfaisantes. Des injustices sociales y sont perpétrées, qui sont inacceptables, où le grand «comité des Sages», qui prend les décisions pour l’ensemble du Québec et qui nourrit le gouvernement, n’a pas de représentativité pertinente ni de vécu des enjeux. Il y a d’ailleurs des pressions de la droite, qui conteste les décisions, les personnes et leurs droits », fait valoir Mme Larrivée.
« S’ajoute à cela la guerre à Gaza, où le gouvernement ne prend pas position pour l’arrêt des hostilités, la crise du logement, la crise économique qui sévit au Québec, des choses qui rendent la vie difficile aux femmes, aux personnes démunies, aux gens plus vulnérables. Nous ajoutons et dénonçons les injustices et les pressions sociales au quotidien qui affectent certaines personnes, les transgenres, entre autres », ajoute-t-elle.
« Il y a quelques années, lors d’un 8 mars précédent, un autre vernissage photo avait présenté des femmes participantes, prises en photos, qui dénonçaient également ces pressions sociales, sous le thème Parfaites telles quelles. L’activité du 8 mars 2024 constituera une deuxième chance de revoir ces photos », termine Andrée Larrivée.
Il est nécessaire de s’inscrire à l’avance pour participer à l’activité du 7 mars cette année, pour acquérir un billet gratuit, mais nécessaire, en s’adressant au Centre des femmes du HSF par courriel : info@cdflapasserelle.org, par le site Internet de l’organisme www.cdflapasserelle.org ou par téléphone au 873 825-7060.

Gilles Doyon

Centre de Rénovation G. Doyon inc. : Gilles Doyon n’a compté que sur lui-même à ses débuts

Gilles Doyon, un homme d’affaires bien connu dans le HSF, même s’il répète souvent qu’il a bâti seul son entreprise, a très bien su s’entourer au fil du temps. Au point qu’aujourd’hui, il travaille moins et prend la vie du bon côté, entouré de sa complice depuis 38 ans, Tina Houde, et de ses deux fils, Jessy et Jérémy.

