Scies à chaîne Claude Carrier devient Carrier Sports inc.

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Une partie de l’équipe du nouveau commerce Carrier Sports inc. : à l’avant, Samuel Carrier, propriétaire, qui a pris la relève de son grand-père Claude, le fondateur, et à l’arrière Sylvain, père de Samuel, Simon et Manon Elisabeth, frère et sœur de Sylvain, tous des Carrier du commerce familial, qui sont grandement dévoués depuis longtemps envers leur vaste clientèle.

La relève a pris place chez Scies à Chaîne Claude Carrier de Cookshire-Eaton, qui devient Carrier Sports inc. C’est Samuel Carrier qui représente cette relève, petit-fils du fondateur Claude Carrier et fils de Sylvain Carrier qui avait lui-même succédé à son père Claude comme propriétaire. Une véritable histoire d’une bonne famille québécoise !
« Carrier Sports inc. correspond à l’évolution de l’entreprise, qui se modernise, qui effectue un virage sports qui nécessitera un nouveau site Internet », spécifie Samuel Carrier, le nouveau propriétaire qui n’a que 23 ans.
« Je suis un maniaque de VTT, un passionné de tout ce qui a un moteur, des armes de chasse, c’est ce qui explique toutes les nouveautés que nous ajoutons cette année », annonce Samuel.
« Mon grand-père avait commencé surtout avec les scies à chaîne, les VTT se sont ajoutés à un moment donné et nous ajoutons maintenant les motos, les VTT électriques pour enfants, etc. Nous avons aussi les vêtements FXR depuis trois ans. J’en rêvais de ce que je réalise aujourd’hui. Je venais dans le magasin quand j’étais jeune, en 2017, quand j’étais au secondaire, après l’école à 4 heures l’après-midi, après l’autobus scolaire, je venais aider en travaillant un peu, ce n’était pas une corvée, c’était un plaisir pour moi », raconte le jeune Carrier.
« J’aime côtoyer les gens, la vente, parler de garantie, donner le meilleur service possible. C’est ma grosse force ! J’aime faire une campagne de sourires . Faire rire les gens, le sourire, c’est motivant pour moi ! », avoue-t-il. Samuel et sa conjointe Sarah Binette ont un petit garçon de deux ans, Braxton.
Le magasin du 45 Craig Sud ressemble à la Caverne d’Alibaba, tellement il y a de produits qui remplissent pratiquement tous les pouces carrés d’espace : des VTT de plusieurs marques, tondeuses, des outils STIHL, Husqvarna, des tracteurs de pelouse Cub Cadet et STIHL (également nouveaux de cette année), des motos CFMoto, des VTT côte-à-côte (side by side), la vaste gamme des produits Pronature pour le plein air, la chasse et la pêche, des vêtements, des bottes, des bas très chauds,
Carrier Sports emploie une dizaine d’employés, trois mécaniciens, vendeurs, responsables de l’administration, dans différents départements, assez versatiles.
Le vendredi 3 et le samedi 4 mai, le lancement officiel de Carrier Sports sera l’occasion pour venir célébrer au magasin, où un méchoui de l’Orchidée accueillera les visiteurs à l’extérieur, des spécialistes professionnels de fournisseurs donneront des conférences sur leurs produits, le personnel sera à la disposition du public également pour donner de l’information…
Au chapitre de l’historique de l’entreprise, c’est en 1978 que Claude créait Scies à Chaîne Claude Carrier, en achetant un commerce existant appartenant à Raoul Pouliot, et qu’il achetait un autre commerce, une quincaillerie qui était l’ancien magasin général Osgood. Les fils de Claude, Sylvain et Simon, se sont joints à lui au début des années 1990 et sont devenus actionnaires du commerce familial vers 2010.
Des agrandissements sont survenus en plusieurs étapes, mais un majeur en 2014 pour l’ajout d’une section des produits Pronature. En 2023, la façade du magasin sur le côté de l’édifice subissait aussi une modification majeure.
La fille de Claude, Manon Elisabeth, pour sa part, était arrivée dans le commerce avec ses frères, autour de 2002 ou 2003. « J’ai passé ma vie avec des gars, ici dans le commerce de notre père. Nous avons toujours travaillé pour ajouter des produits de qualité, afin d’évoluer, pour changer et rester à l’affût, à l’écoute de nos clients. Nous allons continuer de travailler avec Samuel pour prendre grand soin de nos clients, sur la même lancée, car nous avons le goût d’avancer ! Nous avons à cœur l’achat local, quand on fait l’épicerie, quand on met de l’essence dans l’auto, c’est ici à Cookshire-Eaton, East Angus… On connaît nos produits, on invite les gens à venir faire un tour et voir ce que nous offrons », lance Manon Elisabeth avec jovialité.

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Ronald Martel
Originaire de Lac-Mégantic, Ronald Martel a travaillé pendant plus de 20 ans pour La Tribune de Sherbrooke et L’Écho de Frontenac. Son père a été propriétaire de JM Poulin à Cookshire, une épicerie devenue supermarché.
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