LeHautTaccueille

Le milieu s’investit : Le Haut’accueille pour les nouveaux arrivants

La coordonnatrice de la campagne Ose le Haut, Jacqueline Kavunzu, à droite, a présenté quelques membres de la Brigade d’accueil mise sur pied pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants : de g à d, Frédéric Landry, conseiller municipal à Chartierville, Hélène Côté et
Johanne Delage, respectivement conseillère municipale et mairesse de La Patrie, Christophe Duret, agent aux communications à Ascot Corner, et Hélène Dumais, DG au Canton de Newport.

Des organismes locaux se sont investis pour peaufiner l’accueil des nouveaux arrivants dans la région, en tenant sous forme d’un 5 à 7 l’activité Le Haut’accueille.
Le jeudi 21 mars dernier, ce 5 à 7 visait à mettre l’accent sur les ressources vives du milieu, aptes à informer et guider les nouveaux employés, leurs familles et autres personnes fraîchement installés dans le HSF.
Les cinq organismes sont la Chambre de commerce (CCHSF), Place aux Jeunes, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE), la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) et la Corporation de développement communautaire (CDC), en collaboration avec la campagne Ose le Haut.
Mais Dame Nature leur a joué un vilain tour, cette journée-là, alors que tôt le matin, après une nuit de neige abondante, elle lançait sur la région une des rares tempêtes hivernales de l’hiver, où les grands vents ont ajouté froidure et poudrerie à la température. Ce soubresaut de l’hiver, plutôt doux jusque-là, a fait en sorte que l’affluence à l’activité Le Haut’accueille n’a pas été aussi considérable que souhaité.
Cela n’a cependant pas empêché la quinzaine de participants au 5 à 7 d’observer la bonne préparation et les efforts concertés par les organisateurs, pour leur présenter une activité de qualité.
« Nous avions au total une quarantaine d’inscriptions, au point de départ, ce qui était satisfaisant pour nous. Au départ, c’était une initiative de Place aux jeunes, et de Ose le Haut, un mouvement créé par la MRC du HSF », a commenté Alexandra Jacquet, directrice générale de la CCHSF.
Pour commencer, la coordonnatrice de la campagne Ose le Haut, Jacqueline Kavunzu, a présenté certains membres de la grande Brigade d’accueil, mise en place pour faciliter l’intégration des gens dans les 14 municipalités de la MRC du HSF. Étaient présents à ce titre la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, également présidente d’Ose Le Haut, Hélène Dumais, DG au Canton de Newport, Hélène Côté, conseillère municipale à La Patrie, Frédéric Landry, conseiller municipal à Chartierville et Christophe Duret, agent aux communications à Ascot Corner.
Par la suite, l’organisatrice communautaire pour le HSF au CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Frédéryk Johnson, a développé, dans son intervention remarquée, l’inventaire des ressources utiles du HSF pour rendre plus facile l’intégration des personnes nouvellement arrivées dans la région.
Ensuite, l’interaction souhaitée entre les participants a été amorcée par un jeu de style quizz, baptisé Le HSF à la carte. Quatre équipes de trois ou quatre personnes chacune devaient trouver le plus rapidement possible, parmi un choix de réponses à des questions d’ordre général à propos d’entreprises, de lieux, de produits locaux et de connaissances touristiques, entre autres, afin de faciliter l’adhésion à un réseau local permettant d’apprécier la qualité de vie régionale.
Cette activité a su animer la soirée par des rires et du plaisir pour les participants, grâce à la bonhommie de Martin Mailhot, de la CDC du HSF et le sourire d’Isabelle Couture, de la SADC du HSF.

briere

À la suite de son AGA : La Chambre de commerce du HSF se redéfinit

Ghislain Brière, président de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.

Lors de son assemblée générale annuelle (AGA), la Chambre de commerce du Haut-Saint-François a décidé de revoir sa vision, sa mission et ses valeurs, tout en renouvelant ses objectifs.
« La Chambre a avancé. On a retravaillé ces éléments importants, ce qui s’imposait. Avec la collaboration d’un consultant, les administrateurs se sont exprimés, pour les prochaines années, cela pour assurer la vitalité du monde des affaires et de la région, afin de soutenir nos entreprises. Nous avons à cœur d’aider ceux qui se lancent en affaires et ceux qui y sont déjà ! C’est bénéfique pour le développement du territoire », a exprimé Alexandra Jacquet, directrice générale de la Chambre.
« Le volet développement socioéconomique passe par les gens qui, avec les entrepreneurs, assurent une prospérité commune pour la région », a-t-elle ajouté.
Au sein du conseil d’administration, le président Ghislain Brière a vu son mandat renouvelé, comme la plupart des administrateurs. Seul changement, Guillaume Landry, de Landry Télécom, remplace Mme Marielle Quirion, de Virgin Mady, au poste de secrétaire-trésorier, laquelle n’avait pas souhaité renouveler son mandat.

Artisanex

Avec l’aide financière de DEC et de ses partenaires du HSF : Artisanex espère doubler sa production d’ici quelques années

Posant devant une pièce d’équipement majeure de l’usine Artisanex, d’East Angus, les quatre dirigeants de l’entreprise, les deux co-propriétaires au centre, André et Alex Vézina, père et fils, avec aux extrémités, à gauche Marie-Josée Vachon, à la comptabilité, et à droite Lisa Turcotte, aux opérations et ressources humaines, respectivement la mère et la conjointe d’Alex.