Pour fonder son entreprise en 1997, Gilles Doyon n’a pris la relève de personne, il n’a compté que sur ses propres forces et faiblesses. La vie a alors rencontré sur son chemin un grand débrouillard : Gilles Doyon, la toute première génération qui a débuté à partir de 0, pour établir son petit empire à succès dans le domaine des matériaux de construction.
Ébéniste de formation, à sa sortie de l’école Montcalm à Sherbrooke en 1982 où il a acquis un diplôme d’études professionnelles (DEP) en menuiserie, il travaille un temps chez Portes et fenêtres Lajoie, à Cookshire, comme seul employé. En 1986, il joint l’équipe de BMR Oscar Pagé et Fils, alors sur la rue Grondin, à East Angus. En 1996, après quelques difficultés et n’ayant pas de relève, M. Pagé offre à ses employés d’acheter sa compagnie. Personne n’est intéressé.
Devant l’incertitude pour son emploi, Gilles Doyon souhaite alors se lancer à son compte en menuiserie, mais M. Pagé revient à la charge, lui offrant d’acheter seul son entreprise. « Je réfléchis à son offre. Je me dis que j’ai toujours reçu ma paye, donc si je travaille fort, je ne verrais pas pourquoi je ne réussirais pas en l’achetant », a alors raisonné M. Doyon.
Son comptable prépare alors un dossier pour M. Pagé, dont le chiffre d’affaires dépasse un peu plus d’un million de dollars. « Le 1er septembre 1997, je deviens propriétaire du commerce sans savoir gérer une entreprise, sans avoir déjà travaillé avec un ordinateur. J’ai seulement six employés au début, je travaillais au magasin de 7 h à 18 h, puis dans la shop de 18 h 30 à 22 h pour faire les ouvrages de menuiserie pour mes clients, et j’allais décharger des avions de nuit, entre 2 h et 5 h à l’aéroport de Sherbrooke ! J’avais déjà deux garçons à cette époque, Jessy et Jérémy, nés en 1994 et 1996 », raconte-t-il avec un brin de satisfaction dans la voix.
Il a pu compter sur l’aide indéfectible de sa conjointe depuis 38 ans, Tina Houde. Aujourd’hui, elle et ses deux fils travaillent dans l’entreprise avec lui, ces derniers formant une relève sérieuse pour suivre ses traces éventuellement. Il reconnaît aussi avoir profité des bons conseils d’un mentor, Yves Gagnon, alors président de la bannière BMR, et plus tard Pascal Houde.
Il déménage son magasin de la rue Grondin au terrain de la rue Angus Sud, où il possédait déjà un petit entrepôt et où il a construit un plus grand magasin, inauguré le 1er avril 2003, qu’il agrandira encore à quelques reprises au fil des ans, en fonction de son chiffre d’affaires qui connaît une augmentation rapide.
En 2005, construction d’un nouvel entrepôt, réagrandi l’année suivante. En 2008, acquisition de l’entreprise de son frère, spécialisée dans les couvre-planchers, peinture et décoration. Nouvel agrandissement du magasin rendu nécessaire par cette diversification de ses activités, favorables au domaine de la rénovation.
En 2010, construction d’un entrepôt intérieur pour le bois. En 2015, après la fermeture de l’usine Cascades, acquisition d’un nouvel entrepôt que possédait un de ses amis. En 2017, célébration de son 20e anniversaire. En 2020, ses enfants prennent plus de place dans la compagnie et émettent le souhait d’acheter un deuxième magasin, ce qui se réalise en novembre à Sherbrooke, arrondissement de Bromptonville. En 2022, les deux entreprises comptent plus de 60 employés, au moment de fêter son 25e anniversaire.
« Ma philosophie a toujours été de donner les meilleurs services à ma clientèle. Mon magasin est très varié, question produits, pour l’habitation et la rénovation… Ma reconnaissance s’exprime continuellement à mes employés; j’ai la meilleure équipe, c’est certain ! et je remercie mes nombreux clients par une implication sociale très intense. Je suis né à East Angus, j’ai un grand sentiment d’appartenance à ma région, j’appuie les activités locales au plus haut point », se réjouit Gilles Doyon.
« Mon entreprise a été reconnue le plus gros vendeur de gypse de toute la bannière BMR : ce sont 200 camions-remorques par année, avec quatre employés qui déchargent jusqu’à 1200 feuilles par jour, du matin jusqu’au soir, dans les maisons et chantiers en construction ! », s’exclame-t-il, montrant avec fierté le trophée Marteau d’Or du programme d’excellence marchand 2022 pour son volume d’achat 10 millions et plus. Et que dire du Marteau de diamant remporté depuis, pour le programme d’excellence dans toute la bannière BMR… !
Gilles Doyon a encore de nombreux projets. Même si le journal est venu tout près d’en apprendre davantage, l’homme d’affaires a décidé de ne pas les préciser pour l’instant. « J’aime ce que je fais, je suis encore passionné. Aujourd’hui, je travaille moins, car je suis moins seul, je suis bien entouré ! », a-t-il conclu avec un éclair d’amusement dans les yeux.

actualite

Est-il temps de remplacer votre toilette ?

Votre toilette se fait vieille et vous vous demandez si le moment est venu d’investir dans un modèle récent? Vous rénovez votre salle de bain et hésitez à remplacer cet appareil essentiel ? Outre les considérations esthétiques, voici quelques-uns des signes indiquant que vous devriez sans doute aller de l’avant !
• La toilette fuit ou est souvent bouchée;
• La chasse d’eau fait des siennes, et ce, malgré des réparations;
• La porcelaine de la cuvette ou du réservoir présente des fissures, ce qui pourrait mener à des fuites;
• L’eau s’écoule sans arrêt dans le réservoir;
• La toilette est instable et bouge lorsque quelqu’un s’y assoit;
• Le siège est vraiment inconfortable (les cuvettes allongées modernes offrent plus de soutien pour les hanches et sont donc plus «confortables» que les modèles ronds);
• Les visites du plombier sont si fréquentes que vous êtes devenus amis !
Par ailleurs, si votre toilette n’est plus de la première jeunesse, vous pourriez envisager de la troquer contre un appareil à faible débit afin de réduire votre consommation d’eau. Notez également qu’une toilette défectueuse pourrait être en cause si celle-ci a augmenté dernièrement. Il pourrait donc être judicieux — et économique à long terme — de la changer.
Au moment de magasiner une nouvelle toilette, tenez notamment compte de la taille et de la forme de la cuvette ainsi que de la distance de raccordement pour faire le bon choix.

plombier

Pour vos travaux de plomberie, c’est un pro qu’il vous faut !

