Des projets de folk, de blues, de cabaret jazz, d’ateliers d’art et possiblement de café faisaient partie des nouveautés proposées lors du 5 à 7 de lancement de la saison d’activités du comité du Centre culturel de Bury, le 31 août dernier. Plus de 50 personnes, pour la majeure partie de jeunes adultes, ont pu profiter d’un généreux buffet.
Côté ancienneté, on retrouve un « magnifique immeuble », selon les mots de Martine Staehler, membre du comité de nouvelles activités. L’assistance était installée selon une formule bistro dans la chapelle Mackenzie, bâtie en 1910 à Gould Station et déménagée en 1958 pour devenir l’école du dimanche de la Bury United Church. L’église de Bury a été construite en 1898. Ses deux petits bâtiments en forme de L sont revêtus de contreplaqué de bois à l’intérieur.
En 1998, un comité dirigé par Margaret James a fondé le Centre culturel de Bury, reconnu pour ses performances artistiques. À présent, le nouveau comité promet une programmation beaucoup plus dynamique pour tous les âges.
L’assistance a applaudi lorsque Mme Staehler a décrit les événements à venir : un spectacle blues-folk lors des Journées du patrimoine religieux; un cabaret jazz avec le Trio du Haut le 27 septembre; poésie et ateliers de dessin le 28 septembre; une soirée artistique réunissant une quinzaine d’artistes locaux le 19 octobre; le Migratory Roots Festival de Literacy in Action incluant cuisine collective et artisanat le 31 octobre; des ateliers de danse et de musique les 15 septembre, 6 et 27 octobre (au Victoria Hall le 8 novembre); et des ateliers d’artisanat les 22 septembre et 13 octobre (à la bibliothèque de Bury le 1er décembre).
Mme Staehler dit qu’elle était contente de voir tant de jeunes impliqués. « Je crois qu’ils ont besoin d’une place pour se réunir », a-t-elle souligné. « Et c’est un si bel endroit. »
Elle a reconnu le soutien de la population locale, autant bénévoles que participants, de même que le soutien financier. Le comité prévoit faire des demandes de bourses pour ses activités et rénover l’immeuble en l’isolant en vue de la saison froide. Martine Staehler espère ouvrir un café en mai 2025, si elle reçoit le soutien adéquat.
Juste avant le dessert, l’assistance s’est tue alors que Chloé Fortier s’est mise à chanter et à jouer de l’autoharpe en entonnant « I heard a story… » Ensuite, Sandy Lalancette a donné une interprétation bien sentie de la traditionnelle Mes sabots, accompagné de chants et de claquements de main. Les deux performances ont généré des applaudissements nourris.