« Ça bouge à Ascot Corner ! »

Ascotcorner

L’équipe dynamique d’Ascot Corner, à commencer par la mairesse Nathalie Bresse, assise à l’avant, et de gauche à droite, Gabrielle Thériault, Jonathan Piché, directeur général, et Christophe Duret.

« Ça bouge à Ascot Corner, dans tous les sens : développement, urbanisme, loisirs, voirie, bibliothèque, etc. », a affirmé Nathalie Bresse, mairesse, avec cœur et enthousiasme, avant de bombarder le journaliste de nombreuses informations concernant les grands dossiers et défis qu’elle rencontre durant son mandat. Elle convenait ainsi que, positivement, des projets, ça en prend plusieurs dans le monde municipal, malgré toute la pression qu’ils créent.
« Notre plus grand défi, c’est de gérer la croissance ! L’augmentation rapide du nombre des citoyens nous apporte plein de défis à gérer : gestion d’entreprises, du réseau d’aqueduc et d’égouts pour répondre aux besoins, de logement avec l’ajout de 200 unités qui vont se construire à court et moyen terme au Cœur villageois. Nous sommes en étude de faisabilité, nous procédons à des tests sur un deuxième puits pour l’approvisionnement en eau potable », révèle-t-elle par cette énumération qui constitue déjà un programme considérable.
«  Déjà, le long de la route 112, il n’y a pas de service d’aqueduc pour les commerces, ce qui est un problème qui devient un irritant pour l’ajout de nouveaux commerces », déplore-t-elle.
« Souvent, les compagnies d’assurances exigent des gicleurs. C’est pourquoi nous avons aussi de très petits commerces reliés, entre autres, à l’automobile. L’offre ne peut pas se diversifier pour nos citoyens. De plus, au ministère des Transports, nous n’avons pas le plein pouvoir pour faire ce qu’on veut. Ça devient compliqué parfois  », indique Mme Bresse.
« Par ailleurs, nous avons deux projets de piste cyclable, une depuis 2008 pour relier deux parcs, le parc Pomerleau au village avec le parc Goddard, où il y a une concentration de familles, cela afin que les jeunes puissent venir à la piscine. Le défi, c’est le droit de passage à cause de la tour de communication Rogers, et les terrains de propriété privée des résidences. La deuxième piste cyclable, c’est celle de la voie ferrée qui relie Sherbrooke, où nous sommes limités à circuler sur l’emprise avec les rails qui y sont encore, mais que fait-on avec le viaduc où il n’y a pas d’emprise, ce qui nous amène à circuler entre les rails ? La subvention de 500 000 $ a été prolongée pendant sept ans, mais la solution tarde à surgir », raconte la mairesse.
Elle parle ensuite des 200 unités de logements déjà évoqués, importants à cause de la crise du logement qu’elle souhaiterait amoindrir. « Un premier développement implique quatre blocs de 30 logements chacun, pour 120 unités au total. D’autres blocs appartements pour 80 unités devraient être construits sur nos propres terrains municipaux, avec plusieurs exigences et responsabilités, ce développement portant le nom Darche-Dubé », décrit Nathalie Bresse.
D’autres projets ont aussi été évoqués, soit le réaménagement de l’Hôtel de Ville où des bureaux devraient être ajoutés parce que le nombre d’employés augmente; au parc Goddard, un projet d’agrandissement du bâtiment pour abriter la mécanique afin de pouvoir ajouter un jeu d’eau, puis un chapiteau et changer les modules de jeux pour les enfants; tous les projets avancent à vitesse grand V à Ascot Corner, ce dont la mairesse s’avoue très fière, mais avec une pointe de préoccupation bien légitime.
La directrice des loisirs, des sports, de la culture et de la vie communautaire, Gabrielle Thériault, prend ensuite la relève pour les projets sous son autorité. Avec sa maîtrise en histoire, elle s’intéresse beaucoup au patrimoine et à la culture. « Un de nos gros défis est de rejoindre nos adolescents qui sont dispersés, dans plusieurs écoles à Sherbrooke. C’est difficile de créer un sentiment d’appartenance, nous sommes une petite communauté, mais c’est la relève de demain », signale-t-elle.
« Il y a aussi le gros projet du 125e anniversaire d’Ascot Corner, en 2026, où nous sommes déjà en planification et en rédaction d’un premier jet pour un livre que nous voulons publier à cette occasion. Heureusement, nous pouvons compter sur les nombreux écrits, dans le passé, de Colette Pomerleau, dans le journal municipal local Aux quatre coins, se réjouit Mme Thériault.
Ensuite, un autre projet déjà réalisé se peaufine, par les soins de Christophe Duret, agent aux communications et bibliothèque, soit celui des Parcours actifs, en lien avec Ascot Corner Municipalité Amie des Aînés (MADA), par la construction de modules d’entraînement, des infrastructures pour faire bouger les personnes aînées. « Nous préparons la Semaine En octobre, les Aînées bougent en gang ! Avec le concours de kinésiologues, des cours d’initiation aux Parcours actifs, de danse country, de Tai Chi et de yoga seront offerts », annonce M. Duret.

Pour terminer, le directeur général, Jonathan Piché, rappelle plusieurs bons coups vécus à Ascot Corner : « Sur le plan environnement, le traitement des eaux usées Écofixe, sans produits chimiques, un projet pilote au début, nous étions les premiers au Québec, pour lequel nous avons reçu un prix d’excellence en 2022; la construction d’un écocentre, en 2023, avec un abri ouvert où les gens pouvaient livrer des matières dans trois bacs, 7 jours sur 7, 24 h sur 24; puis nous avons étendu partout la collecte du compost, à la grandeur de la municipalité, en 2008, les premiers dans la MRC. C’était payant grâce aux redevances sur le tonnage du compost ainsi produit ! Nous avons débuté d’électrifier notre flotte de véhicules, par un premier au service de la voirie, et un deuxième pour l’inspection effectuée par l’urbaniste; enfin, nous sommes heureux d’avoir effectué des embauches importantes pour compléter l’équipe des employés de voirie », a conclu M. Piché.

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