Dans le domaine de la rénovation et de l’entretien domiciliaires, la tentation de prendre en charge soi-même certains travaux est parfois forte. Cependant, quand il s’agit de plomberie, faire appel à un professionnel est souvent la meilleure décision. Les plombiers jouent en effet un rôle essentiel dans le maintien de la fonctionnalité de nos maisons et de nos entreprises. Voici quelques raisons pour lesquelles il vaut mieux confier ces tâches à des experts !
Compétences techniques
D’emblée, seuls les plombiers ont les compétences nécessaires pour diagnostiquer correctement les anomalies. Ces professionnels dûment formés et expérimentés comprennent les complexités des systèmes de plomberie et sont armés des connaissances requises pour résoudre une variété de problèmes. De la détection de fuites invisibles à la réparation de canalisations bouchées, leur expertise technique garantit des solutions efficaces et durables.
Économies de temps et d’argent
Bien que l’idée de réaliser des travaux soi-même puisse sembler économique à première vue, cela peut souvent entraîner des coûts plus élevés à long terme. Les erreurs en tous genres peuvent conduire à des bris graves nécessitant des réparations coûteuses. Les plombiers professionnels peuvent détecter et résoudre les problèmes dès le départ, ce qui permet d’économiser du temps et de l’argent.
Sécurité et conformité

Les plombiers sont bien au fait des normes de sécurité et des règles des différents codes (du bâtiment, de construction). Lorsque vous engagez un spécialiste, vous avez la garantie que les travaux seront effectués en conformité avec les réglementations en vigueur, assurant ainsi la protection de votre foyer.
Conseils avisés
Ces professionnels sont bien informés des derniers développements en matière de tuyauterie. Si vous envisagez des rénovations, leur expertise peut vous guider vers des solutions modernes et économes en énergie. En visitant vos plomberies locales, vous pourrez découvrir les plus récents produits et accessoires et bénéficier de conseils judicieux.
Que ce soit pour des réparations mineures ou des projets de rénovation majeurs, il est toujours préférable de demander l’aide d’un professionnel. Pour tout ce qui concerne tuyaux et compagnie, faites appel à un plombier ou visitez les plomberies de votre région !
Soulignons l’importance de cette profession !

Écureil

Ce printemps, fermez la porte aux espèces parasitaires !

Lorsque le temps se réchauffe après l’hiver, nombre d’insectes et d’animaux reprennent leurs activités et se cherchent un endroit sûr où établir de nouvelles colonies ou nourrir leurs petits.
Espèces
Parmi les espèces nuisibles à surveiller au printemps, on compte les petits mammifères (moufettes, marmottes, ratons laveurs, écureuils, souris, etc.), qui peuvent endommager votre terrain ou «emménager» dans votre propriété.
Certains oiseaux (ex. : hirondelles, moineaux) peuvent également construire leurs nids dans des endroits inappropriés (ex. : avant-toit), voire s’introduire dans le grenier. Enfin, avec le dégel, fourmis, guêpes et autres insectes peuvent constituer un danger pour la maison et ses occupants.
Risques
Les conséquences d’une infestation varient selon l’espèce qui envahit votre demeure. En voici quelques-unes :
• Dommages à la structure du bâtiment;
• Incendie;
• Nourriture contaminée;
• Réactions allergiques aux piqûres d’insectes;
• Maladies transmises par les animaux.
Solutions
Plusieurs mesures peuvent être prises pour prévenir une infestation. Ainsi, maintenez votre intérieur propre, videz régulièrement les poubelles et rangez vos aliments dans des contenants hermétiques. Bloquez en outre tout accès potentiel : réparez les fissures, changez les coupe-froid abîmés, grillagez les sorties d’air, coupez les branches d’arbre près de la maison, etc. Taillez aussi les arbustes, qui deviennent très invitants pour les rongeurs lorsqu’ils sont trop touffus !
Des petites bêtes nuisibles ont malgré tout élu domicile chez vous ? Faites appel à un expert en gestion parasitaire de votre région pour régler rapidement et efficacement le problème. Celui-ci pourra relocaliser les animaux qui vous causent des maux de tête ou exterminer les colonies indésirables.

actualite

« Devrais-je faire appel à un courtier hypothécaire ? » : 10 excellentes raisons de répondre « oui » à cette importante question !

Obtenir un prêt hypothécaire qui répond vraiment à vos besoins, et ce, avec les meilleures conditions possible, peut s’avérer complexe : voilà pourquoi recourir à un courtier devrait couler de source ! Vous n’êtes toujours pas convaincu ? Parions que vous le serez après avoir lu ce qui suit !

