Deux ministères québécois, celui des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) et celui des Finances, sont sollicités actuellement par les Producteurs et Productrices acéricoles de l’Estrie (PPAE), afin qu’ils retournent les redevances qu’ils payent en exploitant des érablières en terres publiques, aux organismes qui gèrent les territoires concernés.
« Nous savons que les organismes qui assurent la gestion des ZECS en Estrie et les organismes à but non lucratif œuvrant pour la nature, la biodiversité, la faune, la flore, la forêt, etc., sont constamment à la recherche de financement pour assurer leurs activités. Nous croyons que ces sommes seraient bien utiles, tout en étant profitables à la collectivité. Cette demande des PPAE est appuyée par les trois MRC concernées », a expliqué le président des PPAE, Jonathan Blais, qui est aussi acériculteur à La Patrie, dans le HSF.
Les redevances payées par les détenteurs de permis d’intervention pour la culture et l’exploitation d’une érablière atteignent un montant de 1 million $ annuellement, qui est établi en fonction de la superficie des érablières et indexé chaque année par le MRNF. Cette somme permettrait aux organismes de gestion des territoires un avenir plus profitable et durable du territoire public estrien.
La MRC du Haut-Saint-François (HSF), tout comme celles du Granit et des Sources, a émis une résolution officielle d’appui aux PPAE dans leur requête pour le financement possible localement par ces redevances.
« Nous sommes en attente d’une réponse ! », a exprimé M. Blais en conclusion.
Les PPAE représentent les intérêts de plus de 2000 acériculteurs et acéricultrices propriétaires de 1047 entreprises acéricoles. Le Québec assure en moyenne 72 pour cent de la production mondiale de sirop d’érable et exporte les produits de l’érable dans plus de 70 pays.