La deuxième édition du Salon Cité-DES-Écoles s’est tenu le 19 novembre à la polyvalente Louis-Saint-Laurent. L’événement a réuni une cinquantaine d’exposants et 400 étudiants ayant à choisir entre une formation et une profession d’ici les prochains mois.
« Tous les programmes qui peuvent nous intéresser viennent à la même place », explique Maïka Baillargeon, première ministre du Parlement étudiant. « Ça donne une opportunité de connaitre plusieurs programmes sans nécessairement devoir se déplacer. »
Parmi les exposants, on retrouvait des centres de formations professionnelle, collégiale et universitaire. Étaient aussi présents les Forces armées canadiennes, l’Ordre des ingénieurs et celui des comptables agréés. Le nombre de ces kiosques d’information était plus grand qu’en 2023.
« L’an dernier, ça a bien fonctionné. Les élèves participaient grandement. Les exposants étaient super contents de les recevoir et d’être présents », indique la conseillère d’orientation de la polyvalente, Émélie Côté. Le salon avait été pertinent et « c’est pour ça qu’il a encore lieu cette année », poursuit-elle.
Pour cette seconde édition, des établissements de l’extérieur de l’Estrie s’étaient déplacés jusqu’à East Angus. Parmi eux, on comptait le Cégep Beauce-Appalaches, à Saint-Georges, et le Collège LaSalle de Montréal.
D’autres avaient choisi la technologie pour attirer l’œil des jeunes visiteurs. C’est le cas du Centre de formation professionnelle de Coaticook – CRIFA qui tenait une station de réalité virtuelle. Dans celle-ci, l’utilisateur pouvait monter et démonter les pièces d’un moteur, comme peuvent le faire les étudiants bien réels du programme de mécanique automobile.
« Pour le moment, je l’utilise surtout pour la promo. C’est un support visuel pour les jeunes », explique Benjamin, enseignant au CRIFA. Mais éventuellement, « si on décide de s’équiper », cette technologie pourrait faire son chemin jusque dans les salles de classe.
De son côté, le Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François sensibilisait les jeunes à la conciliation études-travail. Depuis le 1er juin 2023, la loi québécoise limite l’horaire de travail à 17 h hebdomadaires pour les jeunes de 14 à 16 ans.
Qu’il choisisse d’intégrer tout de suite le marché du travail ou de poursuivre ses études, l’important pour un jeune est d’au moins obtenir son diplôme d’études secondaires (DES), selon Isabelle Poulin-Rioux, conseillère en emploi au CJE. « Automatiquement, [ça] peut te permettre d’avoir 20 000 $ de plus par année », lorsqu’on compare aux personnes sans reconnaissance d’études.
Celle-ci reconnait que, dans le Haut-Saint-François, « il faut travailler sur la diplomation et la certification. »