Nécrologie : Gérald Goddard

Gerald Goddard

22 juillet, 1933—22 juillet, 2024

Gérald Goddard est connu pour sa foi, sa générosité, sa bonne humeur, son travail ardu et son amour pour sa famille.

Celui qu’on appelait affectueusement « Gerry » est né à Thetford Mines, le fils de Frank Goddard et Rose McCutcheon, des Québécois francophones, selon le fils de Gérald, Stephen.

« Vers l’âge de 3 ans, il a déménagé avec eux à Island Brook. Sa première langue était le français, mais il est allé à l’école à Island Brook jusqu’à mi-année en quatrième, lorsqu’on l’a sorti de l’école pour travailler en appui à sa famille », a écrit Stephen dans son éloge prononcé à l’église Hope à Lennoxville en août.
« Il a travaillé sur des fermes locales et a commencé à bûcher à l’âge de 11 ans, quand il a réussi à rencontrer les exigences minimales de couper et corder cinq cordes de bois pour la pulpe pour garder son emploi avec l’équipe de bûcherons. Ça a été fait avec un galant d’or. »

« Il m’a laissé une éthique de travail fort et une attitude qu’il n’y a pas de tâche trop difficile à compléter. »

À l’âge de 18 ans, Monsieur Goddard et sa mère ont partagé le coût, à 2000 $ chacun, pour l’achat d’une ferme à Island Brook, où Gérald a ensuite vécu, s’est marié, opéré sa ferme et élevé sa famille pendant les 60 prochaines années.

En 1959, Gérald Goddard et Mary Cooper se sont mariés et ensuite ont élevé leurs cinq enfants : Daniel, Shirley, Stephen, Tim et Ruth.
Gérald a continué à bûcher le long de sa vie et a gagné une réputation localement pour aller au fond et être économique dans son travail. Il gardait sa forêt propre.

Il a aussi produit et vendu du sirop d’érable de sa ferme et cultivait des arbres de Noël, de l’avoine, du sarrasin, des pommes de terre et autres.

Monsieur Goddard est devenu un adepte passionné de la foi religieuse chrétienne après avoir été pris en main par le pasteur Hubert Lewis de l’ancienne église pentecôtiste d’Island Brook. Plus tard dans la vie, Monsieur Goddard a été reconnu pour son partage de sa foi, souvent plus généreusement que le temps le permettait. Son fils Stephen a dit que sa famille estime que Gérald aurait donné environ 1200 feuilles avec des citations bibliques aux invités et personnes qu’il a rencontrées sur son chemin.
« Plus tard dans la vie, il a fait l’éducation des adultes, en complétant l’équivalent de la 8e ou 10e année scolaire », a écrit Stephen dans son éloge.

« Il a été un homme de plein air ; il adorait chasser, pécher, l’orpaillage et la recherche du métal… J’ai appris mon amour du plein air de mon père », a écrit celui qui est aujourd’hui arboriste à Cookshire-Eaton.

Monsieur Goddard nous a aussi légué sa ferme, que cet auteur a achetée de lui et Madame Cooper en 2012. Ils ont préservé une maison de ferme historique, agrandi leur grange dans les années 1970, bâti une remise de bois (et tour de chasse) de trois étages et creusé à la main une cave à patates de cinq pieds de profond peu avant la vente de leur ferme.

Ce n’était pas la première fois que Gérald a creusé dans sa cave. Dans les années 1960, il a creusé la cave traditionnelle de pierre sèche en enlevant à la main, à la pelle et à la chaudière un autre trois pieds de terre et de gravelle, pour ensuite couler un plancher et sous-mur de ciment.

Il a très possiblement trouvé une signifiance religieuse ou au moins symbolique en créant cette fondation forte. C’est parmi les multiples valeurs et bénédictions qu’il a laissées aux générations futures, incluant ses 10 petits-enfants et deux arrière-petits-enfants.

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Originaire du Canton de Hatley, Scott Stevenson est directeur du Journal Le Haut-Saint-François et demeure sur sa ferme à Island Brook depuis 2012.
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