Fin de la francisation aux adultes le 22 novembre à la polyvalente

Le Centre d’éducation des adultes de la polyvalente Louis-Saint-Laurent n’échappe pas à la vague de coupures provinciales. Ses cours de francisation se termineront le 22 novembre.  

Le centre d’East Angus accueille présentement 17 adultes en francisation, des travailleurs qui étudient à temps partiel. Ce nombre d’élèves est peu élevé en comparaison aux inscriptions en attente, qui sont au nombre de 274.  

« J’ai dépassé cinq fois mon plafond » de scolarisation, admet le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), Martial Gaudreau. « C’est un enjeu provincial où le ministère de l’Éducation est venu plafonner le nombre d’élèves qu’on peut desservir. » 

En début d’année scolaire, M. Gaudreau avait bon espoir de continuer à desservir des élèves en francisation aux adultes, même si le budget pour ce service était insuffisant. « Si on veut offrir un service plus, on pige ailleurs dans l’enveloppe pour faire le service plus. [Le 1er novembre], on s’est fait rappeler par la sous-ministre que dans le dossier francisation adultes, on pouvait pas dépasser le plafond qui avait été désigné. […] Donc dans ces circonstances-là, on devra arrêter le service de francisation aux adultes le 22 novembre. » 

Les élèves orphelins seront réorientés vers des ressources externes. « On va devoir retourner ces élèves-là dans Francisation Québec, qui est l’organisme gouvernement qui s’occupe de la francisation », indique le directeur général du CSSHC

« Dans le Haut-Saint-François, on a quand même le CSEP [Centre de services éducatifs populaires] qui peut offrir ce genre de services là, donc on va essayer de référer aux bons endroits. C’est sûr qu’à Sherbrooke, il y a aussi quelques organismes », suggère M. Gaudreau. 

Puisqu’ils se promènent à travers le territoire du CSSHC, ce sont 15 enseignant(e)s qui sont touché(e)s par les coupures dans les points de service d’East Angus, Coaticook, et Lac-Mégantic. Dans le lot, huit pigistes n’auront plus d’heures. Les autres verront une réduction de leur tâche, qu’ils pourront combler avec des cours réguliers de français au secondaire.  

Article précédentArticle suivant
Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.
©2024 Journal Le Haut-Saint-François