De gauche à droite : Marilyn Ouellet du Centre des femmes La Passerelle; Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François; Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner; Robert Gladu, maire de Lingwick; le sergent Simon Champagne et le lieutenant Simon Rouilllard, de la Sureté du Québec (SQ).
Neuf endroits filmés et éclairés, appelés « zones neutres », ont été inaugurés ce mardi lors du dévoilement d’une nouvelle de ces zones, à côté du bureau municipal de Lingwick. Une dernière dans le Haut-Saint-François reste à déployer à La Patrie.
Les zones neutres sont créées pour offrir des endroits plus sécuritaires pour la vente et l’échange de biens entre individus et pour le transfert d’enfants entre parents séparés.
L’inauguration s’est faite sous forme de conférence de presse, avec des prises de parole de la mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, qui est présidente du comité de sécurité publique de la MRC du Haut-Saint-François, ainsi que du préfet de la MRC, Robert G. Roy, et de la responsable des communications du Centre des femmes La Passerelle, Marilyn Ouellet.
Simon Champagne, de la Sûreté du Québec, et Robert Théorêt, d’Échec au crime, étaient également présents, les deux organismes étant partenaires dans l’initiative. Échec au crime a contribué à hauteur de 2000 $ au projet, qui totalise un investissement de plus de 14 000 $ de la MRC.
D’autres actions
L’initiative a lieu dans le cadre d’une autre campagne contre la violence dans le Haut-Saint-François. Plus tôt ce mois, la CDC du Haut-Saint-François a dévoilé son Rapport de recherche et plan de mise en œuvre : Justice pour toutes, qui démontre un taux élevé de violence dans la région, surtout contre les femmes.
Le dévoilement a été suivi par un atelier de travail pour les participants, qui ont priorisé 11 actions contre la violence, axées principalement sur le partage d’information et l’éducation. Parmi ces actions, on retrouve des campagnes de sensibilisation, la promotion d’outils existants, des ateliers, de la formation et même des napperons informatifs.
Les participants ont aussi voulu mettre en place un outil en ligne de covoiturage pour les femmes seules et sans voiture, financer le travail d’un intervenant pour venir « en aide et en soutien aux hommes violents dans le HSF », et améliorer les services d’aide aux victimes de violences qui ont sous leurs charges des animaux domestiques ou de ferme.
Selon le rapport de la CDC, « C’est maintenant à nous d’agir pour faire changer les comportements (et les statistiques) dans le Haut-Saint-François. »
Laisser un commentaire