  1. Expertise : les courtiers sont des professionnels qui ont une connaissance approfondie du marché hypothécaire. Ils peuvent donc vous guider et vous aider à comprendre tout ce qui touche les produits de prêt, les taux d’intérêt et les conditions. Vous serez ainsi en mesure de prendre des décisions éclairées en accord avec vos objectifs financiers.
  2. Réseau de contacts : les courtiers hypothécaires ont accès à un vaste réseau de prêteurs potentiels. Cela leur permet de faire le tour du marché en votre nom pour trouver les conditions et les taux les plus avantageux selon vos besoins particuliers.
  3. Efficacité : l’obtention d’un prêt hypothécaire implique de nombreuses démarches administratives et négociations. Les courtiers simplifient le processus en communiquant avec les prêteurs et en préparant la documentation, ce qui vous permet d’économiser temps et énergie.
  4. Solutions personnalisées : les courtiers hypothécaires évaluent votre situation financière unique et vos objectifs afin de trouver un prêt hypothécaire qui répond à vos besoins. Ce service sur mesure peut se traduire par de meilleures conditions et de plus grandes chances de voir votre demande de prêt être approuvée.
  5. Compétences pour la négociation : les courtiers hypothécaires expérimentés sont d’habiles négociateurs. Ils peuvent tirer parti de leurs relations avec les prêteurs pour obtenir des conditions bonifiées (taux d’intérêt plus bas, frais réduits, etc.).
  6. Économies d’argent : règle générale, c’est le prêteur qui paie le courtier. Vous avez donc tout intérêt à recourir aux services de celui-ci pour profiter des économies potentielles réalisées grâce au taux d’intérêt et aux conditions favorables qu’il négociera pour vous.
  7. Conseils financiers : les courtiers offrent de précieux conseils qui ne se limitent pas à l’obtention d’un prêt hypothécaire. Ils peuvent vous guider pour la préparation de votre budget et l’amélioration de votre cote de crédit, par exemple, afin de favoriser votre santé financière globale.
  8. Disponibilité : plus disponibles que les conseillers des institutions financières, les courtiers hypothécaires peuvent généralement vous rencontrer au moment qui vous convient le mieux.
  9. Processus optimisé : les courtiers vous guident tout au long du processus de demande de prêt hypothécaire, en veillant à ce que tous les documents nécessaires soient soumis correctement et rapidement, ce qui accélère vos démarches.
  10. Relation durable : établir une relation avec un courtier hypothécaire peut être bénéfique au-delà d’une seule transaction. Celui-ci peut devenir un conseiller de confiance pour vos futures transactions immobilières.
Rachel Garber