Artisanex, une entreprise familiale d’East Angus qui existe depuis 2016, a le vent dans les voiles ! Elle vient de recevoir un précieux coup de main financier de la part de Développement économique Canada (DEC) pour un projet d’envergure totalisant 1,9 million $.
Cette aide a été annoncée dernièrement par voie de communiqué de presse émanant du bureau de la ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, au nom de la ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, Soraya Martinez Ferrada.
« Nous visons doubler notre production d’ici 6 à 7 ans, en continuant sur notre lancée », a déclaré en entrevue Alex Vézina, président et copropriétaire de l’entreprise avec son père André.
L’aide financière de DEC, d’un montant de 220 000 $ remboursable, dont une partie sans intérêts, permettra la modernisation de la chaîne de production, par l’automatisation, soit l’implantation d’un système progiciel de gestion intégrée et l’acquisition de divers équipements de production.
« Nous tenons à remercier DEC pour son aide financière dans notre projet d’automatisation. L’achat de notre nouvelle machinerie nous permettra d’ouvrir de nouveaux marchés et de continuer à satisfaire notre clientèle grandissante ! », a ajouté Alex Vézina. « Nous sommes également reconnaissants de la contribution du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François (HSF), d’Investissement Québec et de la Caisse Desjardins du HSF. Nous avons une excellente collaboration de leur part ! »
Artisanex se spécialise dans l’ébénisterie haut de gamme et sur mesure. « Nous nous démarquons par la qualité de notre production et notre service personnalisé. Nos principaux produits sont les armoires de cuisine, les éléments de mobiliers intégrés, sur mesure, comme des bibliothèques, par exemple, fabriqués en bois, laqués, peinturés », décrit le jeune homme, qui a la chance de travailler avec son père copropriétaire, sa mère Marie-Josée Vachon à la comptabilité, et sa conjointe Lisa Turcotte, aux opérations et ressources humaines.
Les principaux marchés où l’entreprise s’active comprennent les régions de l’Estrie, Montréal et les États-Unis, de la Côte Est jusqu’au New Jersey, dont New York et le Connecticut. « Dans l’immédiat, nous voulons maximiser nos marchés actuels, notre clientèle visée avec nos produits abordables, mais haut de gamme, les maisons de prestige et le domaine de la rénovation. C’est un marché de confiance, où il y a de gros projets, où c’est aussi une question de design qui doit être respecté », précise Alex Vézina.
L’entreprise compte actuellement 25 employés, mais croit doubler ce nombre dans le futur. Des travaux de rénovation de l’usine, d’ajout d’espaces de bureau plus pratiques et d’une nouvelle salle des employés avec une cuisine, sont prévus et déjà en chantier. « Le bien-être de nos employés est important pour nous. Et notre nom, Artisanex, a toujours voulu refléter un mélange entre artisanat et contrôles numériques, avec les avantages des deux réalités. Nous sommes ouverts à la création suggérée par nos clientèles, avec du «vrai sur mesure», dans un marché très compétitif, le petit plus qui nous particularise », conclut l’homme d’affaires, avec détermination.

Étoile Duo

Une nouveauté à venir dans le HSF : Création imminente d’un département d’ergothérapie

Marie Michaud, ergothérapeute superviseure, Maya Marcotte et Pascale Tremblay-Perreault, toutes deux stagiaires en ergothérapie.

C’est l’organisme Étoile Duo qui a émis l’idée et l’intention de créer un département d’ergothérapie, à Cookshire-Eaton, avec la collaboration de stagiaires ergothérapeutes de l’Université de Sherbrooke. Une superviseure du projet serait également impliquée.
« Une entente de service est déjà effective avec des stagiaires ergothérapeutes. On innove avec ce projet d’importance dans le Haut-Saint-François (HSF). Un professeur en ergothérapie supervise les stagiaires, tout en conservant actifs les services », a fait valoir la directrice de l’Étoile Duo, Rachel Miron, infirmière clinicienne elle-même au centre de périnatalité établi rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton.
« Le nom Étoile Duo, cela se veut un jeu de mots, qui signifie Étoile du Haut, pour HSF », indique Mme Miron. « Je suis la troisième directrice depuis 2021. Nous sommes sur le terrain depuis 2023 », fait-elle remarquer.
Pour fin de compréhension, l’ergothérapie, c’est la discipline de la rééducation, via des activités thérapeutiques pour augmenter les capacités de la personne, et de réadaptation, pour compenser les incapacités par des aides techniques, technologiques et humaines. L’objectif principal de l’ergothérapie, c’est de permettre la plus grande autonomie et la plus grande indépendance possible pour les patients en situation de handicap, quel que soit le degré ou la nature de la situation de handicap (moteur, sensoriel, mental, cognitif, psychique).
Pour ce qui est de l’Étoile Duo, il regroupe des infirmières cliniciennes, quelques médecins du Groupe de médecine familiale (GMF), des intervenantes psychosociales, et a été formé par 10 organismes de toutes les 14 municipalités du HSF.
« Il s’agit d’une table multidisciplinaire. Fait à noter, il y a une moyenne de 225 à 250 naissances par année dans la région. C’est un besoin d’obtenir un support communautaire. Le critère, c’est simplement de desservir une parente enceinte et un enfant de 0 à 5 ans. Organisme psychosocial de coaching parental, nous avons recours aux médecins du GMF et des infirmières cliniciennes, en collaboration avec le CIUSSS-CLSC du HSF, qui dessert une clientèle hors réseau, qui vont à domicile pour créer un lien de confiance, essayant de démystifier le rôle du CLSC », garantit la directrice.
« Il y a aussi 500 signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) par année, dans le HSF, dont 400 ne sont pas retenus. Cela éloigne la famille du système… Tous nos services figurent sur notre site Internet : www.etoileduo.ca », conclut Mme Miron.
Pour plus d’informations 873 825-7227.

Sébas Croteau

À deux artistes et deux organismes du Haut-Saint-François : Un soutien annoncé bienvenu dans le domaine culturel

Sébastien Croteau, L’inconnu dans le noir.

Un important soutien financier vient d’être annoncé, dans le domaine culturel, à deux artistes et à deux organismes du Haut-Saint-François (HSF), totalisant 66 900 $ pour les quatre.
Dans le HSF, les deux artistes qui reçoivent ce soutien sont les suivants : Sébastien Croteau, qui se voit accorder 18 000 $ pour son projet Dormeuse effarée parmi les arbres dressés, une œuvre numérique immersive qui s’articule autour de plusieurs techniques inspirées de l’art numérique; et Marie-Soleil Provençal-Aubé, qui reçoit 1 900 $ pour la réalisation d’une série d’œuvres intitulée Le requiem des oiseaux, laquelle sensibilisera le public à l’enjeu de la perte des espèces.
Quant aux deux organismes, il s’agit de RURART, qui reçoit l’octroi de 20 000 $ pour la tenue de quatre résidences in situ, en partenariat avec la Galerie d’art Foreman, le Centre des arts de la scène Jean-Besré (CASJB) et l’Espace culturel Cookshire-Eaton; et justement ce dernier, qui est soutenu à hauteur de 27 000 $ pour ses Découvertes culturelles et médiation au cœur de notre communauté, une programmation alliant musique et arts visuels.
Ces quatre projets dans le HSF faisaient partie d’une annonce plus globale de 36 projets ainsi favorisés, à 23 artistes et 13 organismes estriens, dans le cadre du deuxième appel de projets du Programme de partenariat territorial en lien avec la collectivité de l’Estrie, pour un montant total de 695 900 $.
Ce programme fait partie d’une entente signée en 2023, pour trois ans, entre le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), les municipalités régionales de comté (MRC) de Coaticook, du Granit, de Memphrémagog, des Sources, du Val-Saint-François, du Haut-Saint-François et de la Haute-Yamaska, la Ville de Sherbrooke, le Centre local de développement (CLD) de Brome-Missisquoi, ainsi que la Table des MRC de l’Estrie, en collaboration avec le Conseil de la culture de l’Estrie (CCE).
Ces partenaires ont investi un montant de 1 825 000 $, réparti sur trois ans, pour soutenir des projets de création, de production ou de diffusion favorisant des liens entre les arts et la collectivité.
« Nous sommes ravis de dévoiler les talents soutenus lors de ce deuxième appel à projets, qui témoigne une fois de plus de la richesse créative de la région de l’Estrie. Ces artistes et organismes sélectionnés apporteront une contribution significative à la scène culturelle locale, renforçant ainsi la diversité et la vitalité artistique de nos territoires. Félicitations à tous les bénéficiaires pour leur engagement et leur créativité exceptionnelle », a commenté la préfet de la MRC du Granit et présidente de la Table des MRC de l’Estrie, Monique Phérivong Lenoir.

