Monsieur Stevenson, j’ai lu avec un vif plaisir votre opinion de l’édition du 6 novembre dernier. Vous méritez toutes mes félicitations pour la gestion de ce travail collectif. Toutes et tous, vous offrez à la population du Haut-Saint-François, aux organismes municipaux, de développement économique et communautaire, ainsi qu’aux entreprises, de l’information de qualité.
Vous laissez à la collectivité anglophone un espace judicieux, elle qui occupe une place importante dans notre coin de pays. Partager les pages d’une même édition nous permet de rapprocher nos « deux solitudes ». Puis, ce qui distingue un média comme le nôtre des « grands », c’est qu’on y accorde, malgré les restrictions budgétaires, un créneau particulier pour souligner les bons coups des individus. (Il ne reste qu’à rejoindre nos aînés, notre « jeunesse », nos écoliers et nos élèves du HSF pour parler d’eux…)
Vous décrivez clairement sa vocation. Vous y détaillez explicitement la gestion financière et la philosophie que vous entendez y défendre. C’est ce que, comme nouveau directeur général, vous aviez le devoir d’annoncer. Puis, à mon grand bonheur, vous poursuivez l’essence même du travail des anciens collaborateurs de notre bimensuel. Vous semblez y réussir, si je me fie à la qualité des publications. Je constate enfin que vous entraînez votre équipe à maintenir le cap.
Et si, comme vous l’auraient fait remarquer quelques personnes, le Journal « est pourtant mince », on doit répliquer par la responsabilité de tous d’utiliser ses pages. Comme élus imputables, on a le devoir de rendre compte de ses décisions. Comme organismes, on doit parler de ses services. Comme commerçants, on détient le pouvoir de se promouvoir. Et au titre de citoyens, il nous reste à le lire, ce Journal. Puis à consommer chez nous, comme vous le souligniez si judicieusement.
Enfin, si le tirage des quelque 12 000 épreuves de notre publication sensibilisait 12 000 Mrcéennes et Mrcéens, l’économie et le développement régional s’en porteraient mieux (principe de la saucisse Hygrade). Les gens de l’extérieur qui constateraient notre dynamisme n’hésiteraient pas à nous visiter et à s’y établir. (Ça, c’était ma marotte…)
Mes salutations bien senties à Francine, Rachel, Maxime et Jean-Marc que j’ai longuement croisés au 57, rue Craig Nord, bureau 101. Bienvenue John, Annik et Carole. Et mes meilleures pensées t’accompagnent, Scott.
Jean-Claude Vézina, journaliste retraité au Journal Le Haut-Saint-François