ARTS, EVEN

Into my email box every morning comes a little news digest of items of interest to persons of illicit language in Quebec. It’s in English, but includes items from news outlets in both French and English. For example, I learned yesterday what Clifford Lincoln said about English signage around Premier Legault’s Montreal office, and that the Montreal mayor said French is a “unifying link.”
Looking east, I discover the Francophone population of New Brunswick is growing; one-third of newcomers in 2022 primarily spoke French. And west, Winnipeg’s Festival du Voyageur celebrates Louis Riel Day and rights for minority languages in Manitoba. And right here, Élections Québec is investigating political donations made by a grieving couple in exchange for a meeting with Quebec’s transport minister.
For someone like me who believes the arts and nature are the real business of life, politics can be entertaining. Sort of. I acknowledge that politics, economics, education, health, and other societal issues can have devastating consequences for those who make art and champion nature. So I’m happy to receive a little daily digest to keep me au courant, with links to further reading.
The Daily Briefing emails come from the Quebec Community Groups Network (QCGN), the mother ship of English-speaking community groups in Quebec. The emails are free and open to all. You are invited to subscribe at membership.qcgn.ca/en/daily-briefing.
The service began 25 years ago, and is now open to all English-speaking Quebecers. QCGN’s Communications Director Rita Legault noted their aim is to offer information about issues of concern to our communities. It gives short summaries of QCGN news items as well as news published in the media about various topics relating to language, politics, social issues, and more.
Even, sometimes, the arts!
SELF-CARE, WELL-BEING
Mental Health Estrie invites us to a workshop series “Improving Your Relationship with Yourself” with Risha Dave (she/her), Registered Psychotherapist, Canadian Certified Counsellor, and former MHE employee. These virtual workshops are free, open to all, and in English.
Self-Care Practices to Improve Overall Well-Being is the topic on Wednesday, February 28, and Decolonizing Self-Care is on Wednesday, March 6. Both are from 6:30 to 8 p.m. “In a society that values productivity, many of us find it difficult to prioritize rest. Join us as we take a deep dive into some of the barriers that make it difficult to care for ourselves,” MHE says. For info, or to register, email outreach@mentalhealthestrie.com, or call 819-565-2388.
TOWNSHIPS YOUNG VOICES
Last call! The deadline is February 29 for submissions to the Townships Young Voices Awards. A total of $3,000 is to be shared by 15 award recipients aged 11 to 29, who create short fiction, nonfiction, poetry, art, or photos for magazines. For info, let your fingertips do the walking to TownshipsSun.ca/Townships-Young-Voices. That’s where you will find the guidelines and a quick and easy online submission form. Info: TownshipsYoungVoices@gmail.com.
BULWER CARD PARTIES
Upcoming March 12 and 26, April 9 and 23, and May 7 and 21: Card parties for seniors, with a light lunch, hosted by the Bulwer Golden Agers at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Activities include cribbage, carpet bowling, and cards. The parties are every two weeks on Tuesdays from 1:30 to 3:30 p.m. New members are welcome. Info: Peggy & Leigh Grapes, 819-875-3543.
BILINGUAL TAX SERVICE
A bilingual income tax assistance program in Sawyerville assists persons with limited income, free of charge. Trained volunteers prepare both Canada and Quebec returns. This service is organized by the Loisirs de Sawyerville, and is part of the Community Volunteer Income Tax Program organized by the Canada Revenue Agency. It starts March 6.
To use the Community Volunteer Income Tax Service, you must be: (1) a single person with a maximum annual revenue of $35,000; (2) a couple with a maximum revenue of $45,000, plus $2,500 for each dependant; or (3) a single parent with a child, with a maximum revenue of $45,000 plus $2,500 for each additional dependant. Income from interest should not exceed $1,000. Persons with income from self-employment, bankruptcy, or deceased persons are not eligible.
The Sawyerville income tax assistance program features the same team of volunteers as in the past – Danielle, Francine, and Suzanne. On Wednesday afternoons, March 6 and 27, from 1 to 4 p.m., and March 13 and 20, from 1 to 6 p.m., they will be waiting for you at the Catholic church in Sawyerville, Église Notre-Dame-du-Rosaire, 4 Randboro Road. Use the back door to enter the basement. Check last issue’s Rachel Writes for details on what to bring. Info: Danielle, 819-889-2614.
CAREGIVERS’ GROUP
The Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François (CAB) asks if you provide support to a member of your entourage at a psychological, physical or psychosocial or other level. Is the support provided continuous or occasional, short or long term and is it offered on a non-professional basis?
Is the support in the form of help such as transportation, personal care, housework, emotional support? Does it also lead to financial repercussions for the caregiver? Does your caregiving limit your ability to take care of yourself and your physical and mental health, or to assume your other responsibilities?
If so, the CAB welcomes you to a group that gives you a chance to talk about what you are going through, share information about resources, or enjoy an outing to recharge your batteries. In English. Info: Nathalie Ledoux, 819-238-8541.
CHURCHES
United. Sunday services are 9:30 a.m. at the Trinity United Church (Cookshire), and 11 a.m. at the Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday Services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m., at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. No services in Cookshire. To find services in the deanery, check the schedule at deaneryofstfrancis.com/calendar/. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by March 4 for publication March 13.

actualite

Un camp de la relâche offert à Saint-Isidore-de-Clifton

La Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton vient d’annoncer qu’elle pourra offrir un camp de la relâche, pour la première fois de son histoire, durant la première semaine de mars 2024.
Pendant trois jours, une programmation spéciale d’activités diverses sera offerte aux enfants inscrits, à l’intérieur comme à l’extérieur, incluant une sortie en autobus pour se rendre au mont Gleason pour une activité de glissade sur tubes, toujours très appréciée par les jeunes.
Ce camp de la relâche est rendu possible grâce à une aide financière de 3901 $ provenant du Programme de soutien à des projets de garde pendant la relâche scolaire et la période estivale, parrainé par le ministère de la Famille du Québec. Ce service pour cette occasion sera offert aux familles, à un coût très abordable pour les trois journées.
« Des animatrices ont été engagées pour ce programme d’activités. Entre autres, un tournoi de poches intergénérationnel est prévu, à partager par les enfants avec des personnes aînées membres de la FADOQ, une collaboration intéressante avec cet organisme. Un atelier de cuisine est également envisagé, en partenariat avec les Cuisines collectives du HSF », lance Isabelle Bibeau, agente de communication et soutien administratif, à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton.
« Nous avons aussi effectué un emprunt au Service des loisirs de la MRC du HSF, soit les trottinettes des neiges qu’elle possède, pour que les jeunes puissent s’en servir », a-t-elle ajouté.
De plus, un deuxième volet de ce programme concerne une aide pour l’été prochain, qui accorde à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton un montant de 8718,04 $, pour l’embauche d’une ressource supplémentaire dédiée à l’accueil des enfants ayant complété leur passage à la maternelle quatre ans, assurant également une meilleure intégration possible des enfants de ce groupe d’âge.
« Mettre en place des services qui répondent réellement aux besoins des familles de Saint-Isidore, c’est important pour nous ! », a déclaré quant à lui le maire André Perron.

