Organisée par l’Association forestière du sud du Québec : Une visite en forêt pour une récolte durable

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Le 21 juin dernier, une intéressante visite en forêt a été organisée par l’Association forestière du sud du Québec (AFSQ), une activité totalement gratuite.
S’adressant aux propriétaires de lots boisés, aux intervenants des milieux forestier et municipal, de même qu’à tous ceux et celles ayant à cœur la gestion durable des forêts, l’activité visait à identifier les défauts des feuillus, à découvrir comment ces défauts influencent la vigueur et la survie des arbres, de même qu’à discuter de l’écologie et de la dynamique des forêts.
Une formation qui, ultimement, pouvait devenir un outil dans la sélection des tiges, dans le but d’en arriver à une récolte durable de bois.
« L’activité s’est déroulée dans une forêt publique de La Patrie, utilisée pour la recherche et la formation de professionnels forestiers. Pour l’occasion, 20 propriétaires forestiers étaient présents pour se renseigner. Ils ont appris à identifier différents défauts sur les arbres et à évaluer leur niveau de gravité. Ces indices permettent d’estimer la progression d’un arbre au cours des 20 prochaines années. Devrait-il toujours être en vie ? Aura-t-il grandi ou dépéri ? Ces questions sont essentielles afin de déterminer les arbres à sélectionner en vue d’une récolte », a soumis comme bilan l’agente de développement de l’AFSQ, Mélanie Bergeron.
« Ensuite, nous avons discuté de la dynamique des forêts et des récoltes de bois. Le taux de prélèvement des arbres est un pourcentage à déterminer soigneusement, afin d’assurer la régénération et la pérennité de la forêt. Chaque forêt a des besoins qui lui sont propres et c’est ce que nos participants ont découvert par une série d’exemples », a-t-elle ajouté.
« La réaction des participants a été très positive. Ils ont été surpris par le fait que des petites traces sur les arbres peuvent parfois être le signe de pourriture grave au centre de l’arbre, alors qu’à d’autres moments, des signes évidents sur l’écorce n’ont que très peu de gravité. L’identification des signes de maladies d’un arbre est une science qui nécessite une grande expérience », a-t-elle conclu.

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