CPS Média, représentant l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) et la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec (FTCAQ), a rencontré ce jeudi les porte-paroles en matière de culture et de communication des partis d’opposition à l’Assemblée nationale, ainsi que le Secrétariat à la communication gouvernementale et l’ensemble des directions des communications des ministères, afin de les sensibiliser sur l’importance de soutenir les médias communautaires, qui traversent une crise sans précédent exacerbée par la domination des géants du web qui accaparent les revenus publicitaires.
Depuis 1989, CPS Média s’est affirmé comme une entreprise spécialisée dans la publicité, la commandite et le recrutement, ayant établi ses racines à Saint-Sauveur dans les Laurentides. Forte de son expérience, elle représente avec fierté plus de 100 000 professionnels, d’ordres professionnels et d’associations à travers le Québec. Depuis l’an 2000, CPS Média s’est engagé à représenter et soutenir les médias communautaires.
« En 1995, le gouvernement du Québec a adopté un énoncé de politique, afin que les ministères soient tenus d’investir 4 % de leurs budgets publicitaires dans les médias communautaires. En 2022-2023, les journaux et les télévisions communautaires ont reçu aussi peu que 0,2 % et 1,4 % respectivement. Il est impératif de revoir cette règle, qui ne répond plus à notre réalité en 2024, et qu’il y ait un rééquilibrage et une augmentation des investissements gouvernementaux dans les médias communautaires », a affirmé Jean Thibault, président de CPS Média.
« Les récentes coupures dans les médias privés et publics font en sorte qu’aujourd’hui, les médias communautaires sont parfois les seules sources d’information en région. Nos médias communautaires ont maintenant un poids médiatique plus important qu’il y a 30 ans et cette réalité devrait se refléter dans les investissements publicitaires du gouvernement », a poursuivi Amélie Hinse, directrice générale de la FTCAQ.
« Il est encore possible de croire à un Québec où les médias écrits communautaires seront considérés comme des acteurs incontournables de l’information locale et régionale. Pour ce faire, ils doivent absolument compter sur l’achat substantiel de publicité par le gouvernement du Québec », a renchéri Yvan Noé Girouard, directeur général de l’AMECQ.
« La survie des médias communautaires au Québec dépend de mesures concrètes et immédiates. Nous en appelons à l’action de tous les acteurs impliqués, des ministères aux organismes et sociétés d’État, pour allouer un minimum de 4 % des budgets publicitaires à chaque catégorie de média communautaire, aux journaux, aux télévisions et aux radios. Cette démarche est non seulement nécessaire, mais essentielle pour préserver la diversité médiatique et assurer un accès équitable à l’information pour tous les Québécois. Sans ce changement, leur disparition se poursuivra », a conclu Maxime Caouette, gestionnaire de compte chez CPS Média.
Crise des médias : Soutenir les médias communautaires pour l’avenir de l’information
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