Carnaval Bishopton

Carnaval d’hiver de Dudswell, secteur Bishopton : Retour à l’hiver juste à temps pour l’événement

Les organisateurs du Carnaval de Dudswell (secteur Bishopton) ont craint manquer de neige et de froid pour leur activité du samedi 17 février dernier, au parc Gordon-MacAulay. Mais c’est sous un soleil rayonnant et un froid mordant, accentué par un vent qui a fait bondir le facteur éolien, de même qu’une neige bénéfique tombée durant la nuit précédente, que les festivités ont pu s’amorcer ! Un carnaval couronné de succès qui a amené plus de 200 participants, qualifiant l’activité de grand succès. Entre autres, La Caravane du Bûcheron et son godendart à l’ancienne (photo) a été particulièrement populaire au cours de l’événement, de même que les soupes et breuvages chauds, la nouvelle trottinette des neiges, la butte de glissade et la souque à la corde ! En même temps, le thème de l’après-midi, Réchauffez vos sens, s’est révélé tout à fait justifié ! Le comité organisateur remercie sincèrement les bénévoles et les commanditaires pour leurs différents apports, Bois Sélection, Yvan Lemelin Enr., BMR Gilles Doyon, la Ferme Élégante et la députée Marie-Claude Bibeau.

Daniel

Centre de biathlon de l’Estrie : Les grandes compétitions de biathlon de retour à La Patrie, en 2025

Daniel Harvey, collaborateur à contrat pour les Cadets qui pratiquent intensivement le biathlon et membre du Club plein air biathlon Estrie, a la tâche de peinturer les cibles après les compétitions pour qu’elles redeviennent d’un blanc et d’un noir impeccables !

La municipalité de La Patrie est reconnue depuis plusieurs décennies pour son association avec plusieurs entités du domaine du biathlon, localement d’abord avec des noms connus comme Michèle Morin (athlète de La Patrie), Sandrine Charron (entraîneure), à la Base de plein air Ditton-Air, à l’époque, et plusieurs autres aussi célèbres, provincialement et nationalement, avec les compétitions qui ont gagné en importance au fil du temps.
En 2025, les compétitions sont appelées à reprendre du gallon, après la période pandémique de COVID-19, puisque Daniel Harvey, du Club plein air biathlon Estrie, vient d’annoncer la bonne nouvelle de l’obtention d’une autorisation de la Commission de protection des terres agricoles du Québec (CPTAQ), valide pour les dix prochaines années. Les compétitions de haut calibre pourront donc reprendre au Centre de biathlon de l’Estrie, situé au 191 route 257 sud à La Patrie, au cours de 2025.
« À cause de la pandémie, nous avons eu l’obligation de remonter notre dossier nous autorisant à tenir des compétitions ici, auprès de la Commission de protection des terres agricoles du Québec », a indiqué Daniel Harvey, qui est également collaborateur à contrat pour les Cadets qui participent aux compétitions de biathlon à La Patrie.
M. Harvey a été rencontré à l’occasion d’une compétition locale au Centre de biathlon Estrie, le dimanche 4 février dernier, soit la Finale régionale de biathlon des Cadets, où toutes les unités de ce corps paramilitaire étaient invitées, après une certaine période d’entraînements intensifs préalables.
« Le site des activités de biathlon de La Patrie est apprécié des visiteurs qui viennent en Estrie, provenant du Canada ou des États-Unis, pour le côté familial qui entoure les installations de qualité que nous pouvons leur offrir », ajoute M. Harvey.
Le plateau de tir de La Patrie comprend 20 pas de tir avec des cibles spécifiques au biathlon, dont 10 habituellement pour les carabines de calibre .22 des athlètes junior et senior, et les 10 autres prévus pour les jeunes débutants, qui utilisent des carabines à air comprimé.
La présidente du Club plein air biathlon Estrie, Virginie Cloutier, s’est également réjouie de la nouvelle, qui verra l’importance des compétitions s’accentuer pour 2025, avec la possibilité de présenter des Coupes Québec et même d’autres d’un très bon calibre à l’échelle du Canada et des États-Unis, éventuellement.
Ajoutons simplement que M. Harvey agit à l’occasion comme arbitre international, – en particulier lors des Jeux olympiques de Vancouver en 2010 – tout comme l’ex-athlète émérite et entraîneure des Cadets Sandrine Charron, croisée sur place lors de la compétition du 4 février dernier, avec sa sœur jumelle Érika Charron, également capitaine des Cadets dont elle s’occupait pour cette compétition.

