Michel Champigny, à gauche, responsable de l’organisation de la Journée Natalie Champigny, en hommage à sa sœur qui se dévouait pour le bien-être des élèves du primaire, se réjouit du succès de la journée du 2 mars, avec un de ses principaux et généreux commanditaires, Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire-Eaton.
Le 2 mars dernier, en dépit d’une température hivernale plutôt déficiente pour les activités de plein air, la Journée Natalie Champigny a remporté un succès éclatant.
Le responsable du comité organisateur, Michel Champigny, frère de l’enseignante décédée en 2010, jubilait à propos de ce début des activités 2024 pour la bonne cause, justifiant tous les efforts bénévoles consentis depuis 14 ans.
« Nous n’avons pas été choyés par la température, pour les activités prévues à Bury, le «sleigh ride», la randonnée dans les sentiers, la tire et le saumon fumé », énumère Michel Champigny avec un air de déception. « Mais on s’est repris en soirée à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton ! »
Michel se fait ensuite élogieux pour plusieurs personnes qui lui donnent de bons coups de main, des proches, des amis et même de purs étrangers qui apprécient tous ce qu’il fait pour honorer de la bonne façon la mémoire de sa sœur Natalie, qui faisait déjà beaucoup pour le bien-être des élèves du primaire de sa région.
« Des municipalités comme Hampden, Newport, Weedon nous envoient un chèque. C’est la même chose avec Chartierville, Saint-Isidore… Les Lions nous ont envoyé 1000 $, le Club Quad 300 $… On développe le sentiment d’appartenance. Avec les profits et les pourboires du bar, et le fait que nous n’ayons aucune dépense pour le souper, cela nous aide énormément. »
« Nous évaluons de 600 à 900 dollars qui sont nécessaires pour aider un élève dans ses besoins scolaires. Des entreprises nous donnent des milliers de dollars en dons, parce qu’elles savent que nous collaborons à garder les familles qui ont besoin d’aide dans la région, en favorisant leurs enfants. Elles n’ont pas à déménager pour gagner un salaire supérieur de 3000 dollars seulement, ça ne vaut pas la peine… », confie Michel Champigny. « Cookshire-Eaton nous prête la salle Guy-Veilleux gratuitement. Le chansonnier Guy Poirier est venu animer la soirée tout à fait gratuitement, c’est sa contribution qui est appréciée. Le jeune maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, nous encourage en participant. Le député François Jacques durant le jour et Marie-Claude Bibeau, la ministre-députée en soirée… et que dire de Desjardins, qui nous donne chaque année 10 000 $, c’est énorme. »
« Mais il faut travailler davantage pour aider les familles dans une région comme le Haut-Saint-François, où ce n’est pas facile », admet à son tour Gilles Denis, propriétaire du IGA Cookshire-Eaton, en tant qu’un des commanditaires principaux de la Journée. « Les enfants qui viennent à l’école sans avoir pu déjeuner, chez eux, ne viennent pas tous de familles défavorisées », continue ensuite Michel Champigny.
« Heureusement, nous pouvons compter sur toute l’équipe du IGA, qui nous a permis de servir 123 repas pour le souper, lors de la Journée Natalie Champigny, qui globalement nous a permis d’amasser 40 000 $ cette année. Cette Journée représente le début de nos quatre activités, incluant également le Grand McDon, notre tournoi de golf et la Course, plus tard durant l’année, pour atteindre plus de 100 000 $ encore une fois », évalue Michel.
« Je trouve heureux que tous fassent leur part, dans votre organisation. Ce sont tous des bénévoles qui se donnent la main. Vous étendez vos racines. Mais il faut les arroser les racines pour qu’elles continuent à s’étendre ! », lance Gilles Denis, en imageant son commentaire.
Michel Champigny termine en soulignant son appréciation de l’aide qu’il reçoit de son fils Shawn : « J’ai une très belle relève ! »