Un premier Festival de la biodiversité

Enfants

L’université Bishop’s offrait des ateliers de découverte durant le Festival.

Plus de 400 personnes sont passées par le Parc écoforestier de Johnville dans le cadre du premier Festival de la biodiversité estrienne. L’événement proposait parmi ses activités des ateliers de découverte faunique et floristique.

« Au départ, on voulait célébrer le 35e » de Nature Cantons-de-l’Est, explique son directeur Stéphane Tanguay. « Finalement, on a décidé de juste célébrer la biodiversité puis les gens avec qui on travaille. »

L’organisme a débuté ses activités en 1989 sous l’appellation de Corporation de conservation du boisé de Johnville. « Ça fait une trentaine d’années que je suis dans ce monde-là et ça jamais été aussi propice à faire de la conservation qu’en ce moment », s’enthousiasme M. Tanguay. « Il y a une conscience environnementale qui est en hausse. »

Employée
Marie-Hélène Caron est technicienne en biologie pour Nature Cantons-de-l’Est.

À preuve, le Parc écoforestier a accueilli 35 000 visiteurs en 2023. Parmi eux, on retrouve beaucoup d’habitués. « Peut-être que le festival va amener des gens qui n’étaient jamais venus au parc », poursuit le biologiste de formation.

Pavillon à venir

Le Parc écoforestier est toutefois un secret de moins en moins bien gardé. Ces vingt dernières années, il est devenu un endroit prisé avec une affluence plus importante que jamais. Les installations rudimentaires accessibles aux visiteurs sont limitées et ne suffisent plus à la demande. C’est pour cette raison que la construction d’un pavillon d’accueil, alimenté en eau et en électricité, a été proposée.
Une campagne de financement avec un objectif de 500 000 $ est d’ailleurs organisée par l’Université de Sherbrooke dans ce but. Le cout total du projet devrait s’élever autour de 2 M$.

On est sur « des terrains qui sont prêtés par les universités de Sherbrooke et Bishop’s, mais qui sont gérés par Nature Cantons-de-l’Est », rappelle Stéphane Tanguay.

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Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
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