actualite

À Saint-Isidore-de-Clifton : Un nouveau visuel et un plan d’attractivité

Soirée de grande fierté le 1er février dernier à Saint-Isidore-de-Clifton, dans le Haut-Saint-François, quand ont été dévoilés les nouvelles couleurs, le nouveau logo, une nouvelle marque territoriale et un plan de développement et d’attractivité pour cette municipalité particulièrement dynamique.
Le maire André Perron a ouvert la conférence de presse devant une salle remplie à pleine capacité de l’école des Trois-Cantons.
« Il s’agit pour nous d’un renouveau significatif de notre image municipale, qui a impliqué également une réflexion d’un certain nombre de nos citoyens… Je veux les remercier, de même que le Fonds régions et ruralités (FRR) – volet 4 Soutien à la vitalisation, du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) et le gouvernement du Québec », a commencé M. Perron.
« C’est une démarche d’un an et demi qui avait plusieurs objectifs : moderniser nos communications et notre planification stratégique, mobiliser notre population, attirer des familles chez nous et des entrepreneurs, etc. », a énuméré le maire.
Par la suite, c’est une représentante de l’Agence Visages régionaux, Anne Emmanuelle Cyrenne, qui a présenté les étapes d’élaboration de cette vaste campagne isidorienne.
« Ce fut une démarche très agréable d’accompagner le conseil municipal et les gens de Saint-Isidore-de-Clifton, pendant plus d’un an, pour découvrir les forces et le potentiel du milieu et en arriver au dévoilement des résultats de ce soir. Nous avons procédé par des consultations publiques, des communications téléphoniques, des ateliers qui ont impliqué plus de 70 citoyens qui se sont impliqués, l’automne dernier pour la création de contenus en fonction de publics cibles. Saint-Isidore-de-Clifton, c’est vivant, les aînés et les familles sont présents, etc. Dans les valeurs, il y a la ténacité, le développement et le maintien de services pour la communauté », a révélé Mme Cyrenne.
Un slogan à l’interne a été dégagé : Saint-Isidore-de-Clifton, liés par nos convictions. Les valeurs véhiculées : autonomie, intergénérationnel, proximité et intégrité. Le logo créé présente un icône qu’on peut identifier à une fleur ou à un virevent, symbolisant la force de la communauté.
« La palette de couleurs qui a été adoptée se veut froide et chaude en même temps, par le bleu et le jaune qui sont dominants, dans quelques versions. Différents outils de communication ont aussi été créés, des sacs pratiques, entre autres. Le logo sera aussi incorporé aux affiches dans le village, sur des oriflammes, sur une bannière déroulante qui est déjà produite. De plus, un nouveau site Internet aux couleurs de la marque suivra dans un proche avenir. Pour le marché externe du tourisme, afin d’attirer des visiteurs, le slogan qui a été pensé, c’est Un panorama d’opportunités », a terminé Anne Emmanuelle Cyrenne.
Ce fut ensuite le tour de Sarah Lévesque, membre du comité de pilotage de la démarche et directrice générale de la municipalité, de s’adresser à l’auditoire pour livrer les grandes orientations du Plan de développement et d’attractivité, élaboré autour du développement local et des communications.
« Nous sommes très fiers de l’aboutissement de ce grand projet pour Saint-Isidore. Trois grandes valeurs s’en dégagent, l’autonomie, basée sur la fierté des gens d’être autonomes dans leur communauté, l’intergénérationnel, dans un milieu de vie sécuritaire où on peut créer des occasions de rencontres, et le partage des ressources. C’est celui-ci qui nous a permis d’ajouter une ressource à notre équipe, en collaboration avec La Patrie et Chartierville, soit une nouvelle responsable des loisirs qui va faciliter les choses à ce chapitre. Je veux remercier tous ceux qui ont participé à notre démarche, pour leur courage de se lancer dans une telle campagne d’attraction, qui va nous permettre d’attirer des gens à venir s’établir à Saint-Isidore », a indiqué Mme Lévesque.
En conclusion, le maire André Perron s’est dit d’accord avec le fait qu’il s’agisse d’une soirée de grande fierté pour sa municipalité. « C’est l’aboutissement de beaucoup de travail, qui s’est fait graduellement sur un an et demi, avec deux rencontres publiques pour en arriver aux résultats que nous avons ce soir. Nous sommes extrêmement satisfaits de ces résultats. Merci au comité municipal, aux heures innombrables des bénévoles. Merci aux gens d’ici qui ont participé. L’intergénérationnel, nous l’avons vu ce soir aussi, où plusieurs jeunes familles étaient présentes avec leurs enfants, en même temps que des gens de plus de 80 ans. La réponse des gens a rendu tout cela convaincant et intéressant ! », de conclure M. Perron.

