L’identification des puits honorée par l’UPA

Puits

Un projet d’identification de puits ruraux est né dans l’ancienne cuisine de Marie-Antoine Roy, sur la photo, et de sa conjointe Diane Duranleau dans le petit hameau de Maple Leaf à Newport.

Dans 100 ans, lors du 200e anniversaire de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Québec, on ouvrira un coffre pour trouver parmi les trésors un rappel d’un petit projet local qui est devenu d’envergure nationale, né dans une cuisine de Newport.

En juin 2001, le projet d’identification de puits proposé par le résidant Marc Vaillancourt a été lancé, avec son voisin, entre autres, l’agriculteur Marie-Antoine Roy, responsable d’un comité régional. Environ 150 puits ont été identifiés volontairement dans le projet pilote de Newport, où le premier comité s’est organisé dans la cuisine de M. Roy et sa conjointe Diane Duranleau.

« C’est devenu provincial après », de dire M. Roy lors d’une entrevue au même endroit en mi-janvier. « C’est un beau projet; j’ai eu du plaisir, avec les producteurs et les voisins ». Selon M. Roy, à cette époque, il y avait 42 producteurs dans son voisinage; aujourd’hui, il y en a deux.

Après le succès du projet au Québec, qui est encore aujourd’hui volontaire, il a fait son chemin ailleurs, en commençant par la région de Prescott-Russell, en Ontario.

L’identification de puits ruraux est importante pour la protection de l’eau potable près de champs cultivés. Un agriculteur ne doit pas travailler à l’intérieur d’un périmètre de 30 mètres d’un puits, pour éviter sa contamination. L’identification par les pancartes bleues qu’on voit ici et là à travers le Haut-Saint-François et ailleurs permet aux agriculteurs de mieux connaître l’existence et l’emplacement des puits, souvent sur des propriétés avoisinantes de leurs champs, mais parfois plus près de 30 mètres.

Le projet était le seul choisit pour représenter l’Estrie dans le coffre de l’UPA, qui sera fermé pour les prochains 100 ans. Cet honneur a été annoncé lors du congrès annuel de l’UPA en décembre dernier.
« Pour moi, c’est une très grande reconnaissance » selon M. Roy, citant encore le plaisir qu’il a eu à réaliser le projet ainsi que l’effet de rapprochement des voisinages.

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Scott Stevenson
Originaire du Canton de Hatley, Scott Stevenson est directeur du Journal Le Haut-Saint-François et demeure sur sa ferme à Island Brook depuis 2012.
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