CarrefourGourmand

Au Carrefour gourmand: Savourez les Cantons : Mallain Lapin, de Weedon, y était !

Manon Poulin et Alain Provencher, les deux propriétaires de la ferme Mallain Lapin, de Weedon, présents au Carrefour gourmand, tenu au Carrefour de l’Estrie les 4 et 5 mai.

Une seule entreprise du Haut-Saint-François participait, les 4 et 5 mai derniers, au Carrefour gourmand : Savourez les Cantons, qui avait lieu au Carrefour de l’Estrie, dans sa deuxième édition. Il s’agit de Mallain Lapin, de Weedon, qui se spécialise dans la production et la transformation de viande de lapin.
Une quinzaine d’entreprises agroalimentaires de la région, en effet, qui s’identifiaient toutes à la marque de plus en plus connue et populaire des Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, participaient à cette activité spéciale, promettant au public une expérience gustative unique : y étaient offertes des dégustations gratuites d’une grande variété de produits de chez nous, qui mettaient en vedette fromages, miel artisanal, viandes, tisanes, vins et cidres, liqueurs et gins et bien plus !
La première édition de l’événement avait drainé plus de 1000 visiteurs chaque jour, ce qui fut également le cas en 2024, preuve de l’engouement toujours d’actualité pour les produits régionaux ! Organisée par le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE), l’activité visait à promouvoir la richesse et la diversité des produits d’ici.
Née il y a deux ans, l’entreprise Mallain Lapin, dont la ferme est établie au 1415, 2e Rang Sud, à Weedon (819 452-3041), est la propriété de Manon Poulin et Alain Provencher, dont les prénoms ont formé le premier mot, Mallain, de l’entreprise, avec deux L au lieu d’un, pour le support des deux oreilles de lapin couramment, dans leur logo !
« Tout ce que nous produisons est artisanal, chez nous, tout sort de nos mains ! Jusqu’à l’élaboration des recettes pour nos produits, qui sont désossés et assaisonnés pour la plupart, et de cuisson facile pour la clientèle », révèle Manon Poulin. « Nous sommes conscients qu’il s’agit d’un produit de spécialité, un produit de niche, qui nécessite un peu de connaissance. Mais c’est un produit qui se vend très bien, qui ne nécessite qu’une heure et quart de cuisson. Nous fournissons des recettes sur notre site Internet », continue Mme Poulin.
Effectivement, le www.mallainlapin.com apporte à la clientèle intéressée des recettes de lapin à la moutarde, lapin braisé aux champignons, lapin façon chasseur, lapin braisé à la bière, et même via le Coup de pouce, 20 recettes de lapin pour les grandes occasions, accessibles sur le site de Mallain Lapin !
« Notre produit vedette, c’est le râble de lapin, une partie de cette petite bête qui se trouve dans le haut du dos, que nous vendons désossée, farcie avec des poivrons rouges grillés, des épinards et un haché de lapin. Il ne reste qu’à le cuire pendant 1 h 15 ! », décrit Manon.
Les passionnés propriétaires de Mallain Lapin, Manon et Alain, n’ont pas d’enfants. Ils sont fille et fils de cultivateurs, et beaucoup de temps pour se consacrer à leur entreprise. « Quand j’étais jeune, je m’occupais déjà de lapins que nous avions sur la ferme paternelle. Mon père est tombé malade quand j’avais 14 ans, alors j’ai eu à prendre la relève assez vite », raconte Alain Provencher.
« Nous commercialisons 22 produits de viande de lapin, désossés, assaisonnés et surgelés, de l’entrée jusqu’au plat principal. De plus, nous préparons des rillettes, terrines en six variétés et des gelées (de sapin, de cèdre, de cramaillotte ou fleur de pissenlit, cueillis à la main, sur nos terres), pour agrémenter la viande, des produits qui sortent de l’ordinaire », indique Manon Poulin. « Le lapin est un animal d’élevage calme, doux, qui devient vite nerveux quand la situation sort de l’ordinaire. Nous devons être attentifs et préventifs contre les maladies et le soigner avec des produits naturels. Nos productions sont sans hormones, sans antibiotiques, très naturelles et bonnes pour la santé. La viande de lapin est plus maigre que le poulet, car il contient moins de gras », termine-t-elle.

MonumentCentenaire

Dernière activité du Comité du centenaire de l’église Saint-Louis-de-France : Dévoilement d’une plaque commémorative

Ont procédé au dévoilement de la plaque commémorative du centenaire de l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, l’architecte Rémi L. Petit et l’homme d’affaires Gilles Doyon, sous le regard bienveillant de l’abbé Donald Thompson, qui a béni le monument de ses prières.