plaques 2022

Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs : Invitation à vivre le témoignage poignant d’une réfugiée

Portrait d’une contributrice immigrante : Stéphane Martelly, professeure en recherche-création et littératures de la Caraïbe au Département des arts, langues et littératures de l’Université de Sherbrooke, elle est aussi écrivaine, artiste et chercheure. Née à Port-au-Prince, elle vit à Montréal depuis 2002.

Toute la population du Haut-Saint-François (HSF) est invitée à participer à une intéressante rencontre d’échange à propos de l’apport des personnes d’ascendance africaine au développement de notre société, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.
Organisée par le Centre des femmes du HSF La Passerelle, l’activité se tiendra le vendredi 23 février prochain, à 12 h 30, au Centre communautaire de Bury, 563 rue Principale. Les inscriptions sont obligatoires pour les intéressés à y assister, soit par courriel : info@cdflapasserelle.org ou par téléphone au 873 825-7060.
Dans le cadre de ce forum, il sera très intéressant d’entendre et de vivre le parcours d’une femme réfugiée qui a accepté d’offrir son vécu, un réel privilège pour ceux et celles qui auront la chance d’être présents pour l’entendre.
La programmation de l’activité prévoit l’accueil à 12 h 30, mot de bienvenue, contexte et parcours à 13 h, témoignage-faits vécus de l’invitée spéciale à 13 h 20, pause-goûter 14 h 20, suite du témoignage de 14 h 40, 15 h 20 remerciements et mot de la fin, 15 h 30 fin de l’activité. Plus d’informations possibles en ayant recours aux coordonnées ci-haut.
« Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec parraine ce projet de forum dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, grâce à un programme qui vise à faire découvrir des personnes immigrantes. Cette femme est une immigrante dont on ne peut divulguer le nom pour l’instant, qui est arrivée au Canada en 2013 et qui a trois enfants. C’est une vraie et très belle histoire qui permettra aux gens de passer un très bel après-midi. Elle a été obligée d’abandonner son pays, la Colombie, parce qu’elle était activiste et, à cause de la guerre, son travail a été fermé », explique Luz Meri Cortes, collaboratrice au Centre des femmes La Passerelle, de Cookshire-Eaton, et chargée de projet pour la rencontre d’échange.
« À la suite de l’écoute de son témoignage, le forum permettra une discussion fort intéressante avec la participante qui sera en personne sur place. Le public va pouvoir lui poser des questions pertinentes. De plus, l’activité veut aussi présenter des portraits de personnes immigrantes qui ont eu une influence dans l’histoire des personnes noires au Canada. Les gens vont pouvoir se défaire du mythe que les immigrants appartiennent tous à des catégories de personnes qui ont des occupations et des métiers de basse classe, qui travaillent manuellement dans leur pays, mais qu’ils ont la capacité d’occuper des postes importants dans la communauté. Il y a des avocats, des comptables et d’autres personnes aux catégories d’emplois importantes parmi eux », ajoute Mme Meri Cortes.
Le goûter prévu en milieu d’après-midi consistera en des mets légers africains, végétariens et d’autres dits normaux, pour satisfaire le plus grand nombre de participants.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François