Vers un campus aéronautique : Portes ouvertes à l’Aéroport de Sherbrooke

avion

La mairesse d’East Angus, Lyne Boulanger, au centre, revenait tout juste d’un tour d’avion, accompagnée par ses deux petits-enfants, Alexis et Alice. Le trio a avoué avoir bien apprécié son tour d’avion de 15 minutes, ce qui n’était cependant pas assez, d’après eux, pour satisfaire leur nouvel appétit de voler !

La flotte d’avions du Centre Altitude, l’école de pilotage solidement installée à l’Aéroport de Sherbrooke, est constituée dorénavant d’une douzaine d’aéronefs. Ils étaient bien alignés sur le tarmac, le weekend des 13 et 14 juillet derniers, comme les vedettes de l’opération portes ouvertes, afin d’attirer l’attention du publicet ils n’ont pas manqué leur but !
« Nous avons acheté deux avions dernièrement, en Ontario. Notre flotte vaut aujourd’hui 1,5 million $. Nous avons maintenant 12 avions commerciaux qui répondent à des normes très strictes quant à l’entretien et la navigabilité ! », fait valoir Alexis Etienne, propriétaire du Centre Altitude et chef instructeur.

M. Etienne caresse de nombreux projets pour son école de pilotage, dont la liste s’avère ambitieuse. « Nous avons pour objectif à court terme de bâtir des hangars pour nos avions, ce qui figure dans le plan d’aménagement de l’aéroport, dans lequel il y a beaucoup de projets. En réalité, nous voulons devenir un campus aéronautique, c’est notre objectif d’offrir la formation, le coucher, la nourriture pour les élèves locaux et même internationaux », décrit-il.
« Nous voulons ouvrir ici un collège, dès 2025, avec les cours offerts non seulement de pilote, mais de toutes les formations dans le domaine : agent de bord, agent de rampe, une expertise pour les compagnies aériennes, gestion aéroportuaire, répartiteur de vols, avec un certificat de répartiteur et, ultimement, dans trois ou quatre ans, offrir le cours de mécanicien aéronautique », énumère-t-il minutieusement.
Il a même évoqué fièrement la possibilité d’une primeur. « Nous aspirons développer une application pour des avions électriques, avec des compagnies dans ce domaine nouveau. Ce qui mènerait à les opérer dans notre école ! », dit-il à mesure que s’éclaire son visage.
« Nous voulons aussi offrir une formation pour le vol aux États-Unis, où la structure de l’espace aérien est un peu différente qu’au Canada, un cours de seulement cinq heures, incluant la procédure de dédouanement et pour que les pilotes soient en mesure de réussir leur vol aux États-Unis, leur donnant des conseils en anglais et même pour les accompagner. Nos instructeurs sont bilingues et toutes nos formations offertes intégralement dans les deux langues », conclut-il.

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