Votre journal Le Haut-Saint-François (HSF) a suivi et couvert plusieurs des activités entourant le centenaire de l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, en 2023 et 2024.
Le Comité du centenaire de la vénérable église procédait, le 24 mai dernier, au dévoilement d’une plaque commémorative, équivalant très bien à un très beau monument, à proximité de l’église et de son ancien presbytère.
Il s’agissait de la dernière activité planifiée et organisée à l’occasion de son mandat historique, qui a duré un an et demi. Des célébrations à caractère culturel, comme des concerts, d’autres à caractère religieux, comme des messes mémorables, et d’autres festifs ont occupé une bonne place dans l’actualité d’East Angus et du HSF.
« Mais certains membres du comité ont exprimé qu’à leurs yeux, il manquait quelque chose, un petit plus d’ordre éducatif. Ils croyaient que nous devions en profiter pour faire connaître l’histoire, la richesse, l’architecture, les pierres, les vitraux, ses architectes et les acteurs de son histoire », a décliné Claude Turcotte, lui aussi membre du comité, durant la petite cérémonie de dévoilement de ce monument.
« C’est pourquoi nous avons produit une petite brochure s’intitulant 100 ans de patrimoine, ça se fête ! Il y a eu aussi des capsules historiques, qui ont été lues pendant les messes des samedis et dimanches, révélant plusieurs éléments historiques de l’église. Mais il fallait faire plus encore, soit ajouter une pierre à la construction et à l’histoire de l’église, par une plaque historique commémorative. C’est ce qui nous amène ici aujourd’hui, sous le volet éducatif », d’ajouter M. Turcotte. « On espère ainsi témoigner du respect envers nos ancêtres et faire preuve de responsabilité envers la prochaine génération, qui aura à s’occuper de l’église dans les nouveaux contextes du futur, pour le bien de ce lieu de rassemblement incroyable et de partage. »
Il a conclu son discours en remerciant l’architecte Rémi L. Petit, pour son implication dans la restauration de l’église, dans l’élaboration du projet de monument commémoratif du centenaire et pour son rôle de président d’honneur des célébrations. Il a également souligné l’apport de l’homme d’affaires Gilles Doyon, et des membres de sa famille, qui ont défrayé les coûts de matériaux et d’aménagement du monument et de la plaque commémorative, de très belle facture.
Finalement, c’est l’abbé Donald Thompson, figure bien connue à East Angus pour y avoir œuvré à plusieurs titres dans le passé, qui a effectué la bénédiction de cette plaque commémorative du centenaire.

PrixMeilleurBoss

Quatrième génération d’épiciers au Marché AMI de Scotstown : Le prix Mon Boss, c’est le meilleur ! remis à Charcuterie Scotstown

Au centre, Lisa Champeau, de l’organisme R3USSIR, remet le Certificat du Prix du concours Mon Boss, c’est le meilleur ! à Charles Désilets, copropriétaire de la Charcuterie Scotstown et du Marché Ami, avec son frère Pierre-Jean, absent de la photo. À gauche, le jeune stagiaire William Nadeau, étudiant de 17 ans, qui a soumis la candidature de ses patrons au concours, et à droite, Stéphanie Dubreuil, du CJE du HSF, partenaire de l’événement.

La remise du certificat Mon Boss, c’est le meilleur ! à l’entreprise Charcuterie Scotstown s’est effectuée le jeudi 11 avril dernier, dans le local du Marché Ami, au 40 chemin Victoria, qui est aussi la rue Principale à Scotstown.
C’est le copropriétaire Charles Désilets qui, avec son frère et associé Pierre-Jean, a accepté ce prix des mains de Lisa Champeau, représentante pour l’occasion de l’organisme R3USSIR, qui chapeaute ce concours. Le tout s’effectuait avec la collaboration du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF), représenté par Stéphanie Dubreuil, agente à l’accueil et aux communications.
« Nous sommes la quatrième génération dans cette épicerie centenaire. Nous avons pris la relève de notre père, Jean Désilets, en 2014 par Pierre-Jean, et en 2018 pour ma part », a indiqué Charles Désilets, visiblement fier de la reconnaissance qu’apporte le prix Mon Boss, c’est le meilleur ! » à son entreprise. Charcuterie Scotstown niche d’ailleurs dans le Marché Ami, dont les deux frères Désilets sont également propriétaires.
« Mon père avait lui-même succédé à mon grand-père, au début des années 2000. Il était alors associé avec Donald Legendre, qui agit encore aujourd’hui comme gérant et boucher avec nous, et homme à tout faire ! », raconte le jeune Désilets, amusé.
« Notre charcuterie a aujourd’hui 25 ans. Elle compte une quinzaine d’employés de production qui, avec ceux du Marché Ami et de l’administration, totalisent une vingtaine d’employés », compte-t-il rapidement.
Parmi les produits de fabrication artisanale par l’entreprise et très appréciés par la clientèle, Charles en cite quelques-uns. « Entre autres, le smoked meat, mais aussi des viandes variées pour les sandwiches, des produits du terroir, toute une vaste gamme de saucissons secs pour les fins gourmets. Nous sommes devenus les spécialistes du 5 à 7, car nous avons les ingrédients pour avoir du plaisir à ce genre d’activités », décrit-il.
« Il y a aussi notre corned beef, c’est un smoked meat de bœuf non cuit, que nous pouvons cuire et trancher, mais que les clients peuvent cuire à la maison », précise Charles Désilets. « Nous distribuons nos produits dans 350 points de vente au Québec, particulièrement à Montréal, Québec et en Estrie », conclut-il, démontrant sa fierté pour ses réalisations.
C’est le jeune stagiaire William Nadeau, 17 ans, qui travaille avec eux, qui a soumis la candidature des frères Désilets comme Meilleurs Boss et aussi des personnes engagées pour la réussite éducative. Il s’est ainsi mérité une carte-cadeau de 100 $.
« Cette mention de la réussite éducative, ça provient d’un mouvement régional qui donne également lieu au concours Mon Boss, c’est le meilleur ! », a fait valoir Lisa Champeau, agente de liaison et de développement, responsable aussi du dossier de mobilisation des gens d’affaires à l’organisme R3USSIR.

St-Isidore-de-Clifton-RemiseCheque

Projet OSEntreprendre à Saint-Isidore : Les élèves de 5e et 6e année encouragés par leur municipalité

La classe de 5e et 6e année de l’enseignante Mélissa Cassidy, à l’école des Trois-Cantons, à l’extrême gauche, s’est réunie pour recevoir des mains du maire André Perron, de Saint-Isidore-de-Clifton, à l’extrême droite, un chèque pour encourager les élèves qui ont participé activement dans leur réussite scolaire, par l’entremise de leur projet dans le programme OSEntreprendre. Un don qui aidera les élèves dans l’organisation de leur voyage à Toronto, qui durera quatre jours, pour vivre une immersion anglophone leur permettant de mettre en pratique leurs connaissances en anglais, pour commander leur nourriture et comprendre les guides tout au long des visites guidées dans les attractions torontoises qui promettent d’être intéressantes ! Même si le projet des élèves ne s’est pas rendu en finale provinciale, ceux-ci souhaitent poursuivre d’offrir des activités parascolaires après l’école aux autres classes, avec le soutien toujours renouvelé de leur municipalité.

SemaineSanteMentale

Semaine de la santé mentale : Un témoignage de Ginette Guay partagé avec émotion

Pauline Beaudry a invité Ginette Guay à venir témoigner comment c’était important pour elle de consulter et de demander de l’aide, quand elle a subi des épreuves qui la dépassaient et la déstabilisaient facilement dans sa relation avec sa fille.

La vie, ce n’est pas toujours facile. Pour tout le monde. Ginette Guay a parlé de certaines épreuves qu’elle a subies, durant son témoignage dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, le mercredi 8 mai, au local de Virage Santé mentale, à East Angus.
Originaire d’Amos, en Abitibi, elle a raconté une partie de son enfance et de sa vie de jeune adulte, qu’elle a vécue dans ce coin nordique du Québec.
Elle a aussi conté comment, pour se rapprocher de sa fille, qui demeure à Rock Forest, elle a déménagé d’Amos jusqu’à Weedon, et comment cela l’a dépaysée complètement.
« Elle s’est sentie isolée, loin de chez elle. Elle est venue chercher des services à Virage Santé mentale, à notre bureau de Weedon, depuis quelques années. Elle a raconté comment cela l’avait aidée. Je me suis occupée d’elle, personnellement. Elle ressentait beaucoup de solitude à Weedon, n’étant pas connue, ayant une réputation à bâtir. Elle n’avait pas un bon lien avec son père qui habitait Notre-Dame-du-Bon-Conseil, dans la région de Drummondville », indique Pauline Beaudry, la directrice générale de Virage Santé mentale.
« Je la suivais en intervention. Je lui ai offert de visiter son père deux fois par année, en juin et en octobre, car je trouvais dommage, et même triste, qu’elle soit en froid avec lui. Comme elle ne connaissait pas beaucoup la région et qu’elle trouvait difficile de conduire son auto, je l’ai accompagnée. Il y a deux ans, nous sommes allés voir son père un peu plus tôt en juin, car j’étais un peu moins occupée. Son père était assez âgé, soit 99 ans et 11 mois. Je lui ai mentionné qu’il s’agissait peut-être de la dernière fois qu’elle le voyait et je lui ai proposé qu’elle devrait lui parler sérieusement et se réconcilier avec lui », relate Pauline.
« Je m’apportais de la lecture, même du travail, car je restais dans mon auto, voulant ne pas la déranger avec son père, pour qu’ils soient vraiment ensemble. Quand elle est revenue, Ginette avait les larmes aux yeux, m’avouant qu’ils s’étaient réconciliés. Nous sommes revenus à Weedon, et trois jours plus tard son père est décédé. Ginette nous a partagé tout cela avec émotion, dans son témoignage. Elle était calme et sereine. Nous avons eu une très belle soirée d’activité, dans la simplicité là aussi. Ce fut un beau succès. Ginette m’a rappelé le lendemain pour me remercier. Elle qui appréhendait de livrer son témoignage, elle m’a avoué que cela lui avait fait un bien énorme », a conclu la D.G. de Virage Santé mentale.

Claude Gosselin

Seul ministre originaire d’East Angus, dans la région du HSF : La Ville de East Angus honore la mémoire de Claude G. Gosselin

Les enfants de Claude G. Gosselin ont entouré avec fierté le monument inauguré le samedi 18 mai dernier, appréciant visiblement l’hommage rendu à leur père par la Ville de East Angus. Claude Gosselin a été député provincial de l’Union Nationale, de 1957 à 1970, et ministre des Terres et Forêts du Québec, de 1966 à 1970.

Le samedi 18 mai dernier, la Ville de East Angus a inauguré un monument afin d’honorer une personnalité notoire ayant marqué son histoire, soit le politicien Claude-Gilles Gosselin, natif d’East Angus en 1924 et le seul ministre qu’ait connu le Haut-Saint-François.
Ce monument se dresse au centre-ville, dans le petit parc urbain appelé le Square, qui sera renommé le Carré Claude Gosselin, devant l’emplacement même de l’ancienne boucherie opérée par son père Stanislas Gosselin. Aujourd’hui s’y trouve la Boulangerie Marie Gourmet.
« La Ville a ainsi profité de l’année centenaire de sa naissance pour procéder à cette cérémonie d’inauguration, que ses enfants ont vécue avec nous et qu’ils ont semblé apprécier. C’était important pour nous cette reconnaissance par la Ville envers leur père », s’est réjouie Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, lors d’une conversation téléphonique.
Rappelons que Claude Gosselin a été ministre des Terres et Forêts du Québec, de 1966 à 1970, durant ses dernières années comme député provincial du comté de Compton, de 1957 à 1970. On le disait « dévoué et accessible pour l’ensemble de ses électeurs. Il a contribué au progrès économique et social de la nation québécoise », ce que l’on peut lire également sur le monument qui lui est dédié.
Citons ses principales réalisations : mise sur pied, en 1967, de la Station forestière à East Angus, vouée à la revalorisation du territoire forestier par le reboisement, le soutien aux agriculteurs, le développement économique de la région et l’éducation; l’obtention, en 1968, d’un octroi majeur pour le développement du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS); en 1969, construction de trois résidences pour personnes âgées autonomes dans le comté de Compton, dont La Sapinière à East Angus, transformée plus tard en CHSLD, en même temps que la création de REXFOR, une société responsable de la récupération, de l’exploitation et de la revalorisation des forêts du Québec, et adoption de la loi créant la Société de cartographie, toujours en 1969.
Claude Gosselin est décédé le 18 août 2016 à Bishopton.

BaladosDecouvertes

Pour découvrir Scotstown et son Cœur villageois : Quatre BaladosDécouvertes ayant beaucoup à dire !

Lors de la conférence de presse de lancement de quatre BaladosDécouvertes sur l’histoire de Scotstown, en collaboration avec le comité Cœur villageois de Scotstown, les collaborateurs, partenaires, concepteurs et membres du comité se sont réunis avec beaucoup de fierté que leur inspiraient les quatre montages sonores avec photos historiques de 41 points d’intérêt fort intéressants.

Scotstown et son comité Cœur villageois ont lancé, le 14 mai dernier, quatre BaladosDécouvertes s’adressant aux touristes visiteurs et aux citoyens intéressés à en connaître davantage sur l’histoire, le patrimoine et la culture scotstownois.
Sous la thématique  Scotstown Bourg écossais, sur la plateforme  BaladoDécouverte, (propriété de Cinax inc. de Marc Desfossés et une entreprise à numéro de Gérald Gilbert), les quatre circuits livrent de grands pans d’informations sur les Vestiges du passé du cœur industriel, le cœur économique du Scotstown d’autrefois, la côte-du-Rond, l’hôtel de ville et le cœur de l’élite d’antan, de même que sur le circuit historique du cœur bourgeois de Scotstown. Chacun de ces sujets compte de nombreux points d’intérêts, agrémentés de textes et de photographies historiques. La partie sonore sera assurément appréciée de tous, accessible par le biais des téléphones mobiles de chacun.
Le projet, qui a coûté globalement 42 000 $, a été financé par le ministère du Tourisme qui a fourni 50 pour cent, donc un montant de 18 000 $ administré par Tourisme Cantons-de-l’Est), et un montant de 14 400 $ par le ministère des Affaires municipales, administré par la MRC du Haut-Saint-François et les Municipalités de Scotstown et Hampden, réunies au sein de leur comité de développement Scotstown-Hampden. Un dernier montant de 3100 $ a été déboursé par le comité Cœur villageois Scotstown inc.
« Scotstown a beaucoup à dire ! », a lancé le vice-président de Cœur villageois Scotstown, Gérald Ostiguy, lors de la conférence. Il a invité tout un chacun à écouter les quatre circuits qu’il a décrits fort intéressants, en consultant chacun des points d’intérêt. Il était accompagné par la présidente de son organisme, Chantal Ouellet, ex-mairesse de Scotstown qui est aussi conseillère municipale, à nouveau, pour une troisième fois.
« Des personnages racontent l’histoire, avec des noms comme Scott, McKenzie, MacIver… L’application peut être téléchargée à l’avance, avant de faire la balade des circuits sur place à Scotstown. En tout, il y a 41 points d’intérêt dans les quatre circuits, avec un nombre impressionnant de photos historiques et d’anecdotes », a-t-il évoqué dans son petit discours.
« Par exemple, on y parle des barrages électriques anciens, et l’on peut voir encore aujourd’hui les pierres de ces constructions du passé qui restent sur le bord de la rivière. Vous savez, Scotstown ne compte plus que 500 habitants aujourd’hui, mais en 1950, c’était le chef-lieu important de toute la région, avec 3000 citoyens. La ville comptait alors un cinéma, une station-service pour l’auto, présentait des spectacles. Des industries s’y trouvaient, dont une fabriquant des bâtons de hockey. Des artistes résidaient aussi à Scotstown », a rappelé M. Ostiguy.
Un des associés de l’entreprise propriétaire de la plateforme BaladoDécouverte, Marc Desfossés, a également décrit le processus ayant mené à la production des quatre Balados.

DanseSursaut

Au parc des Deux Rivières à East Angus : Spectacle de la compagnie de danse Sursaut

Durant l’activité qui consistait à déambuler dans les sentiers du parc des Deux Rivières, à East Angus, dans le décor féérique de la forêt, le druide Méandre, au centre, et Dame Nature, à gauche, accompagnaient les participants pour ramasser ce que l’élément Air avait éparpillé dans son déséquilibre, la mousse pour la remettre dans le grand nid de la vie.

Les 25 et 26 mai dernier, la compagnie de danse Sursaut, de Sherbrooke, a fait vibrer le parc des Deux Rivières, à East Angus, d’échos magiques et énigmatiques, par son spectacle s’intitulant Écrin du Destin.
S’adressant aux petites familles avec enfants à partir de cinq ans, le spectacle d’une durée de 75 minutes mettait en scène Méandre, le gardien de la forêt – un lieu sublime du parc des Deux Rivières, rue Willard, avec ses sentiers bucoliques et enchanteurs – et Dame Nature, au point de départ.
Au son de la flûte de Méandre, les participants petits et grands déambulaient dans la forêt, s’arrêtant en certains endroits où l’animation prenait le dessus. Dame Nature, personnifiée par une danseuse de la compagnie de danse, s’exprimait par sa gestuelle, traduite en mots par Méandre pour se faire comprendre, à propos d’un déséquilibre de la Nature depuis l’éclipse du 8 avril dernier, où les quatre éléments, l’air, l’eau, la terre et le feu étant déplacés, nécessitaient un replacement, avec l’aide, justement, des participants. Ces derniers, devant un certain nombre d’indices semés sur le parcours, avaient à résoudre certaines énigmes et à remplir de petits défis.
Au bout du parcours, trois femmes-sorcières dansaient au milieu des menhirs, orchestrant un rituel, avec leurs longues tresses ornant leur présence mystique. En somme, une expérience physique et artistique intéressante, en pleine nature, remplie de surprises, défis et ravissement, par une superbe journée ensoleillée !
L’artiste et concepteur du parcours, Simon Durocher-Gosselin, personnifiait Méandre, gardien de la forêt et leader du déplacement avec les participants, et trois interprètes-danseuses, Vicky Gélineau, Stéphanie Brochard et Flora Spang, donnaient vie aux personnages. Chorégraphie et idéation par Morgane Le Tiec et la musique par Blaise Borbôen-Léonard.
Les deux spectacles familiaux de la fin de semaine avaient été précédés par neuf spectacles scolaires pour les élèves du primaire et du secondaire de la région du HSF.

resserrer les liens

Le 16 juin, posez des questions à votre père pour resserrer les liens!

La fête des Pères est un moment privilégié pour célébrer l’homme le plus important de votre vie. Au-delà des cadeaux, le fait d’établir un lien plus profond avec votre père peut créer des souvenirs durables et renforcer votre relation. Voici quelques idées de questions à lui poser lors d’une promenade ou d’un repas :

• Peux-tu me raconter quelques-uns de tes plus beaux souvenirs d’enfance?

• T’es-tu déjà mis les pieds dans les plats quand tu étais jeune? Et comment t’en es-tu tiré?

• Quelles valeurs de ton propre père m’as-tu transmises?

• Y a-t-il une chose que tu espères encore accomplir dans la vie, comme un voyage ou un autre type de projet?
• Quel a été pour toi l’aspect le plus gratifiant de la paternité?

• Qu’as-tu toujours souhaité m’apprendre, mais que tu n’as pas encore eu l’occasion de faire?

• Comment penses-tu que le fait d’être père a façonné la personne que tu es aujourd’hui?

• Quelle est la chose dont tu voudrais que je me souvienne toujours de toi?

À l’occasion de la fête des Pères, prenez le temps de vous rapprocher de votre père et de chérir la relation spéciale que vous entretenez avec lui!

Père et fille

Lien père-fille fort = femme forte

La recherche suggère que des liens solides entre un père et sa fille jouent un rôle essentiel dans le développement d’adultes confiantes et autonomes — autrement dit, de femmes fortes! Voici pourquoi.

Sentiment de sécurité
Un père qui soutient sa fille au quotidien lui apporte un sentiment de sécurité. En participant activement à la vie de leurs filles et en leur démontrant l’importance de leurs opinions et de leurs capacités, les pères leur inculquent en outre la conviction de leur valeur et de leur potentiel.

Rejet des stéréotypes
Les pères qui considèrent leurs filles comme des égales les pous­sent à donner le meilleur d’elles-mêmes. Cela les aide à ignorer les commentaires négatifs des autres. Des recherches ont aussi démontré que les femmes qui bénéficient de relations solides avec leur père obtiennent des notes plus élevées, sont plus souvent diplômées et œuvrent davantage dans les domaines des sciences, des technologies et de l’ingénierie.

Développement de relations saines
Un père qui exprime ouvertement son affection envers sa fille favorise un développement émotionnel sain. Il lui apprend à fixer des limites et à cultiver des relations significatives fondées sur le respect et la confiance réciproques.

En cette fête des Pères, célébrons et reconnaissons le rôle essentiel des pères dans la construction d’un avenir meilleur pour leurs filles!

EtincellesBonheur

Activité porte ouverte pour se faire connaître : Les Étincelles de Bonheur pour le bien des personnes avec un handicap

La directrice générale des Étincelles de Bonheur, Marie-Josée Pellerin, assise à l’avant, organisme voué au bien-être des personnes présentant un handicap physique, intellectuel ou ayant un trouble du spectre de l’autisme, peut compter sur le dévouement de ses complices, Roch Poulin, secrétaire, Édith Blais, intervenante-coordonnatrice, et Marc Rousseau, vice-président.

Le lundi 10 juin prochain, l’organisme voué au bien-être des personnes qui présentent un handicap intellectuel, physique ou qui ont un trouble du spectre de l’autisme, qui s’appelle Les Étincelles de Bonheur, tiendra son activité porte ouverte, dès 13 h.
Histoire de se faire connaître et de mettre le focus sur toute la gamme des services rendus par l’organisme aux clientèles de personnes avec un handicap et les membres aidants de leurs familles.
« Ce sera également pour nous l’occasion de rendre compte de notre planification stratégique, qui nous a amenés à prendre conscience que nous devions amorcer une démarche de communication afin de nous faire connaître. Les gens d’East Angus nous connaissent davantage, mais nous desservons les 14 municipalités du Haut-Saint-François », d’indiquer la directrice générale, Marie-Josée Pellerin.
« Nous avons des clientèles actives et régulières dans 10 des 14 municipalités du HSF. Il ne nous manque que Hampden, Chartierville, Lingwick et Newport, que nous ne touchons pas encore dans la MRC », fait remarquer Mme Pellerin.
L’organisme, qui existe depuis 47 ans, a pour objectif de partager au grand public ce qu’il fait, avec les services offerts à ses clientèles, les conclusions et orientations qui ont découlé de sa planification stratégique, etc.
« Lors de notre journée porte ouverte, nous présenterons également une exposition d’œuvres d’art de nos protégés, de même que la vente de leurs œuvres. Nous profitons de la Semaine québécoise des personnes handicapées, qui se déroule au Québec du 1er au 7 juin 2024. Nous allons également effectuer la présentation d’un très gros projet porteur, une surprise dont on ne parle pas tout de suite et qui sera dévoilée à cette occasion unique ! », se fait cachotière la DG.
Énumérons donc les nombreux services rendus par l’organisme à la population des personnes touchées par un membre de sa famille qui présente un handicap : centre de jour qui regorge d’activités, camp d’été spécialisé pour les différentes clientèles, service de répit, camp de la semaine de relâche, ateliers d’art, sorties et activités en fonction des fêtes variées durant l’année, soutien qui prend plusieurs formes, collabo-locataire pour les personnes handicapées autonomes (maintien à domicile sécuritaire), collaboration avec des organismes extérieurs comme les Cuisines collectives, le Transport adapté, le tout en concertation avec plusieurs organismes du milieu communautaire, le réseau de la santé, le monde scolaire, etc.
« Nos activités sont adaptées pour les clientèles d’âge scolaire jusqu’aux personnes aînées. Pour plus d’informations, les gens peuvent nous appeler au 819 832-3540, ou encore aller sur notre site Internet, etincelleshsf.ca », conclut Marie-Josée Pellerin.

ASTROLab

Une période «Après Éclipse» très ambitieuse, dès 2024 : L’ASTROLab vivra un Projet Sommet stimulant

Marie-Georges Bélanger, porte-parole et responsable du service à la clientèle de l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic, portant dans ses mains sa mascotte de l’Opération Éclipse, un soleil stylisé et très coloré, en peluche, qui a assurément de l’importance pour elle, depuis le 8 avril dernier !

La porte-parole et responsable du service à la clientèle du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), Marie-Georges Bélanger, se révèle transparente et formelle : « Nous avons travaillé énormément pour préparer l’événement ÉCLIPSE du 8 avril dernier. Notre période d’«Après Éclipse» se fera sous le signe de la Continuité ! Cela annonce beaucoup de projets et considérablement de travail ! À commencer par un Projet Sommet qui promet », prévoit-elle en souriant.
« Le début du chantier du Projet Sommet, en 2024, consistera à la construction de la plus grande terrasse sous les étoiles, avec l’ajout d’observatoires dédiés au public, permettant des expériences multiples avec des télescopes variés », assure-t-elle. « Puis du côté de la Réserve de ciel étoilé, c’est aussi la continuité, avec Mélina Dubois-Verret, qui coordonne le travail de la Réserve, en mettant à profit un deuxième plan d’action de trois ans avec les municipalités des alentours, qui est déjà amorcé. Il s’agit d’un travail immense pour 2024, avec un congrès international sur la pollution lumineuse, le premier organisé par le Québec sur le sujet, qui suivra en 2025. Il y en avait eu un présenté à Sherbrooke, dans le passé, par une association internationale, l’Artificial Light at Night (ALAN) », raconte-t-elle.
Elle enchaîne en parlant des anniversaires qui apparaissent déjà dans le collimateur, à souligner pour bientôt, compte tenu de l’importance touristique des infrastructures gérées par l’organisation qui est son employeur, la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
« Le PNMM a 30 ans en 2024, alors que les 30 ans de l’ASTROLab suivront en 2026 et les 50 ans de l’Observatoire scientifique du PNMM, situé au sommet, en 2028 ! », décrit une Marie-Georges déjà emballée.
« Donc nous voulons célébrer en grand ces anniversaires, aux deux ans ! Car chaque attraction touristique représente tout un travail accompli. C’est à partir de la création, du développement, de la construction et de la mise en place, qui ont animé notre équipe de gestion depuis les 20 ou 25 dernières années… Car tout était à construire ! Maintenant, nous avons fait nos preuves, nous sommes établis. Nous devons continuer de faire grandir le parc, l’ASTROLab et la Réserve de ciel étoilé. Nous serons par la suite tournés vers l’avenir », soutient-elle.
Par ailleurs, concernant l’ASTROLab, le thème de l’été est Poussières d’étoiles, en hommage à l’astrophysicien, vulgarisateur scientifique et écologiste franco-canadien, le regretté Hubert Reeves. Le Festival d’astronomie populaire, qui sera présenté en juillet 2024, portera également le même thème.
Extrait du site Internet de l’ASTROLab à ce sujet : « Poussières d’étoiles – Saviez-vous que les atomes qui vous composent ont été formés au cœur des étoiles ? Cette découverte majeure du XXe siècle, si bien partagée par Hubert Reeves, a changé le regard que nous portons sur l’Univers et sur nous-mêmes. Nous savons maintenant que nos liens cosmiques sont encore plus nombreux ! Comme l’écrivait le célèbre vulgarisateur, « l’histoire de l’Univers, c’est notre histoire. » Découvrez avec nous les liens secrets qui nous unissent au cosmos. » Sébastien Giguère, coordonnateur scientifique.
« Enfin, il faut également signaler quelques événements sportifs d’envergure qui reviennent dans notre programmation, soit le Canada Man/Woman, qui se tiendra aussi dans le secteur de Chartierville, et le Marathon du Mont-Mégantic, organisé par l’athlète de haut niveau Félix Guèvremont, qui touchera pour sa part au secteur de Franceville du PNMM, près de Scotstown », de terminer Marie-Georges Bélanger.

Gallerie d'art

Exposition à la Galerie d’art Cookshire-Eaton : Trois Artistes – Trois Visions

Depuis un certain moment en mai, la Galerie d’art Cookshire-Eaton a accueilli trois artistes et leurs œuvres, Pauline Boudreau, Chantal Julien et Stuart Main.
Ils sont avant tout trois amis. Ils ont voulu partager avec le public trois visions d’un même lieu. Et ils invitent les gens à découvrir leurs escapades artistiques, principalement au Québec, mais également au sud de la frontière, aux États-Unis, en vous y transportant avec émotion et un attrait renouvelé.
Jusqu’au 1er juillet prochain, la Galerie vous accueillera les samedis et dimanches, de midi à 16 h, pour que chacun puisse s’exclamer : « Ça en valait la peine d’être vu ! » Et pourquoi pas, pour se mettre en appétit, commencer par lire quelques mots sur chacun des trois artistes… histoire de les connaître un peu mieux et de les apprécier.
Pauline Boudreau – « Avec l’assurance tranquille de ceux qui œuvrent par conviction plus que par désir de plaire et de paraître, je n’ai qu’un seul projet, peindre… il est question de vous surprendre, de vous épater tout en resserrant les liens entre ma vision et la transmission de mon émotion. » paulineboudreau.wordpress.com
Chantal Julien – « Un moment parfait où le temps semble suspendu. Lorsque je regarde un paysage, une émotion surgit, qui ne demande qu’à être immortalisée. La lumière, souvent la première impression à capter mon attention, devient l’élément déclencheur de la composition. J’épure la forme et utilise la couleur et la lumière pour leurs qualités expressives, en explorant le terrain mystérieux entre le perçu et le senti… » chantaljulien.com
Stuart Main – C’est un artiste réputé de l’Estrie. Peintre paysagiste, son atelier se trouve dans la nature même. Avec ses huiles diluées, un peu à la façon d’une aquarelle, il sait rendre l’atmosphère et la poésie des plus beaux paysages du Québec. Il fit annuellement des pèlerinages printaniers dans la région de Charlevoix pour y peindre et rencontrer d’autres artistes. Il a peint souvent sur la rive sud avec ses amis, en ajoutant à ses sorties l’Estrie, la Nouvelle-Angleterre, le Saguenay et l’île Manitoulin, en Ontario. artmagazine.ca/artistes/stuartmain

Sportive Bury

Une athlète de Bury, dans la discipline du Dek Hockey : Un soutien communautaire pour Seejay Lizotte

Un événement de remise de dons a eu lieu le 3 mai dernier, au Resto bar Rive-Sud à East Angus, à la suite d’une soirée de levée de fonds tenue à la fin mars 2024, en faveur de la jeune Seejay Lizotte, de Bury. Cette dernière participera à Klagenfurt, en Autriche, aux Olympiques des United World Games, dans la discipline du Dek Hockey U19 féminin, où elle représentera fièrement le Québec. « C’est avec une grande fierté et un grand soutien envers elle, qui est de notre secteur, que nous avons récolté 1225 $ en dons pour elle », a exprimé l’organisatrice de cette remise de dons, Nathalie Loiselle. De gauche à droite, Chantale Duhaime du Resto bar Rive-Sud, Seejay Lizotte et Nathalie Loiselle.

GrandMcDon

Journée Natalie Champigny : Le Grand McDon a favorisé cette cause

Le Grand McDon, qui s’est tenu le 8 mai dernier, au restaurant McDonald’s à East Angus, a ramassé des dons en faveur de la Journée Natalie Champigny, cette année. C’est un montant de 4058 $ qui a été remis à Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie Champigny, enseignante au primaire, pour la bonne cause qu’elle défendait avec tout son cœur. L’initiative du McDonald’s d’East Angus et de l’équipe de la Journée Natalie Champigny a fait en sorte qu’ils en sont arrivés à ce résultat remarquable. Sur la photo, outre Michel Champigny, à gauche, on retrouve Alexandre Tremblay, gérant du restaurant, Krystel Grondin, cheffe de quart du McDonald’s, et Alyssia Houle, gérante également.

PieceTheatre

Théâtre d’été au Centre culturel Doris-Lussier à Weedon : La pièce La ménagère apprivoisée fait un tabac !

La saison culturelle 2024 de théâtre d’été s’est ouverte en grande pompe le samedi 25 mai dernier, au Centre culturel Doris-Lussier de Weedon, avec la présentation en première de la pièce hilarante La ménagère apprivoisée, écrite par l’écrivain québécois Yvon Brochu et jouée par la troupe Oh La La ! Présentée plusieurs fois au Québec dans le passé, cette pièce sera reprise à nouveau les samedis 8 juin, 6 juillet et 3 août prochain. Elle promet une agréable soirée de rires, d’humour et de rebondissements théâtraux désopilants. C’est une invitation. Sur la photo, la scène finale de la pièce a réuni, dans la cuisine du couple et pièce principale du décor, la belle-mère Phonsine, Roger et sa femme Sylvie, Marc, un ami du couple et la voisine aguichante ! Les spectateurs ont visiblement été conquis et comblés par les efforts de la troupe amateure de théâtre Oh La La !, qui a démontré un simple charme et une spontanéité que les professionnels n’ont peut-être pas toujours !

©2024 Journal Le Haut-Saint-François