Le groupe sherbrookois Endorphine a fait paraître un minialbum de cinq chansons le 5 novembre dernier. Les Saisons sont éphémères relate les premières fois en amour, en cohabitation et lors d’un deuil.
Endorphine est un quintette composé de musiciens s’étant rencontrés à l’École de musique de l’Université de Sherbrooke en 2021. « Quand on s’est formé, c’était pour participer à un concours. Il me semble que c’était [le Festival international de la chanson de] Granby. On s’est pas du tout fait prendre, mais ç’a permis de créer le band », se remémore le chanteur-guitariste Alexandre Tardif.
Endorphine se dit influencé par Daniel Bélanger, Safia Nolin et Les Colocs. Ses paroles en français côtoient une instrumentation touffue. « Les paroles, c’est de quoi de très important dans l’ADN du groupe », indique Alexandre.
« On a une grosse couche de textures et de rythmes de guitare. En plus, en ajoutant les synthétiseurs, puis le violoncelle, ça vient danser entre les paroles d’Alex », renchérit le claviériste et violoncelliste Philippe Tanguay. Le reste de la formation est constitué de Maude Vézina à la guitare, Thaddy B. Lavoie à la basse et Zachary Loubert à la batterie.
Le groupe a eu la chance de faire la première partie de Safia Nolin lors de son passage à l’Université de Sherbrooke en novembre dernier. « Ça s’est passé beaucoup plus rapidement dans notre carrière que ce que j’aurais cru. C’est vraiment incroyable », confie le chanteur Alexandre Tardif.
Celui-ci vit à Sawyerville et a aménagé un studio dans son sous-sol. C’est cet endroit qu’il a baptisé Sawyerville Records. « Vu que c’est un projet 100% auto-financé, ça nous sauve énormément de temps de studio si je peux faire ça dans mon sous-sol », poursuit celui qui est directeur de l’information à CFAK, la radio de l’Université de Sherbrooke. Avec les avancées technologiques, un tel studio maison « sonne plus professionnel qu’il ne l